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mardi 2 décembre 2014

Pourquoi Satan aime Noël


Beaucoup de gens feignent 
d’ignorer l’aspect mercantile, l’influence païenne ou l’impossibilité que le Christ soit né un 25 décembre pour se conforter dans des slogans comme « Remettre le Christ au centre de Noël ». Mais, comment de véritables chrétiens pourraient-ils être à l’aise en observant Noël, s’ils comprennent qu’il est impossible de « remettre le Christ au centre de Noël » car Noël est basé sur l’adoration de Satan ?

Il ne s’agit pas d’une nouvelle vérité ! Mais les églises du monde cachent ou ignorent cette vérité ! Voici ce que révèle la Catholic Encyclopedia : « Noël ne faisait pas partie des fêtes originelles de l’Eglise […] Irénée et Tertullien ne la mentionnèrent pas dans leur liste des fêtes » 
Noël fut même brièvement proscrit dans le Massachusetts, en 1659, et en Angleterre, au milieu du 17ème siècle, au motif que cette fête n’était pas biblique.

Comprenez bien la chose suivante : avant l’existence Noël, il y avait les Saturnales romaines, et Noël tire ses origines de ces fêtes. Tertullien, qui est considéré comme un des pères de l’Eglise catholique, écrivit vers 200-206 apr. J.-C.  que pendant les Saturnales, les gens échangeaient des présents. 


 Cependant, les Saturnales étaient déjà l’adaptation d’une tradition plus ancienne le mithraïsme, ou culte de Mithra, chez les Perses. Comme le rapporte la Catholic Encyclopedia : « Dans le mithraïsme, le plus grand dieu était Aiôn, aussi appelé Cronos ou Saturne. Et ce Saturne, dont le nom a été popularisé par le monde romain, n’est autre que l’ancien dieu iranien [perse] Zervan ».

Les Romains adoptèrent le mithraïsme à bras ouverts, sous la forme des Saturnales. L’empereur Dioclétien bâtit un temple en l’honneur de Mithra à Carnuntum et « le 25 décembre fut observé comme étant son anniversaire de naissance, le natalis invicti, la renaissance du soleil après le solstice d’hiver ».

Dans le mithraïsme, les festivités hivernales commençaient par l’adoration de Zervan, et ces célébrations s’achevaient le 24 décembre. Elles étaient suivies par le culte de la renaissance de Zervan et de la naissance de Mithra, le nouveau Saturne, né le 25 décembre, qui ramenait le soleil après chaque solstice d’hiver. 

Les descriptions du dieu païen Zervan le représentent avec des ailes et avec un visage ressemblant pour partie à un homme, pour partie à un lion. Nous pouvons voir que Zervan est décrit avec les mêmes caractéristiques que les chérubins (2 Chroniques 3 :13 ; Ezéchiel 10 :14). De plus, Zervan était habituellement accompagné par des serpents qui montaient le long de ses jambes, de ses bras ou de son corps.
Les Écritures nous révèlent que Satan (autrefois Lucifer) est un chérubin déchu (Ezéchiel 28 :14-16) et il est associé à l’image du serpent (Genèse 3 :1-14 ; Apocalypse 20 :2).

Un ange de justice ne permettrait pas qu’on l’adore (Apocalypse 19 :10 ; 22 :9). Et Apocalypse 9 :20 nous avertit que les idolâtres adorent en réalité des démons. Assurément, un chérubin demandant qu’on l’adore pendant le solstice d’hiver n’est pas un ange de justice. Qu’il s’attribue les noms de Zervan, Saturne ou encore d’autres pseudonymes, cette divinité n’est autre qu’une représentation de Satan, le chérubin déchu !

Mais, les Saturnales romaines et le mithraïsme perse étaient eux-mêmes des adaptations d’une religion à mystères encore plus ancienne le culte des mystères de Babylone. Les Babyloniens célébraient la renaissance de Nimrod et la naissance de Tammuz en adorant un arbre à feuillage persistant (devenu de nos jours l’arbre de Noël). Les Babyloniens célébraient également cette renaissance pendant le solstice d’hiver. Jérémie condamna l’ancien Israël car ils avaient copié ces croyances païennes et il mentionne même spécifiquement qu’elles se déroulaient « sous un arbre vert » dans Jérémie 3 :13.

Un véritable chrétien devrait rejeter Noël sans se trouver d’excuses, comme le fait de passer un bon moment ou de « faire comme tout le monde »  non seulement à cause de son mercantilisme, de son influence païenne et de l’impossibilité que le Christ soit né en hiver, mais surtout parce que le Christ refuse d’avoir part à toute forme d’idolâtrie (2 Corinthiens 6 :15-16). Le Christ n’a jamais eu de lien avec Noël et Il ne peut pas être « remis au centre » de Noël.

Dieu nous commande de « ne pas imiter la voie des nations » (Jérémie 10 :2). Il nous révèle que les célébrations païennes sont une abomination devant lui (Jérémie 10 :3-4 ; Ezéchiel 8 :13-14) et Il nous dit de ne pas changer ce qui a été enseigné par le Christ et les apôtres (2 Thessaloniciens 2 :15). Une fois cette vérité comprise, un véritable chrétien rejettera l’idée de célébrer Noël, réalisant que ces célébrations du solstice d’hiver ne sont, en fait, que des célébrations de Satan.

lundi 27 octobre 2014

Prière solennelle de Salomon 1.Roi.8-31/53.



31 Si un homme pèche contre son prochain, et qu’on lui impose le serment pour le faire jurer, et que le serment vienne devant ton autel, dans cette maison:

32 alors, toi, écoute dans les cieux, et agis, et juge tes serviteurs, en condamnant le méchant, pour faire retomber sa voie sur sa tête, et en justifiant le juste, en lui donnant selon sa justice.

33 Quand ton peuple Israël sera battu devant l’ennemi, parce qu’ils auront péché contre toi, s’ils retournent vers toi, et confessent ton nom, et te prient, et t’adressent leur supplication dans cette maison:

34 alors, toi, écoute dans les cieux, et pardonne le péché de ton peuple Israël; et fais-les retourner dans la terre que tu as donnée à leurs pères.

35 Quand les cieux seront fermés et qu’il n’y aura pas de pluie, parce qu’ils auront péché contre toi, s’ils prient [en se tournant] vers ce lieu-ci, et qu’ils confessent ton nom et reviennent de leur péché, parce que tu les auras affligés:

36 alors, toi, écoute dans les cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple Israël, quand tu leur auras enseigné le bon chemin dans lequel ils doivent marcher; et donne la pluie sur ton pays que tu as donné en héritage à ton peuple.

37 S’il y a famine dans le pays, s’il y a peste, s’il y a brûlure, rouille, sauterelles, locustes, si son ennemi l’assiège dans le pays de ses portes, quelque plaie, quelque maladie qu’il y ait,

38 quelle que soit la prière, quelle que soit la supplication que fera un homme quelconque de tout ton peuple Israël, quand ils reconnaîtront chacun la plaie de son propre cœur et qu’ils étendront leurs mains vers cette maison:

39 alors, toi, écoute dans les cieux, le lieu¹ de ton habitation, et pardonne, et agis, et donne à chacun selon toutes ses voies, suivant que tu connais son cœur (car tu connais, toi seul, le cœur de tous les fils des hommes),

— ¹ lieu fixe, ici et versets 43, 49.

40 afin qu’ils te craignent tous les jours qu’ils vivront sur la face de la terre que tu as donnée à nos pères.

41 Et quant à l’étranger aussi, qui ne sera pas de ton peuple Israël, mais qui viendra d’un pays lointain à cause de ton nom

42 (car ils entendront parler de ton grand nom, et de ta main forte, et de ton bras étendu), s’il vient et présente sa prière [en se tournant] vers cette maison:

43 toi, écoute dans les cieux, le lieu¹ de ton habitation, et agis selon tout ce que l’étranger réclamera de toi; afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, [et] te craignent, comme ton peuple Israël, et qu’ils sachent que cette maison que j’ai bâtie est appelée de ton nom².

— ¹ lieu fixe. — ² litt. que ton nom est appelé sur cette maison que j’ai bâtie.

44 Lorsque ton peuple sortira pour la guerre contre son ennemi, par le chemin par lequel tu l’auras envoyé, et qu’ils prieront l’Éternel, en se tournant vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j’ai bâtie pour ton nom:

45 alors, écoute dans les cieux leur prière et leur supplication, et fais-leur droit.

46 S’ils ont péché contre toi (car il n’y a point d’homme qui ne pèche), et que tu te sois irrité contre eux, et que tu les aies livrés ๠l’ennemi, et qu’ils² les aient emmenés captifs dans le pays de l’ennemi, loin ou près,

— ¹ litt.: devant. — ² litt.: et que ceux qui les mènent captifs.

47 et que, dans le pays où ils auront été emmenés captifs, ils rentrent en eux-mêmes¹, et reviennent [à toi] et te supplient, dans le pays de ceux qui les auront emmenés captifs, disant: Nous avons péché, et nous avons commis l’iniquité, nous avons agi méchamment;

— ¹ litt.: dans leurs cœurs.

48 et s’ils reviennent à toi de tout leur cœur et de toute leur âme, dans le pays de leurs ennemis qui les ont emmenés captifs, et qu’ils te prient en se tournant vers leur pays, que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j’ai bâtie pour ton nom:

49 alors, écoute dans les cieux, le lieu¹ de ton habitation, leur prière et leur supplication, et fais-leur droit,

— ¹ lieu fixe.

50 et pardonne à ton peuple ce en quoi ils ont péché contre toi, et toutes leurs transgressions qu’ils ont commises contre toi, et donne-leur de trouver compassion auprès de ceux qui les ont emmenés captifs, en sorte que ceux-ci aient compassion d’eux;

51 car ils sont ton peuple, et ton héritage, que tu as fait sortir d’Égypte, du milieu de la fournaise de fer,

52 tes yeux étant ouverts à la supplication de ton serviteur et à la supplication de ton peuple Israël, pour les entendre dans tout ce pour quoi ils crieront à toi;

53 car tu les as mis à part [en les séparant] de tous les peuples de la terre pour être ton héritage, selon ce que tu as dit par ton serviteur Moïse, quand tu fis sortir d’Égypte nos pères, ô Seigneur Éternel!

Réflexion...

Au commencement de sa prière, Salomon a exalté la fidélité, la bonté (verset 23), la grandeur de l’Éternel (verset 27). À présent il reconnaît ce dont le peuple est capable et quelles peuvent être les conséquences de ses fautes. Nos pensées vont de Salomon à Christ, grand souverain Sacrificateur. Il connaît bien la faiblesse du cœur des siens et s'adresse à Dieu avant que satan ne les crible, demandant que leur foi ne défaille pas. Il a fait cela pour Pierre avant son reniement (Luc 22. 32 )... et combien de fois aussi pour chacun de nous à notre insu, à l'heure de la tentation. En vérité Dieu connaît le cœur de l'homme (verset 39; voir Jérémie 17. 9, 10 ).

Où ce cœur décevant, «trompeur par-dessus tout et incurable», a-t-il donné sa pleine mesure? Dans quelles circonstances Christ en a-t-il connu l'extrême méchanceté? N'est-ce pas à la croix où l’inimitié de l’homme s'est tout entière exprimée contre Lui (Psaume 22. 16 )? Mais ce crime, le plus grand de tous les péchés d'Israël, sera lui aussi pardonné quand le peuple repentant se tournera avec «grâce et supplications», non plus vers cette maison, mais vers «Celui qu'ils ont percé» (Zacharie 12. 10).

Il ne suffit pas pour intercéder de connaître la faiblesse du cœur humain (verset 46). Il faut aussi, comme ici Salomon, avoir confiance dans les compassions du cœur de Dieu. Si Jésus, notre souverain Sacrificateur et notre Avocat ne connaît que trop le cœur de l'homme, Il connaît aussi celui de Son Père. Mais Son désir est que nous allions à Lui pour en faire l'expérience personnelle (comparer Jean 10. 17 et 16. 27 ).

«Écoute et pardonne»! Notre chapitre nous enseigne qu'en vérité on peut aller à Dieu en toute occasion. Il y avait place aux pieds du Seigneur pour les plus grandes pécheresses (Luc 7. 37 ). Aujourd'hui encore, fidèle à Sa promesse, Il ne met pas dehors celui qui vient à Lui (Jean 6. 37 ).

Le péché est la chaîne par laquelle même un croyant peut être tenu «captif dans le pays de l'ennemi» (verset 46). Dieu est prêt à l'en délivrer. Seulement le chemin du pardon passe nécessairement par la confession. «Je t'ai fait connaître mon péché,... et toi, tu as pardonné l'iniquité de mon péché» (Psaume 32. 5 ).  Dieu écoute; Il pardonne; oui, Il peut tout pardonner parce que Jésus a tout expié.(sauf le péché contre le Saint-Esprit) «Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1. 9 ).



mercredi 22 octobre 2014

Les pierres (polies) de Dieu...



Concernant l’affrontement avec " Goliath ", Il est incontestable que Dieu a conduit David à réaliser Sa volonté exactement comme il le fallait. Outre cette confrontation d’homme, c’était un combat spirituel, on y discerne Satan s’opposant à Jésus-Christ et à Son Eglise en les défiant de toute son arrogance (1 Samuel 17:10)

C'est le combat des siècles, la lumière contre les ténèbres, le bien et le mal incarnés. Tout a été coordonné des cieux afin d’obtenir une victoire certaine et définitive et ainsi glorifier le nom de l'Eternel. Les peuples devaient savoir qu’il y avait un Dieu puissant en Israël mais plus encore, le monde céleste attendait ce triomphe depuis l’aube des temps.
Des pierres ont été choisies avec soin à la place d’une armure inadaptée, puis placées dans une fronde au lieu d’une épée inefficace. Le succès ne pouvait souffrir de moyens humains. La victoire sur " Goliath " était déjà acquise dans les cieux mais il fallait que quelqu'un la manifeste sur la terre : David. Le terme " polies " nous pouvons y voir ici le symbole parfait des  "vainqueurs "

Des hommes et des femmes qui ont accepté d’être " polis ", c'est-à-dire des chrétiens qui ont accepté durant toute leur vie de subir l’érosion de la croix dans leur vie afin de devenir un objet de victoire entre les mains du Seigneur Jésus-Christ. Ils ont subi une telle transformation dans leur nature profonde, qu’ils sont utiles aux yeux du Seigneur à la défaite de Satan, quoique paraissant inutiles et présomptueux aux yeux des gouvernants religieux "Je connais ton orgueil et la malice de ton cœur" 

(1 Samuel 17:28). Si Christ a déjà coupé ou écrasé la tête du serpent ancien, Ses vainqueurs doivent maintenant manifester sur la terre Sa victoire. Eux aussi, appelés et envoyés par la " fronde " du Christ pour terrasser Satan en manifestant Sa victoire par le Saint-Esprit.

Ces " pierres polies " sont ces pierres vivantes détachées du monde avec ses voies, ses motivations, ses buts, ses idées et imaginations de toutes sortes. Comme Paul, elles ont appris à souffrir le scandale de la croix, "...le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde" 
(Galates 6:14). Elles ont vu la croix produire la mort en elles afin que la vie de Christ soit libérée dans sa pleine expression à travers. Plus question d’agir selon les critères de leur vieille nature, elles n’aspirent qu’à une seule chose : Que Christ soit pleinement à la première place. 

C’est un chemin douloureux et ça, elles l’ont compris et accepté. Leur crucifixion avec Christ met un terme à tout ce qui appartient à l'ancienne création, à leur  "égaux", car leur seul objectif est de discerner la pleine pensée du Seigneur et de Le suivre partout où Il va, sans rien ajouter qui ne viendrait de leur propre fond. 
Ces vainqueurs ont de la " haine " pour les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que Jésus hait aussi (Apocalypse 2 :6).

Les vainqueurs sont ces pierres vivantes " ...choisies et précieuses devant Dieu", elles forment " ... une maison spirituelle, un saint sacerdoce... », « ...agréables à Dieu par Jésus-Christ... (1 Pierre 2). Elles ont été sorties du Jourdain "...choisit dans le torrent cinq pierres polies" (1 Samuel 17:40), par l’autorité du Seigneur comme pour être placées du côté de la terre promise, du côté de la vie de résurrection afin de pouvoir entrer dans le combat contre les dieux de Canaan. Il ne nous suffit pas d’avoir été sauvés et de jouir maintenant de la " manne " et de l’eau du " rocher " en cherchant simplement une vie chrétienne de bonheur sans combats ni souffrances, les vainqueurs savent intuitivement que ces choses excellentes ne sont pas une fin en soi. 

Ici, notre vision s’ouvre sur les réalités des gouvernants du pays de la promesse: non pas " …contre la chair et le sang, mais contre des principautés, des dominations et des pouvoirs"
(Éphésiens 6:12). La conquête du pays de la promesse ne s’opère pas à coup de palabres évangéliques, de doctrines et de théories bibliques de systèmes religieux, fussent-ils les meilleurs, mais bien dans une prise de pouvoir en Christ sur l’ennemi. "Le Fils de Dieu est apparu afin de détruire les œuvres du diable" (1 Jean 3:18), et son soucis aujourd’hui est de former son "corps" au travers duquel Il pourra continuer son ministère. Il ne peut régner que dans les chrétiens qui désirent s’unirent à Lui, quel qu’en soit le prix, afin de régner sur la terre à travers eux sur les œuvres du serpent. Il veut semer la confusion dans le camp de l’ennemi, cette marche contre le Diable se fait "au nom de l'Eternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël" (1 Samuel 17:45), au nom du Seigneur Jésus-Christ "Car la victoire appartient à l'Eternel" (1 Samuel 17:47).

L’expression "pierres polies"  fait référence à l’érosion de la croix dans notre vie, c’est le "dépouillement du corps de la chair" (Colossiens 2:11). Pour que Christ soit tout et en tous, nous devons être brisés afin qu'Il prenne la première place dans notre vie. Nous sommes souvent amenés jusque dans la poussière par le Saint-Esprit, accomplissant ainsi en nous la mort de la Croix. Il est vraiment indispensable que le Seigneur Jésus règne sur le terrain occupé par la chair, "Christ est tout et en tous" (Colossiens 3:11). La croix ce n’est pas uniquement la victoire sur le péché, mais également sur nous-mêmes. "Ils l'ont vaincu …/…et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort" (Apocalypse 12:11). Il nous faut renoncer et renoncer encore à nous-mêmes et nous charger chaque jour de notre croix, c’est la condition sinequanone pour pouvoir espérer suivre le Seigneur (Luc 9:23). Comme pour Moïse, le Saint-Esprit doit avoir la possibilité de nous demander de nous déchausser de notre vieille nature pour marcher sur la terre sainte de La présence du Seigneur des Seigneurs (Exode 3:5). Tout autre élan spirituel (de notre part ne sera que poursuite du vent, vanité spirituelle) nous menant dans les voies d’Esaü le "profane" (Hébreux 12 :15). Il rejeta et méprisa les choses sacrées, les intentions de Dieu, au profit de sa justice-propre.

Frères et sœurs, une vie de conquête sur l’ennemi nous attend. Ne craignons pas alors la mise à mort de notre vieil homme, ne le laissons pas établir son règne despotique en nous, ne lui accordons aucune complaisance ni aucune indulgence ; acceptons la Divine érosion de la croix et devenons par la grâce de Dieu chacun et chacune des pierres
"polies" à la gloire de son Nom. "Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin" (1 Jean 2:13)

mardi 21 octobre 2014

La modération dans l'usage de la parole Jacques.3



1 Ne soyez pas beaucoup de docteurs1, mes frères, sachant que nous en recevrons un jugement plus sévère;

— 1 docteur, celui qui enseigne.

2 car nous trébuchons tous à bien des égards1. Si quelqu’un ne trébuche pas en paroles, celui-là est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride.

— 1 ou: souvent.

3 Si nous mettons les mors des chevaux dans leurs bouches, pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.

4 Voici, les navires aussi, qui sont si grands et qui sont poussés par des vents violents, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré des décisions du pilote.

5 Ainsi aussi la langue est un petit membre et elle se vante de grandes choses. Voici, un petit feu, quelle grande forêt1 allume-t-il!

— 1 ou: combien de bois.

6 Et la langue est un feu. La langue, un monde d’iniquité1, est établie parmi nos membres; c’est elle qui souille tout le corps, et enflamme tout le cours de la nature2, et est enflammée par la géhenne3.

— 1 ailleurs aussi: injustice. — 2 ou: de l'existence. — 3 lieu des tourments infernaux; comparer l’étang de feu (Apocalypse 20:10, 14).

7 Car toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, se dompte et a été domptée par l’espèce humaine;

8 mais [pour] la langue, aucun des hommes ne peut la dompter; c’est un mal désordonné, plein d’un venin mortel.

9 Par elle nous bénissons le Seigneur et Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à la ressemblance de Dieu;

10 de la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Mes frères, il ne devrait pas en être ainsi.

11 Une source fait-elle jaillir par la même ouverture le doux et l’amer?

12 Mes frères, un figuier peut-il produire des olives, ou une vigne, des figues? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce.

Caractères de la sagesse qui vient d'en haut

13 Qui est sage et intelligent parmi vous? Que par une bonne conduite il montre ses œuvres avec la douceur de la sagesse.

14 Mais si vous avez une jalousie amère et un esprit de querelle dans vos cœurs, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité1.

— 1 contre la vérité se lie à glorifiez, comme à mentez.

15 Ce n’est pas là la sagesse qui descend d’en haut, mais [une sagesse] terrestre, animale1, diabolique.

— 1 ou naturelle, par opposition à spirituelle; voir 1 Corinthiens 2:14; Jude 10, 19, et notes.

16 Car là où il y a de la jalousie et un esprit de querelle, là il y a du désordre et toute espèce de mauvaises actions.

17 Mais la sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite paisible, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité1, sans hypocrisie.

— 1 ou: pas contentieuse.

18 Or le fruit de la justice, dans la paix, est semé pour ceux qui procurent la paix.


Réflexion...


De même que la foi, si elle existe, se manifeste nécessairement par des œuvres, de même la souillure du cœur s'extériorise tôt ou tard par des paroles. Toute machine à vapeur possède une soupape par laquelle la pression interne excessive s'échappe irrésistiblement. Si nous laissons monter en nous cette «pression» sans la juger, elle se trahira inévitablement par des paroles que nous ne pourrons pas contenir. Le Seigneur nous fait ainsi constater l'impureté de nos lèvres (És. 6. 5 ) et nous en montre la source intérieure: l'abondance du cœur (Matt. 12. 34; 15. 19; Prov. 10. 20 ). Mais Il nous invite, par le jugement de nous-mêmes, à séparer «ce qui est précieux de ce qui est vil», afin d'être comme Sa bouche (Jér. 15. 19 ).

Il y a sagesse et sagesse. Celle d'en haut, comme tout don parfait, descend du Père des lumières (ch. 1 v. 17 ). Ses motifs nous la feront reconnaître: elle est toujours pure, sans volonté propre, active dans le bien.

Nous devrions relire ces versets chaque fois que nous sommes sur le point de faire un mauvais usage de notre langue: querelle, mensonge (v. 14), médisance (ch. 4 v. 11 ), vanterie (ch. 4 v. 16 ), murmure (ch. 5 v. 9 ), jurement ou parole légère (ch. 5 v. 12; Éph. 4. 29; 5. 4 ). C'est-à-dire, hélas, combien de fois par jour!

samedi 18 octobre 2014

Les sacrifices de la loi sont insuffisants... Hébreux.10-1/18.


1 Car la Loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent.

2 Autrement n’auraient-ils pas cessé d’être offerts, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés?

3 Mais il y a dans ces [sacrifices], chaque année, un acte qui remet en mémoire les péchés.

4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés.

5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit: «Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps.

6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché;

7 alors j’ai dit: Voici, je viens il est écrit de moi dans le rouleau du livre  pour faire, ô Dieu, ta volonté».

8 Ayant dit plus haut: «Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir» — lesquels sont offerts selon la Loi

9 alors il dit: «Voici, je viens pour faire ta volonté». Il ôte le premier afin d’établir le second.

10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes.

11 Et tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés;

12 mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu,

13 attendant désormais «jusqu'à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds».

14 Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés.

15 Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage; car, après avoir dit:

16 «C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur: En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi dans leurs entendements», [il dit]:

17 «Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités».

18 Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché.


Réflexion...

La nécessité de répéter toujours et toujours les sacrifices de l'ancienne alliance montrait qu'ils étaient inefficaces. À vrai dire même, ils constituaient uniquement un acte qui remettait en mémoire les péchés (v. 3). La justice de Dieu n'était pas satisfaite, encore moins pouvait-Il y prendre plaisir. Alors s'est présenté quelqu'un qui a pris en main notre cause. Seul Jésus était l'objet du bon plaisir du Père, seul Il pouvait être l'offrande agréée, la sainte victime offerte une fois pour toutes. Tandis que les sacrificateurs d'ici-bas se tenaient debout, parce qu'ils n'avaient jamais terminé leur service, Christ s'est assis, preuve que son œuvre est achevée. Et Celui qui s'est assis à perpétuité nous a rendus parfaits à perpétuité. Oui parfaits, c'est ainsi que Dieu nous voit, nos péchés étant lavés. Et ce n'est pas au futur, c'est chose accomplie et définitive. Mais n'oublions pas que l'œuvre faite pour nous s'accompagne d'une œuvre actuelle en nous. Le Seigneur veut mettre son amour et ses commandements dans chacun de nos cœurs (comp. v. 16; ch. 8 v. 10 ). Ayant dit au Père en venant dans le monde: «c'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles», comment ne voudrait-Il pas que les siens Lui ressemblent (v. 7, 9; Ps. 40. 6 à 8 )?

vendredi 17 octobre 2014

Anne la mère de Samuel 1.Samuel1.




1.1 Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d'Éphraïm, nommé Elkana, fils de Jeroham, fils d'Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien.
1.2 Il avait deux femmes, dont l'une s'appelait Anne, et l'autre Peninna; Peninna avait des enfants, mais Anne n'en avait point.
1.3 Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l'Éternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d'Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l'Éternel.
1.4 Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et à toutes les filles qu'il avait d'elle.
1.5 Mais il donnait à Anne une portion double; car il aimait Anne, que l'Éternel avait rendue stérile.
1.6 Sa rivale lui prodiguait les mortifications, pour la porter à s'irriter de ce que l'Éternel l'avait rendue stérile.
1.7 Et toutes les années il en était ainsi. Chaque fois qu'Anne montait à la maison de l'Éternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point.
1.8 Elkana, son mari, lui disait: Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas? pourquoi ton coeur est-il attristé? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils?
1.9 Anne se leva, après que l'on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Éli était assis sur un siège, près de l'un des poteaux du temple de l'Éternel.
1.10 Et, l'amertume dans l'âme, elle pria l'Éternel et versa des pleurs.
1.11 Elle fit un vœu, en disant: Éternel des armées! si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l'Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
1.12 Comme elle restait longtemps en prière devant l'Éternel, Éli observa sa bouche.
1.13 Anne parlait dans son cœur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n'entendait point sa voix. Éli pensa qu'elle était ivre,
1.14 et il lui dit: Jusques à quand seras-tu dans l'ivresse? Fais passer ton vin.
1.15 Anne répondit: Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n'ai bu ni vin ni boisson enivrante; mais je répandais mon âme devant l'Éternel.
1.16 Ne prends pas ta servante pour une femme pervertie, car c'est l'excès de ma douleur et de mon chagrin qui m'a fait parler jusqu'à présent.
1.17 Éli reprit la parole, et dit: Va en paix, et que le Dieu d'Israël exauce la prière que tu lui as adressée!
1.18 Elle dit: Que ta servante trouve grâce à tes yeux! Et cette femme s'en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même.
1.19 Ils se levèrent de bon matin, et après s'être prosternés devant l'Éternel, ils s'en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l'Éternel se souvint d'elle.
1.20 Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu'elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Éternel.
1.21 Son mari Elkana monta ensuite avec toute sa maison, pour offrir à l'Éternel le sacrifice annuel, et pour accomplir son vœu.
1.22 Mais Anne ne monta point, et elle dit à son mari: Lorsque l'enfant sera sevré, je le mènerai, afin qu'il soit présenté devant l'Éternel et qu'il reste là pour toujours. 1.23
Elkana, son mari, lui dit: Fais ce qui te semblera bon, attends de l'avoir sevré. Veuille seulement l'Éternel accomplir sa parole! Et la femme resta et allaita son fils, jusqu'à ce qu'elle le sevrât.
1.24 Quand elle l'eut sevré, elle le fit monter avec elle, et prit trois taureaux, un épha de farine, et une outre de vin. Elle le mena dans la maison de l'Éternel à Silo: l'enfant était encore tout jeune.
1.25 Ils égorgèrent les taureaux, et ils conduisirent l'enfant à Éli.
1.26 Anne dit: Mon seigneur, pardon! aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l'Éternel.
1.27 C'était pour cet enfant que je priais, et l'Éternel a exaucé la prière que je lui adressais.
1.28 Aussi je veux le prêter à l'Éternel: il sera toute sa vie prêté à l'Éternel. Et ils se prosternèrent là devant l'Éternel.

Réflexion...

Nous abordons aujourd'hui les livres de Samuel. Cependant l'époque des juges n'est pas terminée et nous en verrons deux encore: Éli et Samuel, avant le début de la période des rois. Comme Il l'a fait pour Samson, Dieu commence par nous présenter la famille dans laquelle va naître Samuel. Elkana était un Lévite (1 Chroniques 6. 33-38 ) qui habitait la montagne d'Éphraïm. Il avait deux femmes: Peninna et Anne. Ce n'était pas selon la pensée de Dieu, et voyez quelles en sont les conséquences dans cette maison: de continuelles disputes, au point que Peninna peut être appelée l'ennemie d'Anne. Au lieu de consoler celle-ci parce qu'elle n'a pas l'enfant qu'elle désire, Peninna ne cesse de la «chagriner aigrement». Des ennemis dans une famille? Quelle tristesse! Où en sont nos rapports entre frères et sœurs?

Chaque année Elkana montait avec sa famille à Silo, le lieu où l'Éternel avait mis la mémoire de Son nom. Là se trouvait l'arche avec les sacrificateurs. Anne, cette fois, y apporte son chagrin et l'expose à Dieu dans la prière. N'était-ce pas ce qu'elle avait de mieux à faire? Imitons-la, au lieu de répondre à ceux qui peuvent nous causer de la peine. Nous aurons affaire au «Dieu de toute consolation» (2 Corinthiens 1. 3 ).

Dieu ne répond pas aux prières qui ont pour objet notre propre satisfaction (Jacques 4. 3 ). Au contraire quand notre but est Sa gloire, Il ne manque jamais de nous exaucer (Jean 14. 13 ). C'est le cas d'Anne. Elle a demandé un fils, non pas pour le garder égoïstement auprès d'elle mais afin qu'il devienne un serviteur de Dieu «pour tous les jours de sa vie». C'est aussi le plus cher désir des parents chrétiens, que leurs enfants, dès leur jeune âge, soient consacrés au Seigneur Jésus. Telle a été sans doute pour plusieurs d'entre nos jeunes lecteurs la prière de leurs parents dès avant leur naissance. Mais la réponse dépend aussi de votre désir personnel. Si vous avez, comme Samuel, une maman pieuse qui jour après jour vous a présenté au Seigneur, vous êtes privilégié, mais aussi bien responsable.

Anne a exposé sa requête à Dieu «par des prières et des supplications», comme y exhorte Philippiens 4. 6. Mais elle a aussi réalisé le verset précédent en répondant avec douceur à Éli qui l'a injustement accusée d'être ivre. Maintenant elle n'a plus le même visage. La paix de Dieu remplit son cœur (Philippiens 4. 7 ) avant même la réponse qui ne tardera pas. «Dieu a exaucé» sera le nom du petit Samuel.

samedi 11 octobre 2014

La punition des rebelles Jérémie.17-1/18.



1 Le péché de Juda est écrit avec un style de fer, avec une pointe de diamant; il est gravé sur la table de leur cœur, et sur les cornes de leurs autels,

2 comme leurs fils se souviennent de leurs autels et de leurs ashères auprès des arbres verts, sur les hautes collines.

3 Ma montagne dans les champs, ton bien, tous tes trésors, je les livrerai au pillage, tes hauts lieux, à cause de [ton] péché dans tous tes confins.

4 Et, à cause de toi-même, tu délaisseras ton héritage que je t’avais donné, et je t’asservirai à tes ennemis dans un pays que tu ne connais pas; car vous avez allumé un feu dans ma colère; il brûlera à toujours.

5 Ainsi dit l’Éternel: Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel!

6 Et il sera comme un dénué dans le désert, et il ne verra pas quand le bien arrivera, mais il demeurera dans des lieux secs au désert, dans un pays de sel et inhabité.

7 Béni l’homme qui se confie en l’Éternel, et de qui l’Éternel est la confiance!

8 Il sera comme un arbre planté près des eaux; et il étendra ses racines vers le courant; et il ne s’apercevra pas¹ quand la chaleur viendra, et sa feuille sera [toujours] verte; et dans l’année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera de porter du fruit.

— ¹ selon d’autres: ne craindra pas.

9 Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable; qui le connaît?

10 Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, j’éprouve les reins; et [cela] pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions.

11 Comme la perdrix qui couve ce qu’elle n’a pas pondu, celui qui acquiert des richesses, et non avec droiture, les laissera au milieu de ses jours, et, à sa fin, il sera un insensé.

12 Le lieu de notre sanctuaire est un trône de gloire, un lieu haut élevé dès le commencement.

13 Attente d’Israël, Éternel! tous ceux qui t’abandonnent seront honteux. Ceux qui se retirent de moi seront écrits sur la terre, car ils ont délaissé la source des eaux vives, l’Éternel.

14 Guéris-moi, Éternel! et je serai guéri; sauve-moi, et je serai sauvé; car c’est toi qui es ma louange!

15 Voici, ceux-ci me disent: Où est la parole de l’Éternel? Qu’elle vienne donc!

16 Mais moi, je ne me suis pas hâté de cesser d’être pasteur en te suivant, et je n’ai pas désiré le mauvais jour, tu le sais; ce qui est sorti de mes lèvres a été devant ta face.

17 Ne me sois point une épouvante: tu es mon refuge au mauvais jour.

18 Que ceux qui me persécutent soient honteux, et que moi, je ne sois pas honteux; qu’ils aient peur et que moi, je n’aie pas peur; fais venir sur eux le jour de malheur, et ruine-les d’une double ruine.


Réflexion...


Le péché de Juda est encore plus tenace que les taches du léopard; il est comme buriné sur son cœur avec une pointe de fer: qui pourrait l’en effacer? Pour faire prendre conscience à l'homme de sa condition de pécheur invétéré, Dieu emploie dans sa Parole différents langages: l'exemple du peuple d'Israël et de sa faillite morale; le don de sa loi sainte, la vie parfaite de Christ ici-bas (faisant par contraste ressortir la méchanceté de l'homme), enfin comme ici des déclarations directes et irréfutables. Le v. 9 affirme que le cœur humain est foncièrement pervers et incorrigible: «trompeur par-dessus tout et incurable». Sentence qu'il nous faut graver définitivement dans notre pensée; nous serons ainsi gardés d'accorder la moindre confiance à ce pauvre cœur le nôtre aussi bien que celui d'autrui et nous nous épargnerons bien des déceptions. Réalisons plutôt le v. 7: «Béni l'homme qui se confie en l'Éternel», avec l'heureuse portion qui en résulte (comp. le v. 8 avec le Ps. 1. 3 ). Abreuvé à la source intarissable, un tel homme ne redoute ni chaleur ni sécheresse; il ne s'en aperçoit même pas. «Enraciné en Lui» (Col. 2. 7 ) il ne craint pas et ne cesse de porter du fruit pour Dieu. Il réalise en effet la condition énoncée par le Seigneur Jésus: «Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-ci porte beaucoup de fruit; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jean 15. 5 ).

Essayons d'écrire notre nom sur le sol (v. 13); il sera bientôt illisible. Combien d'insensés qui, sans penser à l'avenir, cherchent à se faire un nom sur une terre… qui va passer! C'est dans le livre de vie que votre nom doit être inscrit. Et nous retrouvons la déclaration attristée du ch. 2 v. 13 : «ils ont délaissé la source des eaux vives…». En Jean 6. 66 plusieurs disciples se retirent d'avec Jésus, lui qui précisément au chapitre suivant va se révéler comme cette source des eaux vives (ch. 7 v. 37 ).

La prière du v. 14 reconnaît que Dieu seul peut changer le méchant cœur de l'homme. «Guéris-moi… et je serai guéri; sauve-moi, et je serai sauvé». Au ch. 31 v. 18 , Éphraïm demandera à son tour: «Convertis-moi, et je serai converti».  «Car c'est toi qui es ma louange», ajoute le prophète. Dans l'œuvre de notre salut tout est à la gloire de Dieu.




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