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lundi 28 avril 2014

Ministres de Dieu. 2.Corinthiens.6.


6.1
Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain.
6.2
Car il dit: Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
6.3
Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme.
6.4
Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses,
6.5
sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes;
6.6
par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère,
6.7
par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice;
6.8
au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques;
6.9
comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort;
6.10
comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses.

Séparation d'avec le mal

6.11
Notre bouche s'est ouverte pour vous, Corinthiens, notre coeur s'est élargi.
6.12
Vous n'êtes point à l'étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se sont rétrécies.
6.13
Rendez-nous la pareille, -je vous parle comme à mes enfants, -élargissez-vous aussi!
6.14
Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?
6.15
Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle?
6.16
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
6.17
C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
6.18
Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout puissant.

Méditons...

«Une grande patience», voilà ce qui recommande le serviteur de Dieu (c'est-à-dire chaque croyant; v. 4; ch. 12 v. 12 ). Mieux que tout discours, la manière dont Paul endurait ses épreuves démontrait la valeur de son évangile. Il souffrait pour quelque chose qui en valait la peine.

Quel homme étrange que le chrétien! Il a en quelque sorte deux faces. Aux yeux du monde, (il paraît dans l'ignominie, séducteur, inconnu,… attristé, pauvre, n'ayant rien). Et qu'est-il devant Dieu?: Véritable, bien connu, vivant, toujours joyeux, enfin possédant toutes choses (v. 8 à 10)! C'est son vrai visage.

Les exhortations qui suivent peuvent paraître étroites et sévères. Mais elles procèdent du cœur large de l'apôtre (v. 11). Le mot de séparation nous rebute, et pourtant qui dit sainteté dit séparation pour Dieu 
(Lév. 20. 26 ). 

dimanche 27 avril 2014

L'autorité du Fils de Dieu. Jean.5-19/47.






5.19
Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
5.20
Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.
5.21
Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.
5.22
Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
5.23
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.
5.24
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
5.25
En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.
5.26
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
5.27
Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme.
5.28
Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront.
5.29
Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.
5.30
Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

Les témoignages rendus à Jésus

5.31
Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai.
5.32
Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai.
5.33
Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
5.34
Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
5.35
Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
5.36
Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé.
5.37
Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,
5.38
et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.
5.39
Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
5.40
Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!
5.41
Je ne tire pas ma gloire des hommes.
5.42
Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu.
5.43
Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
5.44
Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
5.45
Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
5.46
Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.
5.47
Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?

Méditons


La haine des Juifs est l'occasion pour Jésus de révéler encore quelques-unes de ses gloires:


 1) Son travail d'amour pour ôter le péché du monde (v. 17; ch. 1 v. 29 ). En présence de la ruine de sa création, le Fils, pas plus que le Père, ne pouvait se reposer.

 2) L'affection infinie du Père pour ce Fils avec lequel Il partage toutes ses pensées (v. 20; ch. 3 v. 35) .

3) La puissance de vie qui est en Lui (v. 21, 26) par laquelle Il donne maintenant la vie éternelle à ceux qui croient en Lui (v. 24). Il exercera cette puissance dans une heure encore à venir pour la résurrection des morts (v. 28, 29).

4) Le jugement qui Lui a été donné en sa qualité de Fils de l'homme (v. 22, 27).

 5) Enfin, aux v. 19 et 30 , son obéissance! Quelle valeur elle prend quand elle est réalisée précisément par Celui qui a droit Lui-même à l'obéissance de toute créature (v. 23)!

Si le Seigneur parle de ses propres gloires c'est parce qu'elles sont étroitement liées à celles de son Père. Ne pas honorer le Fils, c'est offenser Celui qui l'a envoyé (v. 23; voir 1 Jean 2. 23 ).

En présence de toutes les perfections de notre Sauveur, nous ne pouvons qu’être nous aussi dans l'admiration (v. 20 fin) et dans l'adoration.

vendredi 25 avril 2014

Épreuves, endurance, accomplissement. Jacques.1






1.1
Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut!
1.2
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
1.3
sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.
1.4
Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.

Prier pour la sagesse

1.5
Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.
1.6
Mais qu'il l'a demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre.
1.7
Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur:
1.8
c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.

Le pauvre et le riche

1.9
Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation.
1.10
Que le riche, au contraire, se glorifie de son humiliation; car il passera comme la fleur de l'herbe.
1.11
Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu: ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.

Les épreuves

1.12
Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment.
1.13
Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne.
1.14
Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.
1.15
Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort.
1.16
Nous vous y trompez pas, mes frères bien-aimés:
1.17
toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation.
1.18
Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures.

Ecouter ne suffit pas

1.19
Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère;
1.20
car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu.
1.21
C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été planté en vous, et qui peut sauver vos âmes.
1.22
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
1.23
Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel,
1.24
et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était.
1.25
Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité.
1.26
Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine.
1.27
La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.

Méditons...


Jacques s'adresse à ses frères, chrétiens sortis du judaïsme dont ils n'ont pas encore abandonné toutes les attaches. Il les invite à considérer l'épreuve comme une parfaite joie: deux mots qui à première vue s'accordent mal ensemble. Pourtant, parmi les chrétiens hébreux certains l'avaient réalisé (Héb. 10. 34 ). Et cette expérience rejoint la déclaration de Paul: «Nous nous glorifions dans les afflictions sachant que l'affliction produit (cultive) la patience» (Rom. 5. 3 ; comp. Col. 1. 11 ). Autre contradiction apparente: tandis que la patience implique l'attente de ce qu'on ne possède pas encore, Jacques ajoute: «ne manquant de rien». Ce qui peut nous faire vraiment défaut, ce ne sont pas les biens terrestres, c'est la sagesse. Alors demandons-la au Seigneur, à l'exemple du jeune Salomon (1 Rois 3. 9 ).


Même pauvre, un chrétien ne manque de rien puisqu'il a Jésus. Et le riche peut se réjouir dans son humiliation en communion avec Celui qui s'est anéanti et abaissé Lui-même jusqu'à la mort de la croix. Irions-nous envier ceux qui passeront comme la fleur de l'herbe? Ayons en vue la couronne de vie. Elle récompensera ceux qui auront enduré l'épreuve avec patience, autrement dit ceux qui aiment le Seigneur (fin du v. 12).

Dans les v. 2 et 12 , le mot tentation signifie l'épreuve qui vient du dehors. Dieu nous la dispense pour notre bien et finalement notre joie. Au v. 13, être tenté a un sens différent: il suppose le mal. On est amorcé intérieurement par ses convoitises. De cela, comment Dieu serait-Il la cause? Rien de ténébreux ne peut descendre du «Père des lumières (comp. 1 Jean 1. 5 ). Celui qui nous a envoyé son propre Fils nous donne avec Lui «tout don parfait» (Rom. 8. 32 ). La source du mal est en nous: mauvaises pensées, dont les filles s'appelleront mauvaises paroles et mauvaises actions. Mais il ne suffit pas d'en être conscient. Nous risquons de ressembler à quelqu'un qui constaterait sa malpropreté dans un miroir et n'irait pas ensuite se laver. La Parole de Dieu est ce miroir. Elle montre à l'homme ce qu'il est; elle lui apprend ce qu’est faire le bien (ch. 4 v. 17 ), elle ne peut le faire à sa place.

En quoi consiste le seul «service religieux» reconnu par Dieu le Père? Pas dans les vaines cérémonies que les hommes appellent «la religion». Il découle de la double position dans laquelle le Seigneur a laissé les siens:Dans le monde, et c'est le dévouement de l'amour. Pas du monde, c'est donc pour nous en conserver purs (v. 27; Jean 17. 11, 14, 16 ).

jeudi 24 avril 2014

Jésus et la Samaritaine. "Jean.4".




4.1
Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
4.2
Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.
4.3
Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
4.4
Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,
4.5
il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
4.6
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.
4.7
Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit:Donne-moi à boire.
4.8
Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
4.9
La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -
4.10
Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
4.11
Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive?
4.12
Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux?
4.13
Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif;
4.14
mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
4.15
La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
4.16
Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
4.17
La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari.
4.18
Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
4.19
Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
4.20
Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
4.21
Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
4.22
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
4.23
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
4.24
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
4.25
La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
4.26
Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.
4.27
Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle?
4.28
Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens:
4.29
Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ?
4.30
Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
4.31
Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange.
4.32
Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
4.33
Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?
4.34
Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.
4.35
Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
4.36
Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
4.37
Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
4.38
Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
4.39
Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait.
4.40
Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.
4.41
Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole;
4.42
et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.

Méditons...

Ce n'est pas seulement pour des gens estimés, comme Nicodème, que Dieu a donné son Fils unique. Ce merveilleux «don de Dieu» (v. 10) a été fait gratuitement aux pécheurs les plus misérables. Quel tableau nous avons ici! Dans son abaissement inconcevable, le Fils de Dieu est assis sur le bord de ce puits, vraiment homme, éprouvant la fatigue et la soif. Et pourtant Il ne pense qu'au salut de sa créature. Une femme s'approche, et voyez comment Jésus s'y prend pour gagner sa confiance. Il lui demande un service, et se met à sa portée en lui parlant de ce qu'elle connaît. Avide de trouver le bonheur, cette femme a bu à bien des eaux décevantes dans ce monde. Elle a cherché ce bonheur auprès de cinq maris. Toujours elle a eu «de nouveau soif». Mais le Sauveur connaît pour elle une «eau vive» dont Il est Lui-même la source (v. 10, 13, 14; comp. Jér. 2. 13, 18 et 17. 13 ). Sans en comprendre la nature, la Samaritaine s'attend à Lui pour recevoir ce don extraordinaire. Toutefois il est nécessaire que le Seigneur mette d'abord le doigt sur ce qui n'est pas en règle dans la vie de cette femme (v. 16 à 18). Car on ne peut être heureux tant que la lumière de Dieu n'a pas pénétré dans la conscience. La grâce en Jésus est inséparable de la vérité (ch. 1 v. 17 ).


Le tout premier enseignement du Seigneur à cette pauvre Samaritaine concerne non pas sa conduite, mais l'adoration, excellente fonction qui est celle de tous les croyants. Où,quand et comment la louange doit-elle être présentée? La religion de formes et de cérémonies étant mise de côté, l'heure était venue — et elle est maintenant — d'un culte en esprit et en vérité. À qui et par qui doit-il être rendu? Non plus à l'Éternel, le Dieu d'Israël, mais au Père, selon la relation toute nouvelle qui est celle des enfants de Dieu. C'est à eux qu'il appartient dorénavant de présenter la louange. Ils sont appelés de vrais adorateurs. Vous qui avez été cherchés dans ce but, allez-vous priver le Seigneur du fruit de son travail?

Toute à ce qu'elle vient d'entendre, la femme abandonne sa cruche et se hâte d'aller faire connaître dans la ville Celui qu'elle a rencontré. Quant aux disciples, ils montrent leur incapacité d'entrer dans les pensées de leur Maître. Ses forces et ses joies, Jésus les puisait dans la communion de son Père (v. 34), et dans les perspectives qui étaient devant Lui. Déjà Il discernait la moisson future: la multitude de ceux qu'Il allait racheter (v. 35; comp. Ps. 126. 6 ).

samedi 19 avril 2014

Les propagateurs de faux enseignements. Jude


1.1
Jude, serviteur de Jésus Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus Christ:
1.2
que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées!
1.3
Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.
1.4
Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus Christ.
1.5
Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays d'Égypte, fit ensuite périr les incrédules;
1.6
qu'il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure;
1.7
que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel.
1.8
Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l'autorité et injurient les gloires.
1.9
Or, l'archange Michel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!
1.10
Eux, au contraire, ils parlent d'une manière injurieuse de ce qu'ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu'ils savent naturellement comme les brutes.
1.11
Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l'égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré.
1.12
Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents; des arbres d'automne sans fruits, deux fois morts, déracinés;
1.13
des vagues furieuses de la mer, rejetant l'écume de leurs impuretés; des astres errants, auxquels l'obscurité des ténèbres est réservée pour l'éternité.
1.14
C'est aussi pour eux qu'Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades,
1.15
pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu'ont proférées contre lui des pécheurs impies.
1.16
Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d'intérêt.
1.17
Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d'avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus Christ.
1.18
Ils vous disaient qu'au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies;
1.19
ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n'ayant pas l'esprit.
1.20
Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint Esprit,
1.21
maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle.
1.22
Reprenez les uns, ceux qui contestent;
1.23
sauvez-en d'autres en les arrachant du feu; et pour d'autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair.
1.24
Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse,
1.25
à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen!

Méditons...


Une trompette peut résonner pour le seul plaisir de ceux qui l'écoutent. Mais il arrive qu'elle doive retentir pour stimuler des combattants. Jude aurait aimé entretenir ses frères des sujets les plus édifiants. Hélas, devant les progrès du mal qui déjà s'insinuait «parmi les fidèles», son service, véritable cri d'alarme, se borne à leur enjoindre de combattre coûte que coûte pour la vérité. Combien d'enfants de Dieu à qui il est nécessaire de rappeler encore et toujours l'ABC de la vérité chrétienne, alors que l'Esprit voudrait les occuper de bénédictions plus hautes (Héb. 5. 12 )! «Vous qui une fois saviez tout…». Avons-nous fait quelques progrès, ou au contraire reculé depuis notre conversion?

Comme la 2ème épître de Pierre, celle de Jude se sert d'exemples solennels de l'Ancien Testament pour nous dépeindre l'apostasie morale des derniers jours. Deux traits la caractérisent: l'abandon de la grâce, changée en dissolution, et le mépris de l'autorité sous toutes ses formes (2 Pier. 2. 10, 11 ). Cette dernière tendance s'affirme déjà dans les familles, dans les écoles, dans la vie sociale et professionnelle. Mais comment un enfant qui n'est pas soumis à ses parents acceptera-t-il plus tard l'autorité du Seigneur?Il faut arriver à l'avant-dernier livre de la Bible pour apprendre ce que Dieu avait révélé à l'occasion du déluge. La prophétie d'Énoch contemple le Seigneur revenant avec ses saints pour le jugement des impies. Tous les pécheurs rendront compte alors de toutes leurs œuvres et de toutes leurs paroles de provocation, sans oublier leurs murmures. Car ces gens sont «des murmurateurs, se plaignant de leur sort…» (1 Cor. 10. 10). Preuve que l'impiété et la satisfaction des convoitises ne rendent pas heureux! Veillons à ne pas être nous aussi des ingrats, mécontents de la part que le Seigneur nous a faite. «Mais vous bien-aimés…!». Au milieu des pires développements du mal, il existe toujours une ligne de conduite pour le fidèle: édification mutuelle, prière, attente du Seigneur, soins fraternels. Le Saint Esprit, Dieu le Père, et notre Seigneur Jésus Christ, sont nommés ensemble comme pour nous assurer que, du côté divin, rien ne peut nous manquer (v. 20, 21). Si nous bronchons (v. 24), nous ne devons nous en prendre qu'à nous. Bien qu'étant «conservés en Jésus Christ» (v. 1; Jean 6. 39 ), nous avons nous-mêmes à nous conserver dans la jouissance de l'amour de Dieu (v. 21). Oui, goûtons dès à présent cette «abondance de joie» et rendons à notre Dieu Sauveur l'hommage et l'adoration.

vendredi 18 avril 2014

Jésus-Christ supérieur, a Moise, et a Josué. Hébreux.13.




3.1
C'est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l'apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons,
3.2
Jésus, qui a été fidèle à celui qui l'a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison.
3.3
Car il a été jugé digne d'une gloire d'autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d'honneur que la maison même.
3.4
Chaque maison est construite par quelqu'un, mais celui qui a construit toutes choses, c'est Dieu.
3.5
Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé;
3.6
mais Christ l'est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c'est nous, pourvu que nous retenions jusqu'à la fin la ferme confiance et l'espérance dont nous nous glorifions.
3.7
C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
3.8
N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert,
3.9
Où vos pères me tentèrent, Pour m'éprouver, et ils virent mes oeuvres Pendant quarante ans.
3.10
Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis: Ils ont toujours un coeur qui s'égare. Ils n'ont pas connu mes voies.
3.11
Je jurai donc dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos!
3.12
Prenez garde, frère, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.
3.13
Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire: Aujourd'hui! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché.
3.14
Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement,
3.15
pendant qu'il est dit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte.
3.16
Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l'avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d'Égypte sous la conduite de Moïse?
3.17
Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert?
3.18
Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi?
3.19
Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.

Méditons...

L'épître aux Hébreux a été appelée «l'épître des cieux ouverts». Et qui contemplons-nous dans les cieux ? Jésus, à la fois apôtre  c'est-à-dire le porte-parole de Dieu aux hommes  et souverain sacrificateur: le porte-parole des hommes devant Dieu. Écrivant aux chrétiens hébreux, l'auteur va montrer en s'appuyant sur leur histoire comment Jésus réunit et surpasse dans sa personne les gloires que vénéraient les Juifs: celles de Moïse (ch. 3), de Josué (ch. 4),d'Aaron (ch. 5)… Mais nous ne pouvons apprendre à connaître le Seigneur sans découvrir par contraste la perversité du cœur naturel. Dieu le nomme «un méchant cœur d'incrédulité» et nous rappelle qu'il est à l'origine de toutes nos misères. «Ils s'égarent toujours dans leur cœur», déclare le v. 10 (comp. Marc 7. 21 ). C'est pourquoi quiconque entend la voix du Seigneur (et qui oserait dire qu'il ne l'a jamais entendue?) est invité solennellement par trois fois à ne pas endurcir son cœur (v. 7, 15; ch. 4 v. 7 ). Nous limitons généralement cette exhortation à l'évangile de la croix. Mais nous qui sommes chrétiens, n'avons-nous pas chaque jour l'occasion d'entendre la voix du Seigneur dans sa Parole? Soyons gardés de toute forme d'endurcissement, quelles que soient aujourd'hui pour nous Ses exigences!



Le repos de Dieu au septième jour, après l'œuvre de la création, fut bientôt troublé par le péché de l'homme. Et, depuis lors «jusqu'à maintenant», le travail du Père avec celui du Fils n'a plus cessé pour la rédemption (Jean 5. 17 ). Mais nous apprenons ici:

1° Que Dieu a toujours en vue Son repos.

2° Que celui-ci est à venir et ne se confond pas avec l'établissement du peuple en Canaan sous Josué. Israël jouira du repos sur la terre du millénium, et l'Église le goûtera dans la gloire céleste.

3° Que, si Dieu veut partager son repos avec sa créature, tous cependant n'y entreront pas.

mardi 15 avril 2014

Le Seigneur attend l'heure de vous faire grâce. Es.30-18/22.








30.18
Cependant l'Éternel désire vous faire grâce, Et il se lèvera pour vous faire miséricorde; Car l'Éternel est un Dieu juste: Heureux tous ceux qui espèrent en lui!
30.19
Oui, peuple de Sion, habitant de Jérusalem, Tu ne pleureras plus! Il te fera grâce, quand tu crieras; Dès qu'il aura entendu, il t'exaucera.
30.20
Le Seigneur vous donnera du pain dans l'angoisse, Et de l'eau dans la détresse; Ceux qui t'instruisent ne se cacheront plus, Mais tes yeux verront ceux qui t'instruisent.
30.21
Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche.
30.22
Vous tiendrez pour souillés l'argent qui recouvre vos idoles, Et l'or dont elles sont revêtues; Tu en disperseras les débris comme une impureté: Hors d'ici! leur diras-tu.

Méditons...

Il faut se tenir en repos au lieu de s'agiter. De plus «la tranquillité et… la confiance» sont des conditions nécessaires pour percevoir les directions du Seigneur: Que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles (c'est personnel) entendront une parole derrière toi, disant: c'est ici le chemin, marchez-y (v. 21). Voix fidèle, voix familière, combien de fois ne nous sommes-nous pas égarés pour avoir négligé d'y apporter l'attention de notre cœur (Prov. 5. 12-14 )!

lundi 14 avril 2014

Quel rapport les œufs colorés et les lapins ont-ils avec la mort du Christ et Sa résurrection ?



Vous savez qu’un lapin ne pond pas d’œufs ! Quel serait le point commun entre ces symboles ? Les lapins sont réputés pour être très prolifiques et les œufs sont considérés comme étant un symbole de fertilité.
Quel lien y a-t-il donc entre la fertilité et les Pâques ? La plupart des gens qui célèbrent cette fête, ignorent que les Pâques ne sont absolument pas bibliques mais tirent leur origine des célébrations pré-chrétiennes de la fécondité au printemps, consacrées à des déesses païennes telles qu’Ishtar, Astarté et Ostara qui ont donné le mot « Easter » (les Pâques) en anglais. 
Les Écritures condamnent les rituels religieux observés le matin des Pâques face au soleil levant, mais la plupart de ceux qui les pratiquent l’ignorent. Nous lisons dans Ézéchiel 8 :14-16 que des Israélites « pleuraient Thammuz », tournés vers le soleil levant pour l’adorer, une pratique que Dieu a en abomination.
 (Nous avons simplement “christianisé” une coutume païenne ), diront peut-être certains. Mais qu’en pense Dieu ? « N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10 :2), le commandement est très simple et direct. Le prophète Jérémie poursuit en décrivant les idoles artisanales en bois et il démontre que Dieu ne veut pas être adoré selon des traditions païennes.
Dieu demande-t-Il aux chrétiens de L’adorer le dimanche des Pâques ? Vous serez peut-être surpris, mais vous ne trouverez aucune mention dans la Bible sur le culte du dimanche des Pâques, ni aucun commandement de pratiquer une telle adoration à notre à notre époque.
Vous savez que le Christ est mort et fut mis dans le sépulcre  peu avant le coucher du soleil du mercredi, soit juste avant le début "d’un sabbat annuel", pas hebdomadaire, le premier jour de la Fête des pains sans levain (voir Lévitique 23:6).
 Les Écritures affirment que Jésus resta trois jours et trois nuits dans le tombeau soit "72 heures"  ce qui signifie qu’Il ressuscita avant le coucher du soleil du samedi ! Lorsque les femmes arrivèrent au tombeau le dimanche matin, Il était déjà ressuscité (Matthieu 28 :1-8) !
Lorsque les scribes et les pharisiens demandèrent au Christ un signe pour prouver qu’Il était le Messie, Il répondit qu’Il leur donnerait « celui du prophète Jonas » en ajoutant qu’il n’y en aurait pas d’autre (Matthieu 12 :39 ; Jean 2 :19). Le Christ devait donc rester dans la tombe aussi longtemps que Jonas l’avait été dans le ventre d’un grand poisson, c’est-à-dire trois jours et trois nuits. Par conséquent, la tradition du « vendredi saint », apparue plus tard, n’a aucun fondement biblique, car si la mise au sépulcre avait eu lieu un vendredi, le Christ aurait dû y rester jusqu'au lundi soir, mais les Écritures affirment que le tombeau était déjà vide lorsque les femmes arrivèrent le dimanche matin.

Si le dimanche des Pâques est une fausse tradition, et si les chrétiens ne doivent pas imiter les voies des cultures païennes autour d’eux, comment devrions-nous commémorer le sacrifice du Christ ? Une fois encore, les Écritures nous donnent la réponse. L’apôtre Paul dit aux chrétiens à Corinthe : « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5 :7). Lors du dernier repas pascal qu’Il prit avec Ses disciples, le Christ institua les nouveaux symboles du pain et du vin représentant Son corps et Son sang (Matthieu 26 :26-28). Paul rappela aux Corinthiens que la célébration de la Pâque est la commémoration annuelle du sacrifice du Christ. « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens.11 :23-26).
Le corps du Christ a été rompu pour notre guérison physique (Esaïe 53 :5), et Son sang versé pour le pardon de nos péchés (Matthieu 26 :28). Les chrétiens ne devraient donc pas célébrer une fête non chrétienne qui met en scène des lapins, des œufs et d’autres symboles de la fertilité tirés du paganisme. 
Mais il leur faut observer la Pâque, telle que commandée par le Christ et les apôtres, en tant que véritable mémorial de Son sacrifice.

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