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mercredi 4 décembre 2013

Le Fils de l'homme est maître du sabbat "suite..."



Maître du sabbat

Donc nous avons vu que Jésus est le maître de David. Il est aussi le maître du temple. Troisièmement, Jésus est le maître du sabbat. Nous pouvons le lire au v. 8. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. "Jésus est plus grand que le sabbat". Encore une fois, prenons le temps de réfléchir sur cette déclaration. Voilà une autre affirmation "à vous couper le souffle". Elle implique que Jésus est plus grand que la loi, puisque le sabbat fait partie de la loi. Qui peut être le maître de la loi de Dieu?

Jésus nous révèle dans cette affirmation qu’il est le maître de la loi dans le sens qu’il est à l’origine de la loi. Personne ne peut dire qu’il est le maître de la loi de Dieu "à moins d’être Dieu lui-même". Et c’est exactement ce que nous remarquons dans le Sermon sur la Montagne. Dans cet enseignement, Jésus répète maintes et maintes fois, "Vous avez entendu qu’il a été dit … mais moi, je vous dis…" Seul le Seigneur Jésus pouvait prononcer ces paroles parce qu’il est Dieu. Et parce qu’il est Dieu, il pouvait faire ces déclarations avec la même autorité que l’Auteur de la loi.

"Le Fils de l’homme est maître. Il est le maître de David. Il est le maître du temple. Il est le maître du sabbat". Pouvez-vous apercevoir maintenant la gloire de Jésus dans ce passage? Le monde ne la voit pas. Le monde ne reconnaît pas Jésus comme étant le Seigneur de l’univers, tout comme David n’était pas encore reconnu comme étant le roi d’Israël même si Dieu l’avait déjà oint pour succéder à Saül. Mais un jour, David devint le roi d’Israël. Et le jour est proche quand Jésus deviendra le Maître de ce monde. La Bible nous dit qu’un jour, tous genoux de ce monde fléchiront devant Jésus. Toute bouche proclamera que Jésus est Maître.

Ce processus a déjà été mis en branle. En tant que disciples du Christ, nous jouons un rôle crucial dans le déroulement des événements. Car si vous êtes vraiment un serviteur du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs, le monde vous remarquera. Votre personne devrait dégager une certaine fragrance céleste, une étrange gloire et majesté provenant du ciel. "Vous devenez l’agent que Dieu utilise pour attirer les hommes vers lui".

Comme je l’ai mentionné précédemment dans cette leçon, les disciples de Jésus se sont fait remarquer. Il y avait chez ces hommes ordinaires quelque chose qui faisait penser à Jésus. Et cette fragrance céleste tire son origine d’une profonde communion avec Jésus. J’aimerais vous parler davantage de cette communion avec le Seigneur et de ce qu’on entend par communier avec lui en esprit.

Faire contact avec Dieu

On pourrait classer nos contacts interpersonnels selon quatre catégories. Il y a d’abord le contact physique. Lorsque vous serrez la main de quelqu’un, vous faites un contact physique avec cette personne. Puis, il y a aussi le contact mental. Vous faites l’expérience d’un contact mental lorsque vous discutez d’un sujet avec une autre personne. Ensuite, il y a le contact émotif. Quand votre enfant vous annonce avec excitation la réussite de ses examens, et que vous ressentez le même enthousiasme, vous venez de faire un contact émotif avec votre enfant. Évidemment, tous ces types de contact peuvent survenir simultanément. En dernier lieu, il y a le contact spirituel. Voilà une sorte de contact avec laquelle nous sommes moins familiers. Qu’est-ce que le contact spirituel? Avec qui peut-on avoir un contact spirituel?

Vous savez, l’être humain, au début de sa vie, est un être presque essentiellement physique. Il a surtout besoin de manger et de dormir. Puis, à mesure qu’il grandit, les aspects "mental" et "émotif" de sa personne commencent à s’exprimer. Il regarde les doigts de sa main. Il reconnaît ses parents. Il rit lorsque vous riez. Avec le temps, sa personnalité commence à prendre forme.

Le développement spirituel du croyant suit la même progression. Notre croissance spirituelle débute le jour où nous sommes nés de nouveau, lorsque notre âme reçoit la vie du Christ. C’est alors que nous commençons à communiquer avec Dieu. Il est évident qu’au début, Dieu ne s’attend pas à un discours de votre part. Vous commencez avec des choses élémentaires. Au début, vous faites quelques bruits avec votre bouche. Par la suite, vous êtes capables de prononcer certains mots. "Le cœur de Dieu va bondir de joie au seul fait de vous entendre dire, Abba, Père". Tous ceux qui ont des enfants savent de quoi je parle.  N’était-ce pas votre réaction quand vous avez entendu votre enfant dire pour la première fois, "Papa" ou "Maman"? Le contact spirituel s’effectue entre le cœur du croyant et le cœur de Dieu. Nous n’avons pas à nous adresser à Dieu par un discours. Dites ce que vous avez à dire du plus profond de votre cœur, ne serait-ce qu’un mot, et Dieu sera absolument ravi de vous écouter.

Sans vouloir se montrer trop dogmatique, "on pourrait dire que le contact physique s’applique à mon corps. Le contact mental s’applique à mon intelligence. Le contact émotif se rapporte à mon cœur. Et le contact spirituel touche mon esprit". Lorsque nous prions Dieu, tous ces différents types de contact peuvent entrer en action en même temps, "l’esprit de l’homme étant probablement la portion la plus active à ce moment-là".

mardi 3 décembre 2013

le Fils de l'homme maître su sabbat "suite..."


Plus grand que le temple

Donc, ce premier point révèle la gloire du Christ "en montrant que Jésus est le Seigneur du roi David". Le deuxième point est encore plus explicite. Il avance l’affirmation selon laquelle Jésus est le Seigneur du temple de Dieu. Si nous lisons les versets 5-6 correctement, nous devons inévitablement arriver à cette conclusion. Écoutez à nouveau ces deux versets.

Matthieu 12.5. Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables?
6 "Mais je vous le dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple".

J’aimerais que vous preniez note d’un mot en particulier dans ce passage. Jésus dit au v. 6, Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Il ne dit pas, "Quelqu'un de plus grand que le temple", même si certaines traductions le présentent de cette façon. Dans le texte grec, le mot traduit par "quelque chose" correspond à un mot neutre. Il n’est ni masculin, ni féminin. Alors la question suivante se pose : quel est ce "quelque chose" qui est plus grand que le temple? Certains commentateurs bibliques affirment qu’il s’agit de Jésus lui-même. C’est pourquoi ils vont préférer les traductions qui parlent de "quelqu'un’" Ainsi, dans la Bible Ostervald, nous pouvons lire cette traduction : …il y a ici quelqu'un qui est plus grand que le temple.

Il n’y a pas d’erreur à dire que ce "quelque chose"correspond à la personne de Jésus. Mais cette interprétation n’est pas assez précise. Lorsqu’on étudie sérieusement la Bible, on doit le fait avec minutie en analysant le texte biblique dans les moindres détails. Autrement nous risquons de diluer la richesse du message de Dieu.

La langue grecque comporte évidemment le genre masculin. Si la Parole de Dieu voulait tout simplement énoncer que la personne du Christ est plus grande que le temple, alors elle aurait utilisé un mot masculin, et non pas un mot dont le genre est neutre. Si le terme est neutre, il doit y avoir une raison. Quelle est cette raison?

 Le Seigneur Jésus n’a pas choisi ce mot par hasard. En utilisant le neutre, il voulait désigner très précisément quelque chose. Il parlait de son corps. Voyez-vous, le mot "corps"en grec, est un nom neutre. Or en Jean 2.19, Jésus dit une phrase dans laquelle il utilise le mot "temple" pour désigner "son corps". Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Deux versets plus loin, nous lisons l’explication selon laquelle Jésus parlait du temple de son corps (Jean 2.21). Le corps de Jésus allait "être crucifié". Mais au troisième jour, il se relèvera de la mort.

Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Le temple constituait le centre de toute l’activité religieuse d’Israël. C’était un endroit privilégié de communion avec Dieu et plus particulièrement de réconciliation avec lui par l’expiation des péchés. Jésus fait ici cette frappante déclaration en affirmant qu’il est plus grand que le temple. Comment peut-il être plus grand que le temple? Parce que le sang des boucs et des taureaux qu’on sacrifiait à l’intérieur du temple ne pouvait pas entraîner l’expiation des péchés du monde. C’est pourquoi Hébreux 10 nous dit que Tout sacrificateur se tient à son poste chaque jour pour faire son service et offrir souvent les mêmes sacrifices (Hébreux 10.11)… et qu’il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés (Hébreux 10.4). Mais maintenant la situation n’est plus la même. Le Seigneur Jésus, avec le sang qui a coulé du temple de son corps, vient effacer les péchés de l’homme. En Hébreux 10.10, nous lisons que c’est en vertu de cette volonté (la volonté de Dieu) que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. C’est pourquoi Jésus est plus grand que le temple. C’est pourquoi Jésus est le Maître du temple.

A suivre : Maître du sabbat...

lundi 2 décembre 2013

Le Fils de l'homme est maître du sabbat "suite..."


Jésus comparé à David

Lorsque les pharisiens ont accusé les disciples de Jésus d’avoir transgressé les règles concernant le sabbat, Jésus n’a pas attendu pour leur donner une réponse. Voici ce qu’on lit aux versets 3-4.

Matthieu 12.3. 3 Mais il leur dit, N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui;
4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls?

Jésus rapporte un incident de l’A.T dans lequel "David et ses hommes ont mangé du pain consacré à Dieu dont seuls les sacrificateurs avaient le droit de se nourrir". Vous pouvez lire les détails de cette histoire en 1Samuel 21. Jésus soulève cette observation dans un but très précis. En effet, ce passage devient la base d’une comparaison entre le Christ et David, puis entre nous et les disciples. Dans cette histoire de pain consacré, il faut bien comprendre que l’action de David ne justifie pas nécessairement une action similaire de notre part. Le fait que David n’ait pas été réprimandé pour avoir mangé des pains de l’offrande ne signifie pas automatiquement que n’importe qui peut désormais manger de ces pains.

Essayons de retourner dans le contexte des événements décrits en 1Samuel 21. Le prophète Samuel venait d’obéir à la requête de Dieu en oignant David, celui que Dieu a désigné pour devenir le prochain roi d’Israël. Il faut bien comprendre que David n’était pas encore le roi. Saül était toujours à la gouverne du pays. "Mais Dieu avait déjà pris sa décision de ne plus reconnaître Saül comme étant le roi". Sa désobéissance a forcé Dieu à le tenir à l’écart. C’était une période de transition pour la royauté d’Israël. Les dés étaient jetés et ce n’était plus qu’une question de temps avant l’accession de David au trône.

Mais pour le moment, David se trouvait dans une situation pénible. Pourchassé par Saül, il vivait en réprouvé. Il devait se cacher, tel un fugitif, dans les montagnes et dans les cavernes afin d’échapper à Saül et à son armée. David n’avait pas d’autre choix que de se terrer. C’était une question de vie ou de mort. Il est intéressant de noter que Dieu, avant de faire de David le roi officiel d’Israël, ait laissé son serviteur aux prises avec de nombreuses tribulations pendant plusieurs années. Cette période de souffrance a permis à David de réfléchir sur son sort et d’écrire plusieurs des magnifiques psaumes retrouvés dans la Bible.

Remarquez maintenant cette comparaison entre David et le Christ. En ce temps-là, David était un réfugié qui devait se dissimuler dans les montagnes. Au moment où Jésus avait une présence physique sur terre, il menait à bien sa mission en prêchant la Bonne Nouvelle. Mais le monde ne l’a pas reconnu. "À bien des égards, Jésus était comme un exilé, méprisé et rejeté par les hommes. Jésus est aussi celui que Dieu a oint et pourtant, méprisé et rejeté par les hommes". Saül et ses hommes ont parcouru de grandes distances pour retrouver David avec la ferme intention de le tuer. "Les pharisiens ont fait la même chose avec Jésus". Partout où Jésus se rendait, il se trouvait toujours un chef religieux dont l’intention première était de le mettre à mort. Et à la fin, ils ont réussi à le faire. Voyez-vous ce frappant parallèle? "Tout comme dans le cas de David qui était sur le point d’établir un nouveau règne en Israël, maintenant Jésus était en train d’établir un nouveau royaume sur terre, le royaume de Dieu". Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche (Matthieu 3.2).

Jésus, le Seigneur de David

Nous pouvons maintenant apprécier la beauté de ce parallèle entre le Seigneur Jésus et David. Mais nous devons aussi soulever une différence cruciale. "Jésus n’est pas David. Jésus est le Seigneur de David". Et à cet égard, il est plus grand que David. Dans l’A.T, il arrive souvent que l’on parle de David sur un ton messianique. Ainsi, lorsque le nom de David est mentionné, la Parole de Dieu ne se rapporte pas toujours au roi David de l’histoire d’Israël, "mais plutôt à un autre David qui était à venir".

Considérez cet exemple. En Ézéchiel 34.23, Dieu fit la déclaration suivante : J’établirai sur eux un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David, il les fera paître, il sera leur berger. Au verset suivant, v. 24, il mentionne à nouveau le nom de David. Moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’eux.

Réfléchissez bien sur ce passage. "David a vécu 1000 ans avant l’arrivée de Jésus-Christ". Quant au prophète Ézéchiel, il est apparu 500 ans plus tard. Alors comment le prophète Ézéchiel peut-il rapporter les paroles de l’Éternel en disant que David sera leur berger quand David était décédé depuis 500 ans? Pour la simple raison que cette promesse se rapporte non pas au David qui a tué Goliath, mais à un autre David, un plus grand David, à ce David messianique qui allait instaurer un règne dont la durée n’aura pas de fin. "Ce David, c’est le Christ lui-même". C’est pourquoi le Seigneur Jésus peut citer ce passage et l’appliquer directement à sa situation. Il voulait démontrer qu’il était en train de réaliser une prophétie de l’A.T. "Il voulait aussi indiquer que ceux qui se trouvaient avec lui n’avaient pas à craindre "la désapprobation" de Dieu en cueillant des épis un jour de sabbat".

Suite: Plus grand que le temple...

dimanche 1 décembre 2013

Le fils de l'homme est maître du sabbat "suite..."


La liberté du chrétien

Ceci nous amène à aborder un autre point. "L’être religieux donne l’impression qu’il a peu d’engouement pour la vie. Il éprouve peu de plaisir dans la vie. Pour lui, la vie est fade. La vie constitue un fardeau. La joie ne fait pas partie de son expérience parce qu’il consacre toute son énergie à suivre à la lettre tous les règlements que renferme sa religion". Quel contraste avec l’affirmation de Paul en 2Corinthiens 3.17 où il dit, …et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Je suis sûr que si vous aviez fréquenté l’apôtre Paul, "vous auriez noté la liberté d’esprit en Christ dont cet homme de Dieu jouissait".

Et il en est de même avec le Seigneur. Si vous suivez Jésus dans ses déplacements, vous allez remarquer la liberté qu’il se donnait quand il traversait les champs et les villages. On le voit souvent en contact avec des personnes considérées comme impures par les chefs religieux. Or jamais Jésus ne se montrait embarrassé par ces rencontres. Vous savez, il y a ceci de remarquable dans la personnalité de notre Seigneur. Partout où il se rendait, les ténèbres battaient en retraite. Jésus ne se tenait jamais sur la défensive face aux ténèbres. Il s’avançait vers l’empire des ténèbres et les ténèbres devaient reculer.

Gloire et puissance

"En cultivant une relation intime et intense avec Jésus, nous pouvons apprendre à faire la même chose". Regardez les apôtres. Le livre des Actes nous raconte que ces simples pêcheurs ont su laisser une marque dans la société où ils vivaient. Leur contact avec Jésus les a rendus différents. Ces trois années passées ensemble ont complètement bouleversé leur vie. Il s’est produit une telle transformation qu’ils étonnèrent même le sanhédrin, la cour suprême de la société juive. "Cette métamorphose n’aurait pu avoir lieu sans un lien étroit entre les disciples et Jésus". Cette communion spirituelle avec le Seigneur fit toute la différence.

Jésus désire la même pour nous. Quand un chrétien se trouve à un endroit, quel que soit cet endroit, une différence devrait se faire sentir par sa simple présence. Un ambassadeur du Christ est là! Vous n’avez pas à vous défendre constamment contre les souillures du monde, de peur d’être infectés par un microbe spirituel quelconque. Bien au contraire, votre vie devrait illuminer celle des autres et leur montrer le chemin qui mène à Christ. Cette puissance spirituelle, Dieu le met à la disposition de ceux qui éprouvent le sincère désir de défendre les intérêts du Seigneur.

Maintenant, écoutez bien ceci. On ne peut pas parler de puissance spirituelle sans aborder également la notion de la gloire. Du point de vue biblique, il existe une relation intrinsèque entre la puissance et la gloire. Cette relation se décrit de la manière suivante. En tant que chrétien, la puissance spirituelle qui se dégagera de votre vie est fonction de la gloire du Christ qui peut être perçue dans votre vie. Je répète cette phrase parce qu’elle est importante. On peut sentir la vigueur de la puissance de Dieu en vous dans la mesure où vous projetez la gloire du Christ.

Dans le passage qui l’objet de notre étude, il y a trois points qui se rapportent à la gloire du Christ. Et j’aimerais vous montrer où se trouvent ces points et en quoi chacun d’eux parle de la gloire du Christ.

A suivre : Jésus comparé à David...

samedi 30 novembre 2013

Le Fils de l'homme est maître du sabbat


Avez déjà entendu parler de la gloire du Seigneur Jésus? Si oui, savez-vous à quoi ressemble cette gloire? Dans la leçon d’aujourd’hui, nous voulons porter nos regards sur la gloire du Seigneur. Prions Dieu qu’il nous aide à percevoir au moins une partie de cette gloire divine. Dans ce processus, nous voulons approfondir notre communion avec Jésus et connaître davantage la nature de sa gloire.

La gloire du Christ

À cet effet, nous allons lire la Parole de Dieu en Matthieu 12.1-8. Essayer de discerner la gloire du Christ à l’intérieur de ce passage.

 En ce temps-là, Jésus allait par les blés, un jour de sabbat; et ses disciples avaient faim, et se mirent à arracher des épis et à manger.
2 Les pharisiens voyant cela, lui dirent, Voilà, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire en un jour de sabbat.
3 Mais il leur dit, N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui;
4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls?
5 Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables?
6 Mais je vous le dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7 Et si vous aviez connu ce que c’est que, "Je veux miséricorde et non pas sacrifice", vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables.
8 "Car le Fils de l’homme est maître du sabbat".

Dans ce merveilleux passage, Matthieu nous raconte que Jésus était en train de traverser des champs de blé, accompagné de ses disciples. Ceux-ci avaient faim. Alors ils décidèrent de satisfaire leur faim. Ils se mirent à arracher les épis pour en manger les grains. La loi permettait à un individu de pénétrer dans un champ de blé appartenant à autrui et de se nourrir des grains provenant du blé (Deutéronome 23.25).

Le problème ne se situait pas dans l’action de manger du blé d’autrui. Le problème provenait du fait que c’était un jour de sabbat. Les pharisiens avaient les yeux rivés sur les disciples de Jésus et ils n’ont pas tardé à exprimer leur indignation. Ils dirent à Jésus, "Regarde tes propres disciples. Ils sont en train de faire quelque chose qui va à l’encontre de la loi". Les pharisiens ne faisaient pas allusion à l’action de manger. Selon eux, ce qui mettait les disciples dans l’illégalité, c’était la cueillette des épis durant un jour de sabbat. C’était d’accomplir "un ouvrage que la loi interdisait" de faire pendant le sabbat. Les pharisiens accusaient ainsi les disciples de ne pas respecter le sabbat.

D’une religiosité extrême

J’aimerais profiter de cette situation pour faire la distinction "entre la spiritualité et la religiosité". Les pharisiens font partie de ceux qui se caractérisent par une religiosité extrême. Ils accordent une grande importance au respect de tous les petits détails de la pratique religieuse. Il y a quelque chose dans leur attitude qui inspire la répulsion. C’est comme s’ils devaient marcher constamment sur la pointe des pieds de peur de briser quelque chose, de peur de transgresser un des nombreux règlements qui régissent la vie du croyant. On vit sous l’impression que Dieu "n’est jamais assez satisfait de nous peu importe ce que nous décidons de faire".

Cette négativité à l’égard de la vie religieuse nuit à l’être religieux dans sa relation avec Dieu. Tout semble se résumer à une question de "faire" et de ‘ne pas faire’. Il nous donne l’impression d’être un individu qui a perdu sa liberté. Il ne peut plus décider pour lui-même. Sa vie est soumise à toute une liste de règlements qu’il s’est imposés à lui-même. Il se tient toujours sur la défensive, avec la crainte constante d’être souillé spirituellement par le monde qui l’entoure. C’est pourquoi il doit faire preuve d’une prudence extrême et ne marcher qu’à l’intérieur des marges d’un code préétabli de conduite.

Voyez-vous comment la vie peut devenir si fatigante pour ces gens? Or, ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous. Le Seigneur Jésus nous dit, Venez à moi … et je vous donnerai du repos (Matthieu 11.28). Lorsque vous nouez une relation avec un homme spirituel, tôt ou tard vous allez sentir que celui-ci est détendu, spirituellement détendu. Vous vous rendez compte qu’il est libre de ses mouvements "et que la puissance de Dieu réside dans son âme". L’homme spirituel sait profiter du repos "que Jésus offre" à tous ceux qui répondent à son invitation.

A suivre : La liberté du chrétien...

jeudi 28 novembre 2013

Entrez par la porte étroite


J’aimerais conclure cette leçon avec quelques mots de prudence. Jésus affirme que peu de gens trouveront la porte étroite. D’après l’enseignement de Jésus, devrait-on conclure que Dieu va sauver seulement un petit nombre de gens et que la vaste majorité de l’humanité est condamnée à périr?

Je vais faire deux remarques sur cette question. Tout d’abord, je ne pense pas qu’il soit sage d’utiliser ce passage pour dire qu’un petit nombre de gens seront sauvés. Comment allez-vous définir "un petit nombre"? Qu’entendez-vous par ‘petit?’ Apocalypse 7.9 nous révèle que le nombre des élus se tenant devant le trône de Dieu sera tellement grand que nul ne pouvait les dénombrer.

Apocalypse 7.9. Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.

Comment allez-vous accorder ce verset avec celui affirmant que peu nombreux sont ceux qui trouvent la porte menant au ciel? Une prudente interprétation des paroles de Jésus vous évitera de "spéculer" sur le nombre de personnes qui se trouveront avec Dieu pour l’éternité. La seule chose qu’on puisse dire avec certitude, c’est que le nombre de personnes passant par la porte étroite sera moindre que prévu. Et ceci nous amènent à discuter du deuxième et dernier point.

Au cours de son ministère terrestre, Jésus a eu à répondre à cette question : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? Et c’est précisément cette question qui a incité Jésus à déclarer, Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas (Luc 13.24). Si vous lisez bien ce passage, vous allez vous rendre compte "que Jésus ne répond pas directement à la question". Sa réplique pourrait se résumer ainsi : "Peu importe leur nombre, assurez-vous d’être parmi ceux qui entrent par la porte étroite". Ne présumez pas que vous avez été sauvés parce que vous êtes les descendants d’Abraham ou parce que vous connaissez la parole de Dieu. "Votre salut ne repose pas sur ces arguments". Voyez-vous, beaucoup en Israël croyaient se trouver à l’intérieur de la porte étroite. Mais la réalité était tout autre. Ils étaient toujours à l’extérieur!

Le message demeure le même pour nous aujourd’hui. ‘"Ne pensez que vous êtes sauvés parce que vos parents sont des chrétiens dévoués.  Ceci ne constitue pas la base de votre foi.’ Celui qui a la foi "répond à l’invitation du Christ d’entrer par la porte étroite", de prendre sa croix. Si réellement vous avez la foi, vous vous conformerez à ses commandements "en vous chargeant chaque jour de votre croix". Vous allez jusqu'à renoncer à tous vos droits sur votre personne. À tous les jours, vous dites "non" à vous-mêmes et vous dites "oui" à Dieu. En faisant cela, "vous avez déjà obéi à l’instruction" de faire tous les efforts pour entrer par la porte étroite.

mercredi 27 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "suite..."


Face à un choix

"Cette image d’une voie large et d’une voie étroite souligne toute l’importance d’une prise de décision de notre part". Le Seigneur Jésus veut vraiment nous faire comprendre qu’il y a un choix définitif à faire. "Chacun devra se prononcer sur le choix du chemin qu’il prendra et agir en conséquence". Cette situation me fait penser à Josué quand il a mis la nation d’Israël au défi de choisir celui qu’elle voulait servir.

Josué 24.15. …Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.

La large porte représente le monde, alors que la porte étroite représente le ciel. La voie spacieuse est celle qu’emprunte le monde, alors "que la voie étroite est empruntée par les citoyens du ciel". La voie large mène à la mort, alors que la voie étroite mène à la vie. Nombreux sont ceux qui périssent parce qu’ils sont entrés par la large porte. Peu de gens passent par la porte étroite; ceux-là vivront. Et Jésus nous dit, "Choisissez aujourd’hui le chemin sur lequel vous allez marcher. Je vous recommande de prendre le chemin resserré. Mais la décision finale vous revient. Je ne peux pas décider pour vous".

Lorsque nous considérons attentivement la question, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas deux choix, mais seulement "un choix". Il y a certes deux portes, deux chemins, deux foules, deux destinations. "Mais il n’y a qu’un seul choix". Seule la porte étroite fait l’objet d’une décision. Ce n’est pas le cas pour la large porte. L’individu indécis, celui qui hésite à passer par la porte étroite, se trouve dans la même situation que ceux ayant emprunté le chemin spacieux. N’ayez aucun doute là-dessus. Le fait de flotter "dans l’indécision" vous place automatiquement dans la même catégorie que ceux qui marchent sur la voie menant à la perdition, en enfer.

A suivre : N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?

mardi 26 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "suite..."


Les conditions d’admission

La voie du salut est représentée par une porte que Dieu ouvre et que l’homme franchit. "Si Dieu n’ouvre pas la porte, personne ne peut entrer". Une fois la porte ouverte, l’homme doit décider de passer par-là. Or la décision n’est pas facile à prendre. On ne parle pas d’une petite promenade d’agrément, mais plutôt "d’une lutte coûteuse". Certains se contentent de regarder la porte étroite sans jamais la franchir "car ils la trouvent trop étroite". Ils ne sont pas disposés à en payer le prix. Alors ils retournent à la grande porte où il n’y a rien à payer pour être admis. Dieu accepte de recevoir toute personne qui désire entrer par la porte étroite. Mais il y a certains conditions à respecter. Le refus de se plier aux conditions vous fera abandonner l’idée d’utiliser la porte étroite.

Quelles sont ces conditions? Les conditions sont définies par la porte étroite. On peut considérer la porte étroite comme étant un tourniquet qui laisse passer les gens chacun à son tour. "Son étroitesse ne vous permet pas d’apporter tout ce que vous voulez avec vous. Si voulez passer la porte, il faudra les laisser derrière vous".

La première chose qu’il faut accepter d’abandonner est notre mondanité. Notre attachement aux biens de ce monde doit se dissiper. "Nous devons nous éloigner des activités et des attraits qui attirent la foule autour de la grande porte". Les exigences de la vie chrétienne n’ont jamais rendu et ne rendront jamais le christianisme populaire auprès des hommes. C’est pourquoi la décision de suivre Christ ne doit pas dépendre de l’opinion de la majorité. Il est faux de dire, "Puisque la majorité des gens empruntent la voie spacieuse, ce doit être le bon chemin". Dans ce cas précis, la majorité a tort . Pour éviter d’être entraînés par la foule, il faut sortir du chemin.Dans ce cas précis, la majorité a tort "car la Bible nous dit que la voie facile mène à la perdition". Cela exige une décision ferme de notre part. Nous choisissons résolument de ne plus suivre la majorité. Nous prenons la sortie pour emprunter la voie de Dieu. Nous ne laisserons plus le choix de la majorité nous égarer.

Par ailleurs, non seulement devons-nous nous éloigner de la foule, mais nous devons aussi dire adieu aux principes qui régissent ce monde. Le simple fait de se tenir à l’écart de la foule ne signifie pas que vous avez quitté l’esprit du monde. Même si vous viviez en solitude, les coutumes du monde peuvent continuer à exercer leur influence sur vous. "Or nous n’avons pas l’autorisation de passer la porte étroite en apportant des choses qui ne serviraient qu’à satisfaire la chair. Il faut les laisser derrière la porte".

En poursuivant la même ligne de pensée, nous devons également renoncer à notre ancienne nature. L’homme qui est encore dominé par le péché ne peut pas entrer par la porte étroite. Nous devons nous débarrasser de notre nature pécheresse. L’apôtre Paul dit qu’il faut "se dépouiller du vieil homme" (Colossiens 3.9). "La porte est trop étroite pour permettre à deux hommes d’entrer en même temps". Le vieil homme doit rester derrière. Il n’a pas sa place dans le royaume de Dieu. Le Seigneur Jésus parle de  "renoncer à soi-même". Il a dit à ses propres disciples, Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive (Matthieu 16.24). "Si vous ne faites pas cela, vous ne pouvez pas être mon disciple". Si vous ne vous reniez pas, vous ne pourrez pas franchir la porte étroite. Ceux qui la traversent sont ceux qui peuvent affirmer avec grande conviction, Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi (Galates 2.20).

Ainsi la porte étroite est ouverte pour tous. Si elle est étroite, c’est parce que notre admission est conditionnelle au respect de certaines obligations établies par Dieu. Et notre conformité à ces normes présuppose toujours la reconnaissance de nos péchés et de nos faiblesses, ce qui nous conduit à implorer le pardon et la grâce de Dieu.

Suite : Face à un choix

lundi 25 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

Comprenons bien ceci. Si Jésus demande que nous nous efforcions d’entrer par la porte étroite, ce n’est pas parce "que nous pouvons parvenir au royaume de Dieu pas nos propres efforts". "Les efforts intenses se rapportent à l’attention que nous portons à son message et tout particulièrement à notre réponse une fois que le message a été entendu". Nous avons un exemple de ce type d’effort en Proverbes 2.1-5.

Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes préceptes,
2  Si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence;
3 Oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence,
4 Si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor,
5 Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu.

"Avez-vous remarqué toutes les actions qui sont impliquées pour ‘trouver la connaissance de Dieu"? Il faut recevoir les paroles, garder les préceptes, tendre l’oreille, incliner son cœur, appeler, élever la voix, chercher, poursuivre. Ce passage nous informe que la sagesse "ne s’obtient pas sans peine". Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit. Il faut savoir écouter attentivement. "Il faut la demander et la rechercher diligemment". Vous la poursuivez comme si vous cherchiez un trésor. Jésus nous demande d’entrer par la porte étroite en déployant la même intensité d’énergie. En Colossiens 4.12, agonizomai (le mot grec pour ‘s’efforcer’) est traduit par le verbe "combattre". Entrez par la porte étroite en manifestant la même énergie "qu’un combattant luttant pour sa survie". Appliquez votre cœur à rechercher Dieu quels que soient les efforts à faire. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. "Cela doit devenir la priorité de toutes vos priorités".

Comme nous l’avons mentionné plus tôt, vous ne trouverez pas cette porte "si vous ne vous donnez pas la peine de la chercher consciencieusement". On ne peut pas contempler le christianisme de loin sans jamais donner de réponse à son message. Si vous entendez la vérité et que vous acceptez cette vérité, alors vous devez réagir à cette vérité. ‘J’ai entendu le message de l’évangile. Je reconnais qu’il s’agit de la parole de Dieu dans laquelle il nous invite à le suivre. "Je décide alors de lui obéir et de me soumettre à l’autorité de son enseignement". Désormais je vais laisser la parole de Dieu guider toutes les facettes de ma vie. Par une telle détermination, vous faites déjà ce que Jésus demande. Vous vous efforcez d’entrer par la porte étroite.

A suivre : Les conditions d’admission...

dimanche 24 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

Le passage parallèle en Luc rapporte le même enseignement qu’en Matthieu mais avec des mots encore plus frappants. Au lieu de la phrase Entrez par la porte étroite, Luc écrit, Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite (Luc 13.24). Le mot grec pour le verbe "s’efforcer" est agonizomai. On devinera qu’il est à l’origine du mot français "agoniser". Agonizomai est un mot utilisé dans le contexte des jeux olympiques de ce temps. "S’efforcer" signifie que les athlètes pratiquaient leur sport avec toute l’énergie dont ils disposaient. Que ce soit à la course ou au combat, ils faisaient tous les efforts possibles pour gagner. L’énergie dépensée était si grande qu’à l’issue de la compétition, "ils étaient presque qu’à l’agonie". On voit que ce mot décrit un effort intense. Il suffit d’imaginer le sprinter qui court ses 100 mètres ou le gladiateur qui se bat dans l’arène pour préserver sa vie. Ils fournissent tout l’effort dont ils sont capables. Jésus a choisi d’employer ce même mot pour parler de notre admission dans son royaume. "Faites tout votre possible pour entrer dans le royaume de Dieu".

Ceci étant dit, nous devons inévitablement nous poser quelques questions. Est-ce que cela signifie qu’un homme peut être sauvé par les efforts qu’il fournit? Est-on en train d’enseigner un salut par les œuvres? Ne sommes-nous pas sauvés par la foi seule? Ce sont d’excellentes questions et elles méritent certainement d’être soulevées. Ces questions ont ceci en commun : "elles semblent présumer que la foi, les œuvres et les efforts sont incompatibles". Il est tout à fait vrai que personne ne peut franchir la porte étroite sans l’assistance de la grâce de Dieu. Tout le monde est d’accord là-dessus. D’un autre côté, il est tout aussi vrai que la grâce divine ne tombe pas sur vous comme la pluie tombe sur le sol, sans demander votre avis. "Elle respecte votre personne". La grâce de Dieu doit être désirée. On doit la demander et la recevoir "en toute humilité". Certains chrétiens semblent présenter le salut comme si la porte conduisant au royaume de Dieu était une trappe. Vous marchez dessus, vous tombez dans le vide et vous vous retrouvez soudainement au ciel.

Le Seigneur Jésus nous dit, "Si vous demandez, on vous donnera. Si vous frappez à la porte, on vous ouvrira". La porte du royaume des cieux "s’ouvrira à nous quand nous crions à l’Éternel pour notre salut". Mais une fois la porte ouverte, nous devons entrer. "Dieu ne nous poussera pas dans le dos pour nous forcer à y entrer". Il n’y a personne non plus pour nous tirer par la manche et nous emmener à l’intérieur. C’est à nous que revient la décision d’entrer".

Nous constatons ainsi une participation concomitante de Dieu et de l’homme dans le processus du salut. "La grâce de Dieu n’enlève en rien la responsabilité de l’homme". Dieu, dans un geste miséricordieux, "nous ouvre la porte. C’est ce qu’on appelle la grâce de Dieu". Personne ne peut défoncer cette porte si elle est fermée. Par ailleurs, lorsqu’elle est ouverte, nous devons entrer. "Ceci requiert une réponse de notre part". Nous devons prendre une décision personnelle de passer par la porte. Or cette porte est étroite. Elle est difficile à franchir. Nous devons nous humilier devant Dieu. Nous devons nous débarrasser de tous les fardeaux qui alourdissent nos épaules. Tout le poids du péché doit être mis de côté.

A suivre : Rechercher Dieu de tout notre cœur...

samedi 23 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

"Difficile est le sentier qui mène à la vie". Il n’est pas facile d’entrer dans le royaume de Dieu. En effet, il y a un aspect du salut que la Bible décrit comme étant difficile. Il semble qu’on ait tendance à oublier ce point lorsqu'on parle du salut. "Certains chrétiens prêchent le salut comme si on pouvait entrer dans le royaume de Dieu par la grande porte". Ils appliquent sur le message du salut "un épais glaçage afin de le rendre artificiellement plus attrayant". Ils donnent l’impression qu’on peut devenir chrétien sans avoir à subir de changements dans sa vie, que le christianisme accepte tout le monde sans poser de conditions, qu’on n’a rien à perdre en acceptant l’invitation de Dieu. Ils laissent sous-entendre que vous pouvez accéder à la vie éternelle aussi facilement que vous entrez dans votre propre maison. Mais une fois à l’intérieur, vous vous rendez compte que ce n’est pas tout à fait ce qu’on vous a dit. Plus vous vous engagez dans la voie, plus elle semble se rétrécir.

Le ministère de Jésus ne ressemble en rien au jeu de la politique où les agissements visent le plus souvent à gagner la faveur populaire. Le Seigneur ne cherche pas à attirer les hommes sous de faux motifs ou par des discours mielleux. Il veut que l’honnêteté occupe une place prépondérante dans sa relation avec les hommes. S’il est vrai qu’une chose est difficile, il ne nous fera pas croire le contraire. "Vous désirez me suivre? J’en suis ravi. Mais avant d’entrer, je dois vous avertir que le chemin est difficile à emprunter. Il vous en coûtera tout ce que vous possédez car vous ne pourrez rien apporter avec vous". Que cela soit clair dans la pensée de tous : la vie chrétienne débute en franchissant une porte étroite, difficile d’accès.

La porte est étroite car la foi en Dieu entraîne le croyant à faire face à la persécution et à la souffrance. Le texte biblique ne laisse aucun doute là-dessus. Notez que le mot grec pour "étroit" est stenos. Or ce mot stenos réapparaît en Romains 8.35 où il constitue la racine du mot "détresse". Qui est–ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse (stenochoria), ou persécution… Le Seigneur Jésus veut nous faire comprendre qu’en choisissant la porte étroite, "il faudra s’attendre à endurer la souffrance occasionnée par la persécution, les tribulations et la détresse".

Actes 14.22 fait la même remarque. Nous lisons que Paul et Barnabas fortifiaient l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. "Par beaucoup de tribulations". Voilà une autre façon de dire qu’en passant par la porte étroite du royaume de Dieu, il faut passer par bien des tribulations.

A suivre : Luttez pour entrer...

vendredi 22 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

Plus tôt dans son sermon, au sixième chapitre de Matthieu, Jésus avait déjà mis certaines choses en opposition. Il y a par exemple "deux sortes de trésor, un trésor sur la terre et un trésor dans le ciel. Il y a deux maîtres, Dieu et mammon". Il y a aussi deux sortes de préoccupations. Elle peut être centrée sur soi-même (en s’inquiétant pour sa propre vie) ou centrée sur Dieu (en cherchant le royaume de Dieu et sa justice). Dans le chapitre suivant, en Matthieu 7, le Seigneur Jésus poursuit son enseignement en utilisant le même style. Cette fois-ci, une porte étroite et une voie étroite sont mises en contraste avec une large porte et un chemin spacieux. Par souci de simplicité, mentionnons que la porte et le chemin symbolisent la même chose dans cette métaphore. Tout ce qui est dit à propos de la porte s’applique également au chemin. Regardons maintenant de plus près les détails de cette illustration.

Voici comment on pourrait s’imaginer la scène. Un homme est en train de marcher. Tout à coup, il se trouve devant une porte. Cette porte est large et beaucoup de personnes la franchissent. Non loin de là se trouve une autre porte. L’homme ne l’a pas aperçue car elle est de petite dimension. Son étroitesse ne permet qu’à une personne à la fois de passer. "Contrairement à l’autre porte, celle-ci est très peu fréquentée".

Certaines toiles montrent un homme se tenant à la bifurcation d’une route, s’interrogeant sur la voie à prendre. Je me dois de dire qu’il s’agit d’une représentation inexacte de notre passage. En réalité, l’homme se trouve devant une porte, et non pas deux portes. Il ne voit qu’une porte, même s’il y a en a deux. Il pense que la large porte est la seule porte puisqu’il a l’impression que tout le monde passe par-là. Avec autant d’activité humaine autour de cette porte, on ne se doute pas de l’existence "d’une autre porte".

Et pourtant, il y a bel et bien une autre porte. Celle-ci est étroite. Elle est si petite que pour la découvrir, il faut scruter l’endroit. Sans un examen attentif des lieux, vous ne la verrez probablement pas. C’est ce que le verset 14 nous permet de supposer. Prenez note du dernier mot. …Et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. La porte étroite est peu apparente. "On doit la chercher avec beaucoup de diligence afin de la trouver".

Vous aurez compris que dans cette métaphore, la large porte représente le monde, "alors que la porte étroite représente le royaume des cieux".

La large porte symbolise le monde. On y entre aisément. Il n’y a aucun obstacle pour vous en bloquer l’accès. Tout le monde peut y aller. Dans la métaphore, c’est la seule porte qui se présente à l’homme. C’est pourquoi il convient de dire que tout être humain se tient devant la large porte. Elle est accessible en tout temps et par n’importe qui. Il n’y a qu’à faire un pas en avant pour la franchir et se retrouver sur le chemin spacieux. "On n’a qu’à suivre ses penchants charnels". Il n’existe aucune restriction, ni dans votre façon de penser, ni dans votre manière de vous conduire. Vous pouvez faire ce que vous voulez et adhérer aux idées qui vous plaisent. Il y a assez d’espace pour accueillir une multitude d’opinions et toutes sortes de valeurs morales. La large porte du monde, tous peuvent y accéder facilement.

Mais n’oublions pas l’autre porte. Elle présente des caractéristiques tout à fait opposées. Elle est étroite. Sa petite dimension diminue considérablement son accessibilité. Contrairement à la large porte, celle-ci ne peut pas recevoir tout le monde car l’espace est très limitée. Jésus mentionne dans un autre passage que sa dimension pourrait se comparer à celle du trou d’une aiguille! En Matthieu 19.24, il dit, Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. On en déduit que la dimension réduite de cette porte "symbolise la difficulté d’y entrer". D’ailleurs la traduction de la Bible du Semeur mentionne un ‘sentier difficile’ plutôt qu’un chemin étroit.

A suivre : Il est difficile d’entrer...

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