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lundi 21 juillet 2014

A propos de la critique...


Qu'est-ce que la critique ? 

C'est un jugement porté par quelqu'un qui observe, évalue, tire des conclusions et les exprime. Une critique saine est salutaire, et elle est même nécessaire, comme le montre Paul aux Corinthiens : « Que les prophètes parlent, deux ou trois, et que les autres jugent » (1 Cor. 14/29) - ici, juger, c’est littéralement discerner, exercer le don de discernement des esprits (12/10).
Mais nous devons prendre garde aux extrêmes. Un manque d'éloges peut décourager une personne, tandis qu’une abondance de compliments peut lui faire du mal. Une personne sensée émettra des critiques positives aussi bien que des critiques négatives, et elle en acceptera aussi volontiers de la part des autres. Paul et Jean, en écrivant aux assemblées, ne manquent pas de relever d’abord, si possible, quelques sujets d’approbation, avant de présenter avertissements ou exhortations.



La critique négative



« Ne murmurez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés » (Jac. 5 : 9)



« Celui qui veut aimer la vie et voir d’heureux jours, qu’il garde sa langue du mal, et ses lèvres de proférer la tromperie ; qu’il se détourne du mal et fasse le bien ; qu’il recherche la paix et qu’il la poursuive » (1 Pier.3 -10/11).

La critique négative n'est constructive que si elle est basée sur des preuves valables et si elle est exprimée avec affection. Il nous est dit : Vous qui êtes spirituels, relevez un tel homme dans un esprit de douceur, prenant garde à toi-même .
(Gal. 6/1)

Au contraire, la critique
 elle est destructrice si elle est basée sur des ouï-dire ou si elle est communiquée sans douceur, en particulier à d'autres personnes qu'à celle qui est concernée. Nous sommes exhortés à rejeter « les médisances de toute sorte » (1.Pier. 2/1). Bavarder ou parler dans le dos des autres meurtrit et détruit même. C’est un péché très commun chez de trop nombreux chrétiens.

Le « négativisme » est une maladie contagieuse. La critique négative doit être employée de manière à produire des bienfaits et non des dégâts, à construire plutôt qu'à démolir !

La critique positive


« L'inquiétude dans le cœur d'un homme l'abat, mais une bonne parole le réjouit » (Prov. 12/25).La critique positive reconnaît les efforts et les réalisations. Elle estime satisfaisant le résultat d'une action, selon le jugement de celui qui critique. Paul nous en donne un exemple dans la manière dont il s’adresse à Philémon : « J’entends parler de l’amour et de la foi que tu as envers le Seigneur Jésus et pour tous les saints… le cœur des saints est réconforté par toi, frère » (v. 5, 7). Nous avons tous besoin d'une critique positive ! Une évaluation faite par des critiques dignes de confiance, sous la forme d'éloges, d'appréciations et de remerciements, satisfait un besoin profond de notre âme. Elle est essentielle pour que nous ayons une saine image de nous-mêmes (voir Rom. 12/3) et pour que nous soyons poussés à persévérer dans les bonnes œuvres. C’est ce que fait l’apôtre Jean pour exhorter une sœur et ses enfants dans sa deuxième épître : « Je me suis beaucoup réjoui d’avoir trouvé de tes enfants qui marchent dans la vérité, comme nous en avons reçu le commandement de la part du Père. Et maintenant, ô dame, je te demande… que nous nous aimions les uns les autres ; et l’amour, c’est que nous marchions selon ses commandements » (v. 1,4-6).



La critique positive est l'élément primordial qui réconforte efficacement et nous aide à surmonter le découragement. Il est de notre devoir de motiver les gens par des paroles et des attitudes choisies avec discernement, afin de fortifier leur confiance ; il convient d’exprimer notre appréciation, non seulement pour les résultats produits mais aussi pour les efforts et la bonne volonté manifestés. Jean nous en donne encore un exemple dans la manière dont il s’adresse à Gaïus dans sa troisième épître : Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et que tu sois en bonne santé, comme ton âme prospère ; car je me suis beaucoup réjoui quand des frères sont venus et ont rendu témoignage à ta vérité, c’est-à-dire comment tu marches dans la vérité. 

Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre dire que mes enfants marchent dans la vérité. Bien-aimé, tu agis fidèlement dans tout ce que tu fais pour les frères, même ceux qui sont étrangers ; ils ont rendu témoignage à ton amour devant l’assemblée ; et tu feras bien de les accompagner d’une manière digne de Dieu… Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. (v. 2-6,11).

dimanche 20 juillet 2014

Le Tribunal de Christ sous 5 aspects...



« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. » Romains 14:10

Le terme Tribunal vient du mot « Bema » en grec, ce qui signifie un lieu élevé où l’on monte par des marches, c’est-à-dire une plateforme, une tribune qui symbolise le siège officiel d’un juge : le trône de jugement de Christ. La perspective de se présenter devant le Seigneur Jésus doit représenter pour tout chrétien un aboutissement réjouissant, une heureuse espérance.

Il est important de comprendre que le Tribunal de Christ n’a pas vocation à déterminer notre Salut, puisque nous savons que le sang de Jésus nous purifie de tous pêchés. Le salut a été acquis sur la base du sacrifice accompli par Christ. Ce sacrifice a permis que nos péchés soient effacés et que nous recevions le pardon de Dieu, la réconciliation avec Lui et une vie nouvelle implantée en nous par la Parole régénératrice de Dieu, dynamisée par la puissance de son Esprit. Cependant, il nous faudra rendre compte de nos œuvres à partir du moment où nous auront fait de Jésus notre Seigneur.

Qui sera concerné par le Tribunal de Christ ?

Tous les saints de tous les temps se retrouveront au Tribunal de Christ. En d’autres termes, seront présents tous ceux qui auront reconnu et déclaré Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur, étant devenu l’Épouse, la Bien-Aimée de Christ. A ceci, on détermine le fondement principal de la foi en Christ à travers Son œuvre sur la croix. Dès lors, il nous appartient de construire notre vie sur ce fondement et de bâtir dessus.

« Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus.
Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus Christ.
Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée;
car le jour (le Tribunal de Christ) la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. » 2 Corinthiens 3:10 à 13

« Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. » 1 Corinthiens 3:14

Dans le livre aux Corinthiens, Paul insiste sur le fait que le fondement, la pierre d’angle de l’édifice qu’est l’Eglise, c’est Jésus et rien d’autre. Notre prédication doit donc concerner Christ crucifié, Christ ressuscité et Christ qui revient.
Une fois recueillis auprès du Seigneur, tous les rachetés, sans exception, devront être «manifestés» devant le tribunal de Christ. Cette «manifestation» aura lieu avant les noces de l’Agneau.
A quel moment aura lieu ce Tribunal ?

Puisque ce moment ne concerne que les Saints en Christ, ce Tribunal interviendra après un événement qui aura permis le rassemblement des croyants : l’Enlèvement de la Vraie l’Église. Cet enlèvement des croyants doit être suivi de leur comparution devant le Tribunal de Christ, le Juste Juge. Et si Dieu est un Dieu de justice parfaite, Il est sous l’obligation divine de juger tout homme selon la façon qu’il a vécu sur la terre sous le règne souverain de son Créateur. Pour cela, il faut attendre le retour du Seigneur :

« C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. » 1 Corinthiens 4:4

« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. » Apocalypse 22:12 « Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » 2 Timothée 4:8

Quelle est la nature de ce Tribunal ?

Ce Tribunal sera gouverné par Christ, qui sera le juge :

« Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. » Jean 5:22

Le Tribunal de Christ correspond bien à un jugement, ou plutôt devrions nous dire à une évaluation. Cette évaluation concerne ceux qui servent le Seigneur, qui contribuent à l’avancement du Royaume selon les dons qu’ils ont reçu de Dieu. Nous sommes une plante qui va poussée dans le but de porter des fruits. (Ce que nous faisons sur terre a donc une portée au ciel concernant l’édifice de Dieu).

« Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » Jean 15:8

« en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître.
Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.
Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu.
Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. » 1 Corinthiens 3:7 à 10

Le chrétien sera jugé, non pas le jugement que l’on porte à ceux qui ont renié Jésus, mais une examination sur les œuvres menées sur la terre. (Chacun devra rendre compte de ce qu’il aura fait, puisque tout ce que nous faisons doit servir à Lui rendre Gloire).

Chose étonnante, le Seigneur mettra en lumière ce qui pourrait être le plus caché dans notre intérieur voir même oublié. Tous nos péchés, tous nos manquements, même les plus secrets, seront dévoilés, mis à nu dans leurs moindres détails, devant tous. Et non seulement ce que nous aurons fait sera ainsi manifesté, mais aussi ce que nous aurons été, et l’image qui apparaîtra alors sera peut-être bien différente du masque que nous nous serons donné ici-bas. Il faudra que nous soyons auparavant manifestés devant Son tribunal, afin que nous reconnaissions une fois clairement, dans la lumière de Dieu, ce que nous étions par nous-mêmes, et ce qu’étaient en réalité nos actes, nos paroles, nos pensées, tels que le Seigneur les a vus et jugés. Alors seulement nous aurons pleinement conscience de ce qu’est la grâce de Dieu

Sur quels critères seront nous jugés ?

Notre âme est sauvée, et par ceci nous devenons citoyens céleste. Pour notre corps, c’est différent. Celui-ci est le Temple de Dieu, mais étant corruptible il est assujetti au pêché. Notre vocation est alors de permettre au Saint Esprit de vaincre la chair, le corps dans un but de sanctification et de quête à devenir semblable au Christ comme durant son passage sur terre. Nos œuvres détermineront notre valeur.

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. » 2 Corinthiens 5:10

« Ne jugez donc pas avant le temps. Attendez que le Seigneur revienne. Il mettra en lumière tout ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions véritables qui animent les cœurs. » (Bible du Semeur) 1 Corinthiens 4:5

Nous serons donc jugés sur nos œuvres mais également sur les motivations de nos œuvres. Prenons l’exemple d’une bonne œuvre sur terre mais sans motivation fondée et/ou tronquée, c’est alors que Jésus mettra en lumière ce qui était caché, « les desseins du cœur ». En effet, les motivations de nos œuvres seront évalués. Bien des actes apparaîtront, à la lumière de ce tribunal, sous un jour entièrement différent de celui où nous les aurons appréciés ici-bas. Songeons en particulier à la manière selon laquelle nous aurons manifesté l’esprit et les caractères de Christ dans toute notre activité.

De quelle utilité auront les récompenses ?

Comprenons que la finalité de ce Tribunal est très positif, d’autant qu’il existera plusieurs types de récompenses : la louange de Jésus, la couronne de vie, la couronne de gloire (1 Pierre 5:4), la couronne incorruptible (1 Corinthiens 9:25), la couronne de justice (2 Timothée 4:8).

Les positions que nous aurons dans l’Éternité dépendront très certainement des œuvres que nous auront fait pour le Seigneur, et donc des récompenses reçues. C’est en ce sens que ces dernières impacteront notre position dans le Royaume éternel.

Tout ce que la lumière divine projetée sur nos vies aura manifesté produira de la louange dans nos cœurs ! Nous aurons beaucoup mieux conscience de l’étendue de cette grâce, dont nous sommes continuellement les objets. Nous apprécierons enfin à sa juste valeur l’amour, la patience, la condescendance du Seigneur à notre égard.
Le souvenir de nos nombreuses défaillances, de celles que nous avions oubliées, nous fera mieux mesurer l’immense bonté du Seigneur qui nous a rachetés et qui a porté nos péchés en son corps sur la croix, à notre place. « Tous publieront les effets de sa grâce et l’amour du Sauveur », dit un cantique.

vendredi 11 juillet 2014

La vallée de Megiddo, lieu de l’Armageddon?


Le monde a repris et continue à reprendre des termes de la Bible pour illustrer certains points. Parmi ceux-ci, il existe une sorte de « mythologie » cataclysmique autour de la fin des temps (pas spécialement basée sur les écritures de la Bible) : Armageddon, qui a notamment donné lieu à un film à succès. Ce mot est parfois même utilisé de manière non-contextuel.
Alors à quoi correspond Armageddon ? Que nous disent les Écritures ? Est-ce vraiment le territoire de la guerre ultime ?


Vallée de Méguiddo, le lieu de la guerre Armaguedon


meggido

Megiddo est une vallée située à environ 90 km au nord de Jérusalem et à 31 km au sud-ouest de la ville actuelle de Haïfa. Ce lieu connu pour être un important site archéologique, domine la Vallée de Jezreel au nord. Aujourd’hui, Megiddo est une importante jonction sur la route principale connectant le centre d’Israël avec la basse Galilée et les régions du nord.
Plan de Megiddo

Les origines de la vallée Megiddo

Megiddo est une ville biblique, l’une des plus importantes de l’ancien pays de Canaan, avant sa conquête par le peuple d’Israël. Dans la Bible, il est question de cette ville pour la première fois dans la liste des 31 rois vaincus par Josué (« …le roi de Taanac, un; le roi de Megiddo… ». Josué 12:: 21) lors de la conquête de la Terre promise. Le roi David élargit ses frontières et le roi Salomon la fortifia (1. Rois 9:15).


« Voici ce qui concerne les hommes de corvée que leva le roi Salomon pour bâtir la maison de l’Éternel et sa propre maison, Millo, et le mur de Jérusalem, Hatsor, Meguiddo et Guézer. » 1 Rois 9:15

Dans l’Antiquité, elle gardait la principale route commerciale entre l’Egypte et Damas. Il s’agissait de la ville qui dominait la plus grande plaine d’Israël, appelée la vallée de Jizréel, dans les Écritures. L’Ancien Testament rapporte qu’elle fut le théâtre de plusieurs grandes batailles. Récemment, il y a 90 ans (en septembre 1918) le général britannique, Edmund Allenby, battit les armées de l’Empire ottoman, lors de la célèbre « bataille de Megiddo », pendant la première guerre mondiale.
Un lieu de combat perpétuel


Plus de deux cents batailles ont déjà eu lieu dans cette région. La plaine de Megiddo et la plaine toute proche d’Esdraelon seront le point central de la bataille d’Armageddon qui se propagera sur toute la longueur du territoire d’Israël et parviendra jusqu’à la cité Edomite de Botsra au sud (Esaïe 63 : 1). La vallée de Meguiddo s’était déjà rendue célèbre au cours de l’histoire d’Israël à l’occasion de deux grandes victoires : la victoire de Barak sur les Cananéens (Juges 4 : 15), et la victoire de Gédéon sur les Madianites (Juges 7). Megiddo avait été aussi le théâtre de deux grandes tragédies : la mort de Saül et de ses fils (1 Samuel 31:8) et, la mort du roi Josias (2 Rois 23 : 29-30 ; 2 Chroniques 35 : 22).
A cause de ces souvenirs liés à son histoire, la vallée de Megiddo était devenue un symbole du conflit entre Dieu et les forces du mal.
D’où vient le terme « Armageddon » ?

Le mot « Armageddon » vient du mot hébreu « Har-Magedone », qui signifie « Montagne de Megiddo » ; ce mot est devenu synonyme de la future bataille au cours de laquelle Dieu interviendra et détruira les armées de l’Antéchrist, comme cela est annoncé dans la prophétie biblique (Apocalypse 16 : 16 ; 20 : 1-3, 7-10). Il y aura une multitude de gens qui seront engagés dans cette bataille, puisque toutes les nations s’y rassembleront pour combattre contre le Christ.

…les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout puissant...

Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Armageddon. Apocalypse 16:14-16
L’ultime affrontement entre le Bien et le Mal à Armageddon ? Pas sûr

Il est important de comprendre que la plus grande bataille prophétisée dans les Écritures n’aura pas forcément lieu à Armageddon. Apocalypse 16 révèle la séquence des événements. Armageddon est un lieu de « Rassemblement » des armées, juste avant la grande bataille finale. La Bible ne dit pas que cette ultime bataille se passera à Armageddon. Alors cette bataille aura t-elle lieu dans la vallée de Megiddo? Peut-être que oui, peut-être que non… Seul Dieu Sait.



Une seule chose est sûr : la victoire du Dieu Tout Puissant
Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.
Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même;
et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.
Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur.
De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout puissant.
Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu,
afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre.
Et les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. »

Apocalypse 19

Gloire à Dieu !!!


lundi 7 juillet 2014

Ce que peut cacher le nombre (666)


(C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six).
Apocalypse 13/18

Le livre de l’Apocalypse est merveilleux en ce qu’il annonce les évènements à venir et glorieux pour les saints. A travers sa Parole, Dieu nous accorde des révélations et nous ouvre le voile. Dieu ne laisse rien au hasard, et tout à une signification notamment les chiffres. Il nous aide à comprendre et analyser ses plans mais aussi ceux de l’ennemi.
Le plan du diable est de nous détourner de Dieu en ramenant l’adoration à sa personne par la séduction, l’égoïsme, le manque de pardon, l’absence d’amour…

 Son adoration trouvera son apothéose sur terre durant la grande tribulation où il aura les pleins pouvoirs sur ce monde. Mais en attendant, il agit déjà…
La symbolique du chiffre (6) : l’homme sans Dieu

Ce chiffre six pourrait être un chiffre parmi d’autres, mais on connaît trop l’attrait de Jean pour les chiffres symboliques, pour ne pas chercher une signification dans l’apocalypse. Or le chiffre 6 est souvent reçu comme l’expression de l’inachevé, de l’imperfection: il lui manque quelque chose (6=7-1) pour être le chiffre 7, chiffre de la plénitude. Dieu a créé la terre et les cieux en 6 jours, mais à cet instant l’homme n’était pas encore avec Dieu.

Plusieurs passages dans la bible démontrent la signification du chiffre 6. Il s’agit du chiffre de l’homme ayant échoué qui ne peut être en contact de Dieu. Ce chiffre imparfait vient symboliser l’homme pécheur séparé de Dieu.

Dans l’apocalypse, en disant que c’est un chiffre d’homme, Jean fait comprendre que ce n’est ni divin, ni malin, mais œuvre d’homme. Quant à la bête, tout indique que Jean symbolise l’oeuvre de destruction, de méchanceté à travers des œuvres d’homme diaboliques. Cette leçon est encore valable aujourd’hui, en dépit des affirmations satanistes: tout cela n’est qu’œuvre d’hommes.

666 = la répétition du chiffre 6

Nous avons vu précédemment que le chiffre 6 symbolise l’inachevé, l’échec, l’absence de Dieu avec l’homme. Mais pourquoi le (666)  est donc composé de trois (6) ?

Comprenons que tout être humain vivant sur terre est composé d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Le diable cherche à nous atteindre dans chacun de ces domaines. Il use de divers stratagèmes pour nous toucher et nous attaquer de différentes manières :

CORPS : alcoolisme, adultère, cigarette, violence… Ici, son but est d’entraîner la destruction du corps.

ÂME : Le siège de notre volonté, de nos sentiments, de nos émotions (en clair notre personnalité) : haine, colère, absence de pardon, égoïsme…. La lecture, les images peuvent venir détruire et souiller notre âme.

ESPRIT : Cette partie de notre « moi » qui doit être en contact avec Dieu. Le but du diable est de nous séparer du Père, il fera tout ce qu’il peut pour nous empêcher de nous en approcher. Son idée est simple : empêcher notre esprit d’être en contact avec l’Éternel.
Ainsi, un esprit tué est synonyme d’esprit endormi touchant directement l’absence de conscience.

Ainsi, nous pouvons comprendre que le 666 signifie l’attaque du diable à répétition : 3 fois (corps, âme, esprit). Le diable cherche à nous détruire.
La symbolique du chiffre (7)


Le chiffre 7 signifie quant à lui la bénédiction de Dieu celle qui a été donnée et reçue. C’est l’aboutissement de notre création par Dieu.

A l’inverse du diable qui est venu pour détruire, Jésus est venu pour nous restaurer dans chacun de nos domaines :

CORPS : Jésus est venu pour nous guérir.

ÂME : Jésus vient délivrer les captifs, briser les chaînes pour nous donner un avenir et une espérance en une vie éternelle.

ESPRIT : Jésus nous réconcilie avec le Père. Il nous permet l’accès au ciel avec la possibilité d’être en contact par la prière.

 Le péché nous maintient dans le 6. Jésus nous délivre par le 7

Cette transition entre le 6 et le 7 vient par la croix, l’œuvre ayant été faite par Jésus et permettant l’accès au salut au moyen de la Foi en Christ.

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