Un passage de l’épître aux Romains confirme que le Seigneur ne peut revenir avant que le dernier des élus ait été sauvé. «Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude (ou la totalité) des nations soit entrée (c’est-à-dire sauvée)» (Rom. 11:25). Tant que ce chiffre total n’est pas atteint, le temps de la grâce ne peut prendre fin et, par conséquent, le Seigneur use de patience. Mais sitôt que le dernier élu aura été sauvé, il ne retardera pas son retour d’un seul instant.
Cependant cette plénitude ou, si l’on préfère, ce total, ne nous est pas connu. Seul Dieu l’a établi (Marc 13:32). Et même si nous le connaissions, nous ne pourrions le calculer, car nous serions bien incapables de déterminer le nombre des âmes sauvées au cours des siècles passés, sans parler des vivants. Parmi eux, nous en compterions peut-être qui n’ont pas la vie de Dieu, malgré une apparence de piété, telles les vierges folles qui possédaient bien des lampes, mais point d’huile dans leurs vaisseaux. Ou bien refuserions-nous d’inclure dans notre statistique des rachetés que le Seigneur connaît comme étant à lui, mais dans le coeur desquels nous ne pouvons lire. Songeons, par exemple, au résidu fidèle de Thyatire, auquel le Seigneur déclare : «Je ne vous impose pas d’autre charge ; mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu'à ce que je vienne» (Apoc. 2:24).
Pourtant, nous savons avec une entière certitude que le temps de la grâce touche à sa fin. En effet, nous assistons, depuis quelques années, à des événements qui sont autant de signes précurseurs de la venue prochaine de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur. Certes, et il convient d’y insister, la Parole ne nous annonce aucun fait devant précéder ce jour bienheureux. Toutefois, les signes auxquels nous faisons allusion sont reliés si manifestement à des événements prophétiques qui se produiront après l’enlèvement des saints, que ceux-ci ne sauraient les ignorer. Il s’agit notamment du retour des Juifs en Palestine, du développement de l’esprit de l’Antichrist dans le monde et des efforts visant à unir les États en groupes préparant ceux qui se constitueront à la fin des temps. Mais, encore une fois, ces faits, si solennels soient-ils, ne nous permettent pas de fixer la date du retour de Christ.
Qu’il nous suffise donc de savoir que Dieu a fixé cette date avec précision et que si l’attente nous parait longue, le délai en est fort bref. C’est pourquoi la Parole insiste à plusieurs reprises sur l’imminence de la venue de Christ et nous exhorte à l’attendre à chaque instant. «Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien» (Phil. 4:6). «Encore très peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas» (Héb. 10:37). «Vous aussi, usez de patience ; affermissez vos coeurs, car la venue du Seigneur est proche» (Jacques 5:8). «Mais la fin de toutes choses s’est approchée» (1 Pierre 4:7). «Petits enfants, c’est la dernière heure» (1 Jean 2:18). «Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche !» (Apoc. 1:3). «Voici, je viens bientôt... Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; le temps est proche... Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt» (Apoc. 22:7, 10, 20).
Sommes-nous disposés à nous écrier avec sincérité : «Amen ; viens, Seigneur Jésus !» ? Attendons-nous réellement ce jour et le hâtons-nous par notre dévouement au service du Seigneur ? (2 Pierre 3:12). Puisse la perspective de le voir bientôt nous consoler dans nos épreuves et stimuler notre foi et notre zèle pour lui, de manière que nous soyons prêts à l’accueillir quand il viendra !
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