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dimanche 29 juin 2014

Pire que Sodome et Gomorrhe !




Au cours de ces dernières décennies, nous avons été témoins d’une transformation surprenante et radicale de notre monde. Les valeurs nobles ont disparu au détriment d’un pseudo libéralisme de l’humanité qui tend à restreindre les limites et les barrières. Plus que jamais, l’évolution indique que « quelque chose » est en train de se passer actuellement. Quelque chose de pas très net qui, par l’éveil de notre conscience spirituelle, démontre la distinction claire entre le bien et le mal.
Malheureusement, le mal est de plus en plus présent et visible, au point d’en devenir une habitude de vie contraire à la volonté de Dieu. Notre devoir est de mettre en lumière ce qui est caché et qui retient nombre d’âmes dans les ténèbres en faisant un parallèle entre le passé : 

Sodome et Gomorrhe; et le présent : notre société.

Sodome et Gomorrhe : cités du péché


Sodome et Gomorrhe sont deux cités historiques anciennes (cananéennes) situées en Asie mineur, au Sud de la Mer Morte. Elles sont connues pour avoir été détruites par le feu de l’Eternel. Mais pour quelles raisons ? Elles étaient réputées pour leur méchanceté, leur immoralité, leur dépravation qui se commettaient au milieu d’elles, et plus particulièrement : 

l’homosexualité, considéré comme une abomination aux yeux de Dieu. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la patience et de la miséricorde de Dieu.

Sodome et Gomorrhe


(Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel) . Genèse 13:13
L’Éternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. Genèse 18:20
« L’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du souffre et du feu, de par l’Éternel ». Genèse 19:24.


Les restes de Sodome et Gomorrhe

Sodome et Gomorrhe est un exemple de jugement effroyable de Dieu, et doit servir de modèle, d’avertissement pour tout peuple ayant un comportement semblable. Ces villes sont citées plus d’une vingtaine de fois comme référence au sein de la Bible.

Autre jugement : le déluge au temps de Noé.

Le naufrage de Noé

Ici le contexte est identique : en réaction à la gravité du comportement des hommes sur la terre, l'Eternel prend une nouvelle fois une décision radicale : l’extermination de la race humaine ! Les raisons sont sommes toutes comparables à ce qui a pu exister aux temps de Sodome et Gomorrhe :

« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. »

« Et l’Éternel dit: J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je me repens de les avoir faits. » Genèse 6 versets 5 à 7
« La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence.
Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. »
 
Genèse 6 :11
Après cela, Dieu décida de faire alliance avec l’homme et de ne plus jamais réalisé une chose comparable. Par contre, nous pouvons imaginer une situation qui pourrait être comparable, non pas par un événement métrologique, mais bien plus : le retour de Jésus sur qui terre sera terrible, dit la Bible !

L’heure est grave !


Parler du passé est facile car l’histoire nous relate des événements auxquels nous avons connaissance. Mais mettre en perspective le présent, c’est-à-dire ce que nous vivons actuellement, avec les prophéties bibliques relève d’un minimum d’éveil de la conscience. Si pour certains voir ce qui se passe dans ce monde, et plus particulièrement sur cette Nation, relève de la « normalité » car finalement nous finissons par nous habituer, il est primordiale de sortir de ce mensonge et d’ouvrir les yeux de nos cœurs, à savoir la conscience, pour se rendre compte que l’état actuel de notre société est gravissime. Bien entendu, d’autres diront qu’il faut être optimiste et espérer que tout rentrera dans l’ordre. Mais je pense que le point de non-retour est atteint, et que la patience de Dieu à notre égard (source de notre salut) arrive à son terme. Il sait pertinemment que l’homme est mauvais mais malgré tout il supporte, si on peut le dire, certaines de nos failles.

Le péché est partout autour de nous. Il faut voir cette débauche quotidienne sans gêne où le mal n’a plus de limite. La racine humaine repousse ses limites et recherche de plus en plus à expérimenter et autoriser 
(légaliser) ce qui est contre-nature et abominable aux yeux de Dieu. Seul l'Eternel sait mieux que nous l’état actuel de cette terre, mais une chose est sûr : la débauche s’est accrue au point d’atteindre SODOME ET GOMORRHE COMME EXEMPLES

Beaucoup aujourd’hui peuvent penser que Sodome est le type de nos grandes cités modernes et corrompues comme San Francisco avec son mouvement homosexuel militant au grand jour ou New Orléans et son carnaval occulte et démoniaque. Mais en vérité, pour trouver Sodome aujourd’hui, il faut seulement regarder dans nos propres cœurs.
Nous sommes tous nés avec la nature de Sodome un cœur excessivement méchant et plein de mal. Jésus lui-même affirme que cette nature de Sodome est en nous dès la naissance.



Les péchés montent chaque jour à Dieu, mais jusqu’à quand ? !

C’est simple notre monde est régit aujourd’hui par des valeurs telles que : (le sexe, la perversion, l’orgueil, la corruption, la violence) … 


L’abondance du péché va provoquer une colère de Dieu sans précédent que les êtres humaines vont expérimentés ! Cette relative insouciance exacerbée n’est pas sans rappeler l’état dans lequel vivaient Noé et Lot avant les drames vu précédemment.
Ces deux exemples sont également un témoignage qui nous parle : malgré toute cette boue infecte que Dieu déteste et qui court tout droit à sa perdition(il est possible de rester intègre et droit en Jésus Christ). 
Lot et Noé ont trouvé grâce aux yeux de Dieu.
Bien que nous ne sachions ni l’heure ni le moment, tout indique que nous sommes à la fin d’un cycle… à un moment très spécial : la fin des temps de l’homme.

Prépares-toi à rencontrer ton Dieu : pour ton meilleur ou pour ton pire.

samedi 28 juin 2014

Pourquoi l’Enlèvement aura lieu avant la tribulation...




Depuis que Jésus s’en est allait, le monde ne cesse de se questionner et de s’interroger sur une chose : quand reviendra t-il ? Effectivement, nous savons et avons la garantie qu’il reviendra; mais attention, son retour se fera en deux temps : d’une part, pour aller chercher (en secret) son Épouse, l’Église; et d’autre part, pour juger le monde (à la vu de tous) et apposer son règne éternel. De toute évidence 2 000 ans après, l’Enlèvement de l’Église n’a pas encore eu lieu, mais il ne serait tarder. D’autant plus, que la Bible se finit et s’ouvre sur cette affirmation :

« Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus!
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous! »
Apocalypse 22 : 20 à 21
A plusieurs reprises, il est signifié que son retour se fera bientôt, très bientôt. Alors, essayons d’analyser ceci de manière précise, et d’étudier que son 1er retour (Sa rencontre avec ses fidèles dans les airs) se fera avant que l'antéchrist règne et ne signe la fin de cette terre (et non la fin du monde, car Dieu est Éternel).

Avant tout, il est important de comprendre le fait que l’objectif essentiel de la Grande Tribulation est de corriger et de purifier la nation d’Israël. L’Église de Jésus-Christ n’est pas concernée par ce processus, car elle est la bien-aimée et l’Épouse du Seigneur. En outre, on ne voit pas pour quelle raison le Seigneur obligerait Son Épouse bien-aimée à passer par toutes les horreurs inimaginables de la Grande Tribulation, même si l’Eglise est entièrement composée d’anciens pécheurs corrompus et dignes de l’Enfer. 


Le Seigneur nous a sauvés par Sa grâce, et uniquement celle-ci, et non sur nos mérites. A quoi pourrait donc servir une telle punition ? Aucune punition ne pourrait changer ou ôter la nature de péché. Tant que nous vivons dans un corps mortel, notre existence terrestre continuera à être caractérisée par la possibilité de pécher. Nous ne serons définitivement délivrés de la présence du péché que lorsque nous recevrons nos corps glorifiés, à la résurrection.

2 jours : Le Jour du Seigneur / Le Jour de l’Éternel


Regardons ce que dit l’Ancien Testament concernant le « Jour de l’Éternel » et le « temps d’angoisse pour Jacob », afin de mieux comprendre de quelle manière ces prophéties s’appliquent à Israël. Nous verrons que peu de thèmes bibliques ont été traités avec autant d’insistance dans l’Ancien Testament.

« Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel! Qu’attendez-vous du jour de l’Éternel? Il sera ténèbres et non lumière.
Vous serez comme un homme qui fuit devant un lion Et que rencontre un ours, Qui gagne sa demeure, appuie sa main sur la muraille, Et que mord un serpent.
Le jour de l’Éternel n’est-il pas ténèbres et non lumière? N’est-il pas obscur et sans éclat? » Amos 5 : 18 à 20

« Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, la calamité va de nation en nation, Et une grande tempête s’élève des extrémités de la terre.Ceux que tuera l’Éternel en ce jour seront étendus D’un bout à l’autre de la terre; Ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni enterrés, Ils seront comme du fumier sur la terre. » Jérémie 25 : 32 à 33

« Malheur! car ce jour est grand; Il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré. » Jérémie 30 : 7

Le contexte montre que Jacob, c’est-à-dire Israël, sera délivré par ce temps d’angoisse, et non de ce temps.

« Je vous ferai passer sous la verge, et je vous mettrai dans les liens de l’alliance.Je séparerai de vous les rebelles et ceux qui me sont infidèles; je les tirerai du pays où ils sont étrangers, mais ils n’iront pas au pays d’Israël. Et vous saurez que je suis l’Éternel. » Ézéchiel 20 : 37 à 38

« Car il y a un jour pour l’Éternel des armées Contre tout homme orgueilleux et hautain, Contre quiconque s’élève, afin qu’il soit abaissé » Esaïe : 2 : 12

« Gémissez, car le jour de l’Éternel est proche: Il vient comme un ravage du Tout Puissant. » Esaïe : 13/6

« Car le jour approche, le jour de l’Éternel approche, Jour ténébreux: ce sera le temps des nations. » Ézéchiel : 30-3

 Sonnez de la trompette en Sion! Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de l’Éternel vient, car il est proche,
Jour de ténèbres et d’obscurité, Jour de nuées et de brouillards, Il vient comme l’aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, Tel qu’il n’y en a jamais eu, Et qu’il n’y en aura jamais dans la suite des âges.

L’Éternel fait entendre sa voix devant son armée; Car son camp est immense, Et l’exécuteur de sa parole est puissant; Car le jour de l’Éternel est grand, il est terrible: Qui pourra le soutenir?

Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour de l’Éternel, De ce jour grand et terrible. 

Joel 2 1 et 2 – 11 – 31

 Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer, Au jour de la fureur de l’Éternel; Par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé; Car il détruira soudain tous les habitants du pays. Sophonie : 1 – 18

Toutefois, la plupart des passages de l’Ancien Testament mettent surtout l’accent sur la période sombre de jugement et de Tribulation qui marquera le début du « Jour de l'Eternel . Ils décrivent cette période comme un moment horrible pour l’humanité. Chaque jour, de terribles jugements dévasteront la Terre et la videront de ses habitants par millions. C’est un temps de terreur et de ténèbres, de malheur et de troubles, un temps où la colère de Dieu se déchaîne sans mesure contre une humanité pécheresse. Tous ces passages nous montrent, avec d’autres, que les élus de Dieu, ainsi que les païens, devront subir les jugements divins, car c’est le monde entier qui sera concerné par la Tribulation.
La période de la Tribulation est donc destinée à juger Israël, et de préparer toute cette nation à la conversion. Voir aussi Apocalypse 7 :9 et 14 :4, et comparez avec Ézéchiel 20 :37-38 et Zacharie 13 :1 et 8-9, déjà cités.

Alors que dans le nouveau Testament, il est mention du Jour du Seigneur comme une espérance, et non une douleur comparable au Jour de l’Éternel

« Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Apocalypse : 3 – 10

« Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus Christ. » 1 Corinthiens : 1-8

« Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ. » Philippiens : 1-6

Contrairement au Jour de l'Eternel, qui s’apparente à un temps de douleur, l’enlèvement quant à lui est synonyme de bénédictions.

« Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » 1 Thessaloniciens : 4-18
Comment pouvons-nous nous consoler dans un jour de colère
Nous ne sommes pas destinés à la colère de Dieu

Dans 1 Thessaloniciens 5 :9, nous trouvons un autre argument de poids en faveur de l’enlèvement avant la Tribulation :
« Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ, »

Pris dans son contexte, ce verset est manifestement associé à l’enseignement donné par Paul sur l’enlèvement. Cet enseignement est donné depuis le chapitre 4, verset 13, jusqu’au chapitre 5, verset 11. Paul avait écrit cette première épître aux Thessaloniciens pour la raison essentielle que cette Eglise s’inquiétait de ce qu’étaient devenus leurs bien-aimés décédés. Ces bien-aimés étaient apparemment des Chrétiens, et ils étaient morts sans avoir connu l’enlèvement. Paul avait déjà enseigné aux Thessaloniciens qu’un enlèvement devait se produire. Mais comme il n’était resté avec eux que pendant un mois, leur connaissance de ce sujet était incomplète. C’est pourquoi, afin de corriger cette mauvaise compréhension, Paul leur avait écrit pour leur dire que leurs bien-aimés qui étaient morts en Christ précéderaient de peu ceux qui seraient restés vivants, au moment de l’enlèvement.
Il leur affirme que Dieu ne nous a pas destinés à la colère. (Ceux qui doivent subir cette colère sont la nation d’Israël, tout particulièrement, et le reste du monde, en général). Nous devons donc comprendre que l’enseignement de Paul concernant l’enlèvement est destiné à être une source de réconfort pour les Chrétiens de tous les temps.
Être sans crainte, et l’attendre dans la joie : notre espérance

« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean : 14 1 à 3

Par ces paroles mémorables, Jésus décrit comment Il allait les rassembler par Son amour : « Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (verset 3). 

Les premiers Chrétiens ont gardé bien vivante cette promesse. Ils attendaient ce jour avec un désir ardent et une grande excitation.
Il est important de remarquer quel a été l’impact de cette simple promesse, qui nous demande de lever la tête vers le Ciel. Jésus prendra les Chrétiens avec Lui dans le Ciel ! Cette promesse est simple et claire : Jésus reviendra et prendra Son peuple avec Lui dans le Ciel.


CONCLUSION

La colère de Dieu n’est plus sur les chrétiens, Jésus l’a cloué à la croix.

« Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses;il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; » Colossiens : 2 13-14

L’analogie est claire. Jésus a quitté le Ciel pour aller chercher Son Épouse. Il a versé le prix de son rachat, par Sa vie sans péché, Sa mort et Sa résurrection. Actuellement, l’Église est séparée de Son Époux. Elle se conserve pure et se prépare à Son retour. Un jour, Jésus viendra enlever Son Épouse de la terre. 

(Cet événement précipitera le monde dans une rébellion déclarée, sous la direction de l’Antichrist). Après sept années de Tribulation, le Seigneur Jésus reviendra sur la terre, « avec puissance et une grande gloire » (Mat. 24:30; Apoc. 19:7-16). Cette fois, Il reviendra accompagné de Son Épouse. Il jugera le monde et établira Son Royaume sur la terre. L’amour de l’Épouse pour son Époux sera un jour publiquement dévoilé, au cours du repas des noces de l’Agneau.

Puissent tous ceux qui croient en Jésus le Messie rester fidèles, consacrés, et remplis d’amour pour Celui qui est mort, qui est ressuscité, et qui vient bientôt chercher Son Épouse ! Amen !

Maranatha Seigneur !

Comment caractérisée la vraie repentance biblique ?




« Produisez donc des fruits dignes de la repentance. » Luc 3:8

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. »Actes 3:19

Le verbe « se repentir » signifie « Nacham » en Hébreu. « Nacham » désigne le fait de changer d’état d’esprit, changer d’avis, changer pour le mieux, modifier son comportement de tout son cœur, en haïssant ses péchés passés. La repentance représente donc bien plus qu’une confession de ses péchés, mais c’est le fait de les reconnaître dans le but de s’en détourner par un changement dans le cœur.
Dieu, le premier à se repentir

Aussi étonnant que cela puisse paraître, se repentir n’a pas été attribué qu’aux êtres humains, puisque Dieu Lui-même a été amené à se repentir, après avoir vu comment les hommes ne répondaient pas à Ses attentes. En effet, dans l’Ancien Testament, ce verbe est très souvent appliqué au Seigneur Lui-même, pour indiquer le fait que Dieu avait changé d’avis, pour le bien comme pour le mal, suite au changement de comportement d’une personne ou de son peuple.

« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal.
L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur »
.
Genèse 6:5 et 6
« Et l'Eternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple ». Exode 32:14

Nous verrons par la suite qu’il peut exister une légère différence de repentance entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament.

Comprenons que le péché, une fois entré dans le monde, a condamné tous les hommes. Pour réparer ceci, il est donc nécessaire d’accéder à la repentance. Dieu souhaite, et veut, que nous nous repentons :
(Je suis attentif, et j’écoute : ils ne parlent pas comme ils devraient ;
Aucun ne se repent de sa méchanceté, et ne dit : Qu’ai-je fait ? Tous reprennent leur course, comme un cheval qui s’élance au combat).
Jérémie 8:6
La puissance de la repentance
La vraie repentance biblique est donc la profonde tristesse que l’on ressent quand on prend conscience de ses péchés et de ses iniquités. L’apôtre Paul écrit aux Corinthiens :
« Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage.
En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort »
.
2 Corinthiens 7 : 9-10
La repentance est le résultat d’une « tristesse selon Dieu, » produite par Dieu pour provoquer un changement radical de comportement : on accepte de s’examiner à la lumière de l’Esprit de Dieu pour comprendre que la voie du péché mène à la mort. On décide alors de changer complètement de direction spirituelle, de quitter le chemin de la mort pour s’engager sur celui de la vie. C’est de cette manière que la puissance de Dieu agit, jusqu'à ce qu’une repentance monte dans les cieux !

« De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance ». Luc 15:7

« De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent ». Luc 15:10
La repentance du rejet de Christ

« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit ». Actes 2:38

Dans Actes 2, Pierre aborde la repentance et exhorte les personnes qui ont rejeté Jésus (Actes 2 : 36) à changer d’avis Le concernant et à Le reconnaître vraiment comme «Seigneur et Christ» . Il s’agit ici d’un premier niveau de repentance, peut être le plus important, si tenté qu’il existe une échelle d’importance. La foi, et bien plus encore, le commencement de la vie chrétienne, consiste à déclarer Jésus Christ comme le Seigneur envoyé par Dieu.

« Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié ». Actes 2:36.

Pierre appelle ainsi les gens à changer d’avis : il leur demande de passer du rejet de Christ, en tant que Messie, à la foi en Lui comme Messie et Sauveur. Il est impossible de placer votre foi en Jésus-Christ sans auparavant changer d’avis sur qui Il est, et ce qu’Il a fait. La repentance biblique, en référence au salut, c’est changer d’avis : passer du rejet de Christ à la foi en Christ.
Lorsqu'une personne se repent, Dieu la pardonne et la restaure dans la faveur de Dieu. La repentance est le fruit de la foi, et est inséparable de la foi.
Qui peut accéder à la repentance ?

Tout le monde !

« Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie ». Actes 11:18


« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. » Actes 17:30

C’est une démarche personnelle initiée par le Saint Esprit. L’esprit de Dieu nous ouvre les portes à la connaissance de l’Éternel.


« Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? » Romains 2:4


La repentance met en lumière notre péché

S’il y a bien une chose difficile à faire pour tous les êtres humains, selon les mentalités de ce monde, c’est de se repentir de leurs péchés. La repentance est un défi direct au pouvoir de la volonté de l’homme. Il demande s’humilier devant Dieu, et de laisser tout ce qui est contraire à sa volonté. Les demandes de la repentance ont laissé beaucoup de gens nobles hors du royaume de Dieu. Se repentir, c’est une manière de reconnaître que nous sommes pécheur en transgressant la loi et les commandements que Dieu nous a donné.

Nous pouvons même aller plus loin en disant que la repentance est un devoir imposé sur tous les hommes. C’est un ordre de Dieu, et aucun homme ne peut refuser de se repentir sans porter la responsabilité qui doit tomber sur lui. Dieu nous offre le pardon gratuit pour toutes nos fautes, si bien sûr encore une fois, nous reconnaissons en nous le sacrifice de son fils Jésus Christ pour le pardon de nos péchés.

Dans ces temps de la fin, et de toute évidence, du retour de Jésus-Christ, finissons par un verset incroyable :


« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse (son retour), comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance ». 2 Pierre 3:9

vendredi 27 juin 2014

Qu'est-ce que l'apostasie ?



« Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant » Hébreux 3 :12

Le mot « apostasie » (apostasia, en grec) n’apparaît que deux fois, en tant que mot, dans le Nouveau Testament. Il apparaît en tant que verbe également. Il s’agit du verbe grec « aphistemi », traduit par « se détourner ». Ce verbe peut aussi signifier « chuter, faire défection, se retirer, ou se détourner de quelque chose à laquelle on adhérait auparavant ».


« Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition. » 2 Thessaloniciens 2:3

Apostasier signifie donc « se couper de la relation salvatrice que l’on avait avec Christ, ou abandonner toute union vitale avec Lui, et toute foi véritable en Lui ». Ainsi, l’apostasie individuelle n’est possible que pour ceux qui ont d’abord expérimenté le salut, la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit (Luc 8 :13 ; Hébreux 6 :4-6). Il ne s’agit pas seulement du rejet des doctrines du Nouveau Testament par ceux qui ne sont pas sauvés, et qui peuvent faire partie de l’Eglise visible.
L’apostasie peut concerner deux aspects distincts :
L’apostasie doctrinale, c’est-à-dire le rejet d’une partie, ou de la totalité des enseignements de Christ et des apôtres.

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. » 1 Timothée 4:1


« Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires. » 2 Timothée 4:3

L’apostasie morale, c’est-à-dire le fait, pour quelqu’un qui était Chrétien, de cesser de demeurer en Christ, pour redevenir esclave du péché et de l’immoralité

« Le Seigneur dit: Quand ce peuple s’approche de moi, Il m’honore de la bouche et des lèvres; Mais son coeur est éloigné de moi, Et la crainte qu’il a de moi N’est qu’un précepte de tradition humaine. » Esaie 29:13
(Matthieu 23 :25-28 .
La Bible nous donne des avertissements très sévères concernant la possibilité de tomber dans l’apostasie. Ces avertissements ont pour but de nous prévenir du péril mortel que nous pourrions courir si nous abandonnions notre union avec Christ, et de nous motiver à persévérer dans la foi et dans l’obéissance. Les intentions de Dieu, quand Il nous a donné ces avertissements, ne doivent être ni sous-estimés ni négligés. Nous devons par-dessus tout éviter de croire que ces avertissements sont réels, mais qu’il est impossible pour un Chrétien véritable de tomber réellement dans l’apostasie. Nous devons plutôt considérer que ces avertissements confirment la réalité de notre période de probation. Nous ne devons jamais oublier ces avertissements, qui doivent nous tenir en éveil si nous voulons entrer pleinement dans notre salut.

Voici quelques-uns de ces avertissements donnés par le Nouveau Testament : Matthieu 24 :4-5, 11-13 ; Jean 15 :1-6 ; Actes 11 :21-23 ; 14 :21-22 ; 1 Cor. 15 :1-2 ; Col. 1 :21-23 ; 1 Tim. 4 :1,16 ; 6 :10-12 ; 2 Tim. 4 :2-5 ; Héb. 2 :1-3 ; 3 :6-8, 12-14 ; 6 :4-6 ; Jacques 5 :19-20 ; 2 Pierre 1 :8-11 ; 1 Jean 2 :23-25.

Nous pouvons trouver dans la Bible de nombreux exemples d’apostasie : Ex. 32 ; 2 Rois 17 :7-23 ; Ps. 106 ; Esaïe 1 :2-4 ; Jér. 2 :1-9 ; Actes 1 :25 ; Gal. 5 :4 ; 1 Tim. 1 :18-20 ; 2 Pierre 2 :1, 15, 20-22 ; Jude 4, 11-13. 


A l’approche de la manifestation de l’Antichrist, lors des temps de la fin, une grande apostasie doit se produire au sein de l’Eglise visible.


Voici les étapes qui mènent à l’apostasie :


Le Chrétien reste dans l’incrédulité, et néglige de considérer avec le plus grand sérieux les vérités, les exhortations, les avertissements, les promesses et les enseignements de la Parole de Dieu (Marc 1 :15 ; Luc 8 :13 ; Jean 5 :44, 47 et 8 :46).
Les réalités du monde prennent de plus en plus la place des réalités du Royaume céleste du Seigneur. Le Chrétien cesse progressivement de s’approcher de Dieu par Christ (Héb. 4 :16 ; 7 :19, 25 et 11 :16).

Le Chrétien se laisse de plus en plus séduire par le péché. Il tolère de plus en plus le péché dans sa vie (1 Cor. 6 :9-10 ; Ephésiens 5 :5 ; Héb. 3 :13). Il cesse d’aimer la justice et de haïr l’iniquité.
Le cœur du Chrétien s’endurcit de plus en plus (Héb. 3 :8-13). Il rejette les voies de Dieu (verset 10). Il ignore les appels répétés et les reproches du Saint-Esprit (Ephésiens 4
 :30
Si le Chrétien continue à rester dans l’apostasie, sans se repentir, il peut atteindre un point de non-retour. Un Chrétien peut donc avoir fait une expérience de salut avec Jésus-Christ, mais arriver au point où il endurcit délibérément et continuellement son cœur à la voix du Saint-Esprit (Héb. 3 :7-19), où il continue à pécher volontairement (Héb. 10 :26), et où il refuse de se repentir et de retourner à Dieu. Il peut alors atteindre ce point de non-retour, où la repentance et le salut ne sont plus possibles (Héb. 6 :4-6).

Il y a une limite à la patience de Dieu 
Héb. 10 :26-29, 31 ; 1 Jean 5 :16).(1 Sam. 3 :11-14 ; Matthieu 12 :31-32 ; 2 Thessaloniciens 2 :9-11 ; ) Il est impossible de définir à l’avance où se situe ce point de non-retour. Nous devons donc veiller à ne pas négliger l’exhortation suivante, qui représente notre seule sauvegarde contre le péril d’une apostasie fatale : « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte » (Hébreux 3 :7-8). Voir aussi le verset 15, et Héb. 4 :7.

Même si l’apostasie est un danger pour tous ceux qui abandonnent la foi (Héb. 2 :1-3) et rejettent Dieu (Héb. 6 :6), nous devons souligner le fait que l’apostasie, pour être pleinement consommée, nécessite une volonté délibérée de pécher, en refusant d’écouter la voix du Saint-Esprit.

Ceux qui ont un cœur incrédule et qui se détournent de Dieu 


(Héb. 3 :12) peuvent continuer à croire qu’ils sont Chrétiens. Mais ils sont indifférents aux exigences de Christ et du Saint-Esprit, ainsi qu’aux avertissements de l’Ecriture. Ils ne sont donc plus des Chrétiens véritables. C’est pour cette raison que Paul exhorte ceux qui proclament qu’ils sont sauvés à ne pas se tromper eux-mêmes et à examiner leur état : « Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez réprouvés » (2 Cor. 13 :5).

Tous les Chrétiens qui se préoccupent sincèrement de leur état spirituel, et qui ont dans leur cœur le désir de se repentir et de revenir à Dieu, peuvent être assurés qu’ils ne sont pas tombés dans une apostasie irrémédiable, et qu’ils n’ont pas péché contre le Saint-Esprit. La Bible affirme clairement que Dieu « use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 :9). Tous ceux qui étaient au bénéfice de la grâce salvatrice, qui s’en sont coupés, mais qui se repentent et reviennent à Dieu, ne seront pas rejetés. Jésus ne mettra jamais dehors ceux qui viennent à Lui.

« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ». Jean 6 :37.

samedi 14 juin 2014

Le chrétien est le sabbat...



1. La doctrine chrétienne sur le sabbat.

Une simple lecture des épîtres du Nouveau Testament, montre que le Sabbat n'occupe pas une place primordiale dans la doctrine chrétienne, (et qu'il ne convient pas que le croyant s'y attarde trop). L'expérience montre toutefois que celui qui a été mai enseigné sur ce sujet, éprouve beaucoup de difficultés à se libérer de l'obligation du sabbat. 

Même s'il ne l'observe plus, il conserve souvent le sentiment de désobéir à la volonté de Dieu.

Rappelons d'abord l'autorité et le but de la loi, avant d'expliquer la position du chrétien à l'égard du sabbat. 


1.1. L'autorité et l'importance de la loi et du sabbat



(La loi a été donnée à Israël au Sinaï) de la manière la plus solennelle : « ... il y eut des tonnerres et des éclairs et une épaisse nuée sur la montagne et un son de trompette très fort ; et tout le peuple qui était dans le camp trembla... Et toute la montagne de Sinaï fumait, parce que l'Eternel descendit en feu sur elle » (Exode 19. 16,18 ). L'Ancien Testament tout entier atteste l'autorité de la loi, car il y va de la gloire de l'Eternel qui l'a donnée. Les prophètes insistent autant sur le côté moral de la loi, que sur le sabbat qui en est le quatrième commandement. Le Nouveau Testament est également très net quant à l'autorité de la loi : 

« Jusqu'à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne Soit accompli. » (Matthieu 5. 18 ; voir aussi tout le paragraphe.) Cette autorité sera enfin pleinement reconnue quand Dieu jugera les secrets des cœurs : (Tous ceux qui ont péché sous la loi, seront jugés par la loi). (Romains 2. 12; voir aussi Jean 5. 45)

On comprend bien qu'un chrétien pieux s'interroge à propos de la loi et du sabbat. Il ne s'agit pas de lui dire que la loi est vieillie ou annulée. Pour celui qui respecte la Parole, une telle explication est insuffisante : n'est-ce pas Dieu qui a donné la loi ? Voyons plutôt dans quel but elle a été donnée et à qui elle s'applique, c'est-à-dire qui est tenu de la suivre.

1.2. Quel est le rôle de la loi ?

(La loi a été donnée à Israël) et la vie était promise à celui qui l'accomplirait. Seulement aucun homme n'a pu l'observer parfaitement, si ce n'est le Seigneur Jésus. Dieu a pourtant permis cette expérience pour nous prouver que l'homme ne peut obtenir la vie par lui-même en réalisant la loi. Il voulait ainsi nous amener au seul moyen de salut : Jésus Christ. La loi est donc notre conducteur jusqu'à Christ ; c'est elle qui nous fait connaître le péché (Galates 3. 24; Romains 3. 20; 7. 7 et Galates 3. 19).

D'autre part, l'Écriture nous dit que la loi est la puissance du péché (1 Corinthiens 15. 56). Le péché trouve toute sa force dans l'homme quand il y a un commandement légal à transgresser. C'est pour cela que la loi devient un ministère de malédiction et de mort (2 Corinthiens 3. 7,9 ; Galates 3. 13): (placez un homme sous la loi, elle devient une malédiction pour lui, parce qu'il est incapable de l'accomplir).
Mais alors comment échapper à cette malédiction de la loi tout en reconnaissant son origine divine et son autorité immuable ? Eh bien, le chrétien n'est plus obligé vis-à-vis de la loi (parce qu'il est mort à cette loi) (Galates 2. 19) qui reste pourtant éternellement valable en elle-même. Regardons donc quelle est la véritable position du croyant.

1.3. La position chrétienne


Le Nouveau Testament nous enseigne que l'homme est irrémédiablement mauvais (Romains 3. 9,20) et perdu. Il n'y a qu'une issue à sa terrible situation : la mort. C'est en fait ce qui se passe pour le croyant : il est mort, mais mort avec Christ (Romains 6.5-11) et par conséquent mort au péché (Romains 6. 11) (et mort à la loi). (Romains 7. 4 et Galates 2. 19). Il n'existe plus dans son premier état, ni en tant qu'enfant d'Adam responsable selon sa conscience, ni en tant qu'enfant d'Israël légalement obligé de se soumettre à la loi. Sa vie, la seule qu'il reconnaît comme sienne, est une vie de résurrection. D'une part elle est cachée avec le Christ en Dieu (Colossiens 3. 3), d'autre part elle est la vie même de Christ en lui. « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi.» (Galates 2. 20) 

(En devenant chrétien l'homme meurt quant à sa première condition (et son obligation vis-à-vis de la loi est à tout jamais annulée). (Romains 7. 1-4). Il est maintenant uni à Christ : sa seule règle de conduite consiste à imiter Dieu, Dieu dans un homme, c'est-à-dire Jésus Christ. (Éphésiens 5. 1-2). Cette règle s'exprime non par des ordonnances précises, mais plutôt par des principes : marcher dans l'amour, dans la lumière, par le Saint Esprit.


Une telle marche est moralement plus élevée que celle qu'imposait la loi. Par exemple la loi dit : «Tu ne déroberas point» (Exode 20. 15), alors que l'apôtre exhorte : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais plutôt qu'il travaille... afin qu'il ait de quoi donner. » (Éphésiens 4. 28) La grâce non seulement condamne le vol, mais de plus encourage à donner selon l'élan d'un coeur rendu capable d'aimer, et par la puissance du Saint Esprit. Si bien que: (Celui qui aime les autres a accompli la loi). (Romains 13. 8,10) Dans ces conditions, puisque le chrétien a une nature et une énergie qui se situent au-dessus de ce qu'exige la loi, pourquoi n'observe-t-il pas spontanément le sabbat qui fait partie de la loi ? La réponse à cette question  qui a troublé plus d'un croyant sincère est que le sabbat occupe une place particulière dans la loi.

1.4. La place du sabbat dans la loi

Le sabbat a une place très importante dans la loi. Si l'on regarde aux ordonnances de Moïse, on s'aperçoit que le sabbat est rattaché à chacune d'elles; si l'on regarde aux prophètes on constate de même qu'ils insistent presque tous sur le sabbat par exemple Jérémie 17. 19-27. Enfin, parmi les dix commandements donnés au Sinaï, le sabbat a une place particulière, puis qu’avec le devoir d'honorer ses parents, il comporte un côté positif, celui de se souvenir du repos de Dieu lors de la création alors que les autres sont uniquement constitués d'interdictions. On comprend par conséquent que (l'Israélite) pieux ait trouvé ses délices à le tenir en honneur (Esaïe 58. 13).
Le sabbat a une autre particularité qui le distingue totalement des autres commandements : il se rattache seulement à l'autorité de Dieu. Pourquoi fallait-il observer le sabbat ? Parce que l'Éternel l'avait dit. C'était la seule raison, alors que pour les autres commandements, il y en avait une deuxième dans le fait qu'ils correspondaient au langage de la conscience.
La loi a deux côtés
un côté moral qui correspond à la conscience naturelle de tout homme. Ainsi, un païen guidé par sa seule conscience pourrait suivre la plupart des commandements de la loi (Romains 2. 14-15).
(un côté relationnel qui ne concerne que le peuple d'Israël), le peuple terrestre de Dieu auquel la loi a été donnée comme alliance. Vu sous cet aspect, le sabbat est le commandement essentiel de la loi ; il est en lui-même une alliance, un signe entre l'Éternel et son peuple terrestre : « Pendant six jours le travail se fera, et le septième jour est le sabbat de repos consacré à l'Éternel : quiconque fera une oeuvre le jour du sabbat, sera certainement mis à mort. Et les fils d'Israël garderont le sabbat, pour observer le sabbat en leurs générations, - une alliance perpétuelle. (C'est un signe entre moi et les fils d'Israël), à toujours ; car en six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il s'est reposé, et a été rafraîchi. » (Exode 31. 15-17 et Ézéchiel 20. 12) Ce signe correspond au désir de Dieu d'associer son peuple terrestre à son repos dans la création.
Dans ce sens le sabbat est même antérieur à la loi (Exode 16. 22-30) quoique repris par elle dans le quatrième commandement ; (il correspond exactement au rachat du peuple d'Israël de la servitude de l'Égypte) : « ... l'Éternel, ton Dieu, t'a fait sortir de là (l'Égypte) à main forte et à bras étendu ; (c'est pourquoi l'Éternel ton Dieu, t'a commandé de garder le jour du sabbat).(Deutéronome 5. 12-15)
Si la circoncision était le signe de l'élection en Abraham (Genèse 17. 11), le sabbat était le signe de l'alliance avec l'Eternel qui s'était sanctifié un peuple pour qu'il jouisse de son repos dans la première création (Exode 33. 14). Pour être réellement un signe distinctif, le sabbat devait être neutre par rapport à la conscience.

1.5. Le chrétien et le sabbat

La loi mosaïque, et par conséquent le sabbat, demeure toujours revêtue de l'autorité divine. Le chrétien, tout en reconnaissant cela, (ne lui est plus assujetti). En effet, (il est délivré de la malédiction de cette loi qui était au-dessus de son pouvoir, parce qu'il est mort avec Christ), et en particulier mort à la loi, et qu'il est ressuscité avec Christ pour lequel (il doit vivre désormais par la puissance du Saint Esprit).
Cette vie de résurrection accomplit spontanément le côté moral de la loi en harmonie avec la conscience naturelle. Par contre elle n'a rien à voir avec le côté relationnel de la loi, (lequel concernait le peuple d'Israël). Le sabbat, signe d'alliance et de communion entre l'Eternel et son peuple terrestre, sans rapport avec la conscience, appartient uniquement à ce deuxième côté de la loi. (Le chrétien est donc libre à son égard).

2. Le sabbat dans le Nouveau Testament.

Les développements doctrinaux présentés jusqu'ici devraient être suffisants pour affranchir le croyant qui hésiterait à propos du sabbat. Regardons cependant comment le sabbat a été observé par le Seigneur et par l'Église à son début. Le sabbat est cité une soixantaine de fois (Ce compte exclut les passages où le mot grec « sabbaton » signifie « semaine ».) dans le Nouveau Testament ; la plupart des mentions se trouve dans les Évangiles et les Actes des Apôtres ; un seul emploi est fait dans les Épîtres.

2.1. Le sabbat dans les Évangiles

(sous la loi) (Galates 4. 4), le Seigneur fut circoncis son huitième jour et observa le sabbat comme les autres fêtes juives. Cependant, tout en suivant la loi, le Seigneur montre qu'un nouveau mode de relations avec Dieu va être établi. Ainsi, pour plusieurs mentions du sabbat dans les évangiles, l'accent est mis sur le fait que (le Seigneur heurtait la pensée des Juifs à ce sujet). Si la volonté de Dieu était que nous l'observions, il n'en serait certainement pas ainsi. Le Seigneur donne trois raisons principales qui lui permettent d'enfreindre le sabbat :
D'abord il est (Seigneur du sabbat). (Matthieu 12. 1-8) Les sacrificateurs profanaient le sabbat à l'occasion du service du temple parce que ce dernier avait la prééminence sur le sabbat. Combien plus celui-ci s'efface-t-il devant la Personne du Seigneur qui est infiniment plus que le temple. Il peut disposer du sabbat parce que c'est lui qui a établi cette ordonnance : il en est le seigneur. Prenons l'exemple d'une maison dans laquelle le maître a interdit l'accès à une chambre. Lui seul peut y entrer et bien sûr y faire entrer ceux qu'il s'associe. (Les disciples qui faisaient un avec leur maître n'étaient pas coupables à l'égard du sabbat). Nous savons que nous sommes nous-mêmes unis encore plus intimement au Seigneur en toutes choses (Romains 8. 14-17).
 Ensuite le Seigneur précise que le sabbat a été fait pour l'homme et non pas l'homme pour le sabbat (Marc 2. 23-28 et lire tout le paragraphe). Le sabbat a été donné pour que l'homme se repose et jouisse du fruit de son labeur (et non pour que l'homme devienne esclave du sabbat). Là aussi, Jésus, le Fils de l'homme, peut disposer du sabbat en prenant la même liberté à l'égard des ordonnances que celle prise par David quand il était rejeté et dans le besoin. (D'autre part le Seigneur apporte à l'homme pécheur un repos combien supérieur à celui du septième jour).

 Enfin, le Seigneur parle du sabbat en relation avec l'activité du Père : « Mon Père travaille et moi je travaille. » (Jean 5. 17) Après les six jours de la création, Dieu, voyant que tout ce qu'il avait fait était très bon, pouvait se reposer (Genèse 2. 2): tout était parfait, il n'y avait plus rien à faire. Mais depuis que le péché est entré dans le monde, (Dieu ne peut plus se reposer, il a comme recommencé à travailler et cela principalement sur le plan de la nouvelle création. Il n'y a plus de repos dans une création souillée). (Michée 2. 10). Le Fils, l'envoyé du Père, travaille comme Lui (et cela même le jour du sabbat).

2.2. Le sabbat dans les Actes des Apôtres

Le sabbat est cité neuf fois dans les Actes des Apôtres. La première mention précise une distance qui correspondait au chemin que les Juifs étaient autorisés par la tradition à parcourir le jour du sabbat (Actes 1. 12). Les autres mentions (Actes 13.14,27,42,44; Actes 15. 21 ; 16.13; 17. 2; 18.4) nous montrent que Paul et ses compagnons saisissaient l'occasion fournie par le repos hebdomadaire national du septième jour pour rencontrer les Juifs, soit dans leurs synagogues, soit dans les lieux où ils étaient assemblés. (Cela ne doit pas nous surprendre parce que Paul annonçait d'abord l'Evangile aux Juifs et, en serviteur zélé et intelligent, il s'adaptait aux habitudes du judaïsme établi, pour enseigner avec efficacité). (1 Corinthiens 9. 20). Ne déduisons donc pas de ces passages que les chrétiens doivent se réunir dans les synagogues et le jour du sabbat. (Par contre, il faut noter que c'était le dimanche qu'ils célébraient la cène). (Actes 20. 7).

Enfin, en conclusion de la réunion qui fut appelée plus tard par certains le «concile de Jérusalem», les apôtres, les anciens et les frères déclarèrent aux croyants des nations (qu'ils n'avaient aucune ordonnance juive à respecter), si ce n'est de s'abstenir des choses sacrifiées aux idoles, du sang, de ce qui est étouffé et de la fornication (Actes 15. 28-29).

2.3. Le sabbat dans les Épîtres

Le mot sabbat n'est employé qu'une fois dans l'ensemble des Épîtres qui fixent la doctrine chrétienne. Cela devrait suffire à montrer que l'on ne doit pas lui attribuer une importance primordiale. De plus, le passage qui le cite exhorte le croyant à se détacher des formes légales et en particulier du sabbat : « Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d'un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbat, (qui sont une ombre des choses à venir; mais le corps est du Christ). » (Colossiens 2. 17) Ainsi il ne faut absolument pas faire du sabbat ou des autres éléments judaïques un sujet de discussion ou de jugement entre les chrétiens. 

Ces choses doivent être mises maintenant au second plan dans les valeurs spirituelles car elles étaient seulement l'ombre de celles qui devaient venir. (Laissons donc les ombres pour nous attacher à la réalité, c'est-à-dire à Christ Lui-même).

Dans l'Épître aux Hébreux nous trouvons encore l'expression «repos sabbatique. » (Hébreux 4. 9). 

Comme cela sera expliqué plus loin, elle ne correspond pas au repos du septième jour, (mais à un état de repos encore futur pour Israël)  "et au repos de la foi pour le chrétien".


3. Comparaison entre le premier et le septième jour de la semaine.

La division du temps en semaines de sept jours est issue de l'oeuvre de Dieu en création. En effet elle ne s'appuie sur aucun phénomène naturel contrairement aux divisions en mois et en années.
Le premier et le dernier jour de la semaine, le dimanche et le samedi, ont une valeur symbolique et chacun d'eux caractérise une époque donnée dans les relations de Dieu avec les hommes.
Historiquement c'est le dernier jour de la semaine qui a d'abord été mis en valeur.
3.1. (Le samedi et l'époque de la loi)
On peut relever plusieurs éléments spécifiques du samedi :

a) C'est le dernier jour de la semaine. 

b) C'était le jour auquel se rapportait un commandement de la loi, le quatrième. 

c) (C'était pour Israël le jour de repos) dans le travail matériel, (précisons que le mot sabbat ne signifie pas « samedi » ou « septième jour » mais « repos » et qu'il y avait d'autres jours de sabbat que le septième jour (Lévitique 23. 30-32).

On peut établir un parallèle entre ces trois éléments et les traits caractéristiques du temps de la loi :
a) Dans un système légal, la bénédiction est toujours vue à la fin d'une période d'effort comme le repos était à la fin de la semaine de travail.
b) C'était une époque où les relations de Dieu avec les hommes étaient réglées par des commandements autoritaires pour l'accomplissement desquels l'homme ne trouvait aucune ressource en lui-même.
c) C'était enfin une époque où la bénédiction consistait avant tout en une prospérité matérielle. La vie était promise à celui qui accomplissait la loi (Lévitique 18. 5 par exemple) mais quand on parlait de vie, il s'agissait de relations heureuses avec Dieu dans le cadre des choses terrestres. 

C'était donc une communion avec le Dieu créateur ; Israël avait et aura toujours une vocation terrestre. Notons que bientôt Dieu parlera à nouveau de bénédictions terrestres quand les relations avec Israël de Christ : (le sabbat retrouvera alors normalement sa place) (seront rétablies sur la base du sang). (Ésaïe 66. 23 et Ezéchiel 46. 3).

 Le sabbat et la liberté chrétienne :

Celle-ci nous permet-elle d'observer volontairement le sabbat sans rien perdre de ce qu'apporte la grâce ?

(Non certainement pas, parce que la liberté chrétienne consiste justement à être libéré des œuvres de la loi pour servir Dieu par l'Esprit) : « Toutes choses me sont permises, mais je ne me laisserai, moi, (asservir par aucune). » (1 Corinthiens 6. 12) Toute l'épître aux Galates est là (pour condamner avec une extrême gravité ceux qui mélangent la grâce et la loi). Citons quelques versets : (Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant ; (tenez-vous donc fermes et ne soyez pas de nouveau retenus sous un joug de servitude.) (Galates 5. 1) (Je suis mort à la loi afin que je vive à Dieu) (Galates 2. 19), ce qui sous-entend  (je suis mort au sabbat afin que je vive à Dieu ; sinon je ne peux vivre à Dieu, l'aimer et le servir librement).

Encore une citation de la même épître: « Je proteste de nouveau dit l'apôtre Paul à tout homme circoncis (qu'il est tenu d'accomplir "toute la loi").(Galates 5. 3) . Pour le sabbat, nous pourrions lire tout aussi bien. (Je proteste de nouveau "à tout homme qui observe le sabbat, qu'il est tenu d'accomplir toute la loi"). Et l'apôtre Jacques ajoute : (Quiconque gardera toute la loi et faillira en un seul point "est coupable Sur tous".) (Jacques 2. 10). (Quel terrible engrenage que de vouloir ajouter un quelconque commandement légal à l'évangile de la grâce) ! L'apôtre emploie les expressions les plus fortes pour que les yeux de « ses enfants pour l'enfantement desquels il travaillait de nouveau » (Paraphrase de Galates 4. 19) soient ouverts. Puissent-ils l'être pour chacun.

(Pour l'apôtre, mélanger la loi et la grâce, c'est) :

« un évangile différent, qui n'en est pas un autre. » (Galates 1.6).
"annuler la grâce de Dieu" et la portée de la mort de Christ (Galates 2. 21).
avoir commencé "par l'Esprit et finir par la chair". (Galates 3. 3).

avoir souffert en vain pour le Seigneur (Galates 3. 4). "se remettre "sous la malédiction" (Galates 3. 10).
être retenu sous un joug de servitude (Galates 5. 1), "être déchu de la grâce" (Galates 5. 4).

L'épître aux Colossiens traite aussi abondamment cette question qui touche à la base de nos relations avec Dieu, mais nous ne désirons pas allonger. Citons seulement comme conclusion l'exemple de l'apôtre Paul parlant de la merveilleuse justice que nous avons en Christ seul :  (J'ai fait la perte de toutes choses et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ et que je sois trouvé en lui n'ayant pas ma justice qui est de la loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui est de Dieu moyennant la foi.) (Philippiens 3. 8-9) 

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