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samedi 30 novembre 2013

Le Fils de l'homme est maître du sabbat


Avez déjà entendu parler de la gloire du Seigneur Jésus? Si oui, savez-vous à quoi ressemble cette gloire? Dans la leçon d’aujourd’hui, nous voulons porter nos regards sur la gloire du Seigneur. Prions Dieu qu’il nous aide à percevoir au moins une partie de cette gloire divine. Dans ce processus, nous voulons approfondir notre communion avec Jésus et connaître davantage la nature de sa gloire.

La gloire du Christ

À cet effet, nous allons lire la Parole de Dieu en Matthieu 12.1-8. Essayer de discerner la gloire du Christ à l’intérieur de ce passage.

 En ce temps-là, Jésus allait par les blés, un jour de sabbat; et ses disciples avaient faim, et se mirent à arracher des épis et à manger.
2 Les pharisiens voyant cela, lui dirent, Voilà, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire en un jour de sabbat.
3 Mais il leur dit, N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui;
4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls?
5 Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables?
6 Mais je vous le dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7 Et si vous aviez connu ce que c’est que, "Je veux miséricorde et non pas sacrifice", vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables.
8 "Car le Fils de l’homme est maître du sabbat".

Dans ce merveilleux passage, Matthieu nous raconte que Jésus était en train de traverser des champs de blé, accompagné de ses disciples. Ceux-ci avaient faim. Alors ils décidèrent de satisfaire leur faim. Ils se mirent à arracher les épis pour en manger les grains. La loi permettait à un individu de pénétrer dans un champ de blé appartenant à autrui et de se nourrir des grains provenant du blé (Deutéronome 23.25).

Le problème ne se situait pas dans l’action de manger du blé d’autrui. Le problème provenait du fait que c’était un jour de sabbat. Les pharisiens avaient les yeux rivés sur les disciples de Jésus et ils n’ont pas tardé à exprimer leur indignation. Ils dirent à Jésus, "Regarde tes propres disciples. Ils sont en train de faire quelque chose qui va à l’encontre de la loi". Les pharisiens ne faisaient pas allusion à l’action de manger. Selon eux, ce qui mettait les disciples dans l’illégalité, c’était la cueillette des épis durant un jour de sabbat. C’était d’accomplir "un ouvrage que la loi interdisait" de faire pendant le sabbat. Les pharisiens accusaient ainsi les disciples de ne pas respecter le sabbat.

D’une religiosité extrême

J’aimerais profiter de cette situation pour faire la distinction "entre la spiritualité et la religiosité". Les pharisiens font partie de ceux qui se caractérisent par une religiosité extrême. Ils accordent une grande importance au respect de tous les petits détails de la pratique religieuse. Il y a quelque chose dans leur attitude qui inspire la répulsion. C’est comme s’ils devaient marcher constamment sur la pointe des pieds de peur de briser quelque chose, de peur de transgresser un des nombreux règlements qui régissent la vie du croyant. On vit sous l’impression que Dieu "n’est jamais assez satisfait de nous peu importe ce que nous décidons de faire".

Cette négativité à l’égard de la vie religieuse nuit à l’être religieux dans sa relation avec Dieu. Tout semble se résumer à une question de "faire" et de ‘ne pas faire’. Il nous donne l’impression d’être un individu qui a perdu sa liberté. Il ne peut plus décider pour lui-même. Sa vie est soumise à toute une liste de règlements qu’il s’est imposés à lui-même. Il se tient toujours sur la défensive, avec la crainte constante d’être souillé spirituellement par le monde qui l’entoure. C’est pourquoi il doit faire preuve d’une prudence extrême et ne marcher qu’à l’intérieur des marges d’un code préétabli de conduite.

Voyez-vous comment la vie peut devenir si fatigante pour ces gens? Or, ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous. Le Seigneur Jésus nous dit, Venez à moi … et je vous donnerai du repos (Matthieu 11.28). Lorsque vous nouez une relation avec un homme spirituel, tôt ou tard vous allez sentir que celui-ci est détendu, spirituellement détendu. Vous vous rendez compte qu’il est libre de ses mouvements "et que la puissance de Dieu réside dans son âme". L’homme spirituel sait profiter du repos "que Jésus offre" à tous ceux qui répondent à son invitation.

A suivre : La liberté du chrétien...

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