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samedi 30 novembre 2013

Le Fils de l'homme est maître du sabbat


Avez déjà entendu parler de la gloire du Seigneur Jésus? Si oui, savez-vous à quoi ressemble cette gloire? Dans la leçon d’aujourd’hui, nous voulons porter nos regards sur la gloire du Seigneur. Prions Dieu qu’il nous aide à percevoir au moins une partie de cette gloire divine. Dans ce processus, nous voulons approfondir notre communion avec Jésus et connaître davantage la nature de sa gloire.

La gloire du Christ

À cet effet, nous allons lire la Parole de Dieu en Matthieu 12.1-8. Essayer de discerner la gloire du Christ à l’intérieur de ce passage.

 En ce temps-là, Jésus allait par les blés, un jour de sabbat; et ses disciples avaient faim, et se mirent à arracher des épis et à manger.
2 Les pharisiens voyant cela, lui dirent, Voilà, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire en un jour de sabbat.
3 Mais il leur dit, N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui;
4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls?
5 Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables?
6 Mais je vous le dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7 Et si vous aviez connu ce que c’est que, "Je veux miséricorde et non pas sacrifice", vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables.
8 "Car le Fils de l’homme est maître du sabbat".

Dans ce merveilleux passage, Matthieu nous raconte que Jésus était en train de traverser des champs de blé, accompagné de ses disciples. Ceux-ci avaient faim. Alors ils décidèrent de satisfaire leur faim. Ils se mirent à arracher les épis pour en manger les grains. La loi permettait à un individu de pénétrer dans un champ de blé appartenant à autrui et de se nourrir des grains provenant du blé (Deutéronome 23.25).

Le problème ne se situait pas dans l’action de manger du blé d’autrui. Le problème provenait du fait que c’était un jour de sabbat. Les pharisiens avaient les yeux rivés sur les disciples de Jésus et ils n’ont pas tardé à exprimer leur indignation. Ils dirent à Jésus, "Regarde tes propres disciples. Ils sont en train de faire quelque chose qui va à l’encontre de la loi". Les pharisiens ne faisaient pas allusion à l’action de manger. Selon eux, ce qui mettait les disciples dans l’illégalité, c’était la cueillette des épis durant un jour de sabbat. C’était d’accomplir "un ouvrage que la loi interdisait" de faire pendant le sabbat. Les pharisiens accusaient ainsi les disciples de ne pas respecter le sabbat.

D’une religiosité extrême

J’aimerais profiter de cette situation pour faire la distinction "entre la spiritualité et la religiosité". Les pharisiens font partie de ceux qui se caractérisent par une religiosité extrême. Ils accordent une grande importance au respect de tous les petits détails de la pratique religieuse. Il y a quelque chose dans leur attitude qui inspire la répulsion. C’est comme s’ils devaient marcher constamment sur la pointe des pieds de peur de briser quelque chose, de peur de transgresser un des nombreux règlements qui régissent la vie du croyant. On vit sous l’impression que Dieu "n’est jamais assez satisfait de nous peu importe ce que nous décidons de faire".

Cette négativité à l’égard de la vie religieuse nuit à l’être religieux dans sa relation avec Dieu. Tout semble se résumer à une question de "faire" et de ‘ne pas faire’. Il nous donne l’impression d’être un individu qui a perdu sa liberté. Il ne peut plus décider pour lui-même. Sa vie est soumise à toute une liste de règlements qu’il s’est imposés à lui-même. Il se tient toujours sur la défensive, avec la crainte constante d’être souillé spirituellement par le monde qui l’entoure. C’est pourquoi il doit faire preuve d’une prudence extrême et ne marcher qu’à l’intérieur des marges d’un code préétabli de conduite.

Voyez-vous comment la vie peut devenir si fatigante pour ces gens? Or, ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous. Le Seigneur Jésus nous dit, Venez à moi … et je vous donnerai du repos (Matthieu 11.28). Lorsque vous nouez une relation avec un homme spirituel, tôt ou tard vous allez sentir que celui-ci est détendu, spirituellement détendu. Vous vous rendez compte qu’il est libre de ses mouvements "et que la puissance de Dieu réside dans son âme". L’homme spirituel sait profiter du repos "que Jésus offre" à tous ceux qui répondent à son invitation.

A suivre : La liberté du chrétien...

jeudi 28 novembre 2013

Entrez par la porte étroite


J’aimerais conclure cette leçon avec quelques mots de prudence. Jésus affirme que peu de gens trouveront la porte étroite. D’après l’enseignement de Jésus, devrait-on conclure que Dieu va sauver seulement un petit nombre de gens et que la vaste majorité de l’humanité est condamnée à périr?

Je vais faire deux remarques sur cette question. Tout d’abord, je ne pense pas qu’il soit sage d’utiliser ce passage pour dire qu’un petit nombre de gens seront sauvés. Comment allez-vous définir "un petit nombre"? Qu’entendez-vous par ‘petit?’ Apocalypse 7.9 nous révèle que le nombre des élus se tenant devant le trône de Dieu sera tellement grand que nul ne pouvait les dénombrer.

Apocalypse 7.9. Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.

Comment allez-vous accorder ce verset avec celui affirmant que peu nombreux sont ceux qui trouvent la porte menant au ciel? Une prudente interprétation des paroles de Jésus vous évitera de "spéculer" sur le nombre de personnes qui se trouveront avec Dieu pour l’éternité. La seule chose qu’on puisse dire avec certitude, c’est que le nombre de personnes passant par la porte étroite sera moindre que prévu. Et ceci nous amènent à discuter du deuxième et dernier point.

Au cours de son ministère terrestre, Jésus a eu à répondre à cette question : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? Et c’est précisément cette question qui a incité Jésus à déclarer, Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas (Luc 13.24). Si vous lisez bien ce passage, vous allez vous rendre compte "que Jésus ne répond pas directement à la question". Sa réplique pourrait se résumer ainsi : "Peu importe leur nombre, assurez-vous d’être parmi ceux qui entrent par la porte étroite". Ne présumez pas que vous avez été sauvés parce que vous êtes les descendants d’Abraham ou parce que vous connaissez la parole de Dieu. "Votre salut ne repose pas sur ces arguments". Voyez-vous, beaucoup en Israël croyaient se trouver à l’intérieur de la porte étroite. Mais la réalité était tout autre. Ils étaient toujours à l’extérieur!

Le message demeure le même pour nous aujourd’hui. ‘"Ne pensez que vous êtes sauvés parce que vos parents sont des chrétiens dévoués.  Ceci ne constitue pas la base de votre foi.’ Celui qui a la foi "répond à l’invitation du Christ d’entrer par la porte étroite", de prendre sa croix. Si réellement vous avez la foi, vous vous conformerez à ses commandements "en vous chargeant chaque jour de votre croix". Vous allez jusqu'à renoncer à tous vos droits sur votre personne. À tous les jours, vous dites "non" à vous-mêmes et vous dites "oui" à Dieu. En faisant cela, "vous avez déjà obéi à l’instruction" de faire tous les efforts pour entrer par la porte étroite.

mercredi 27 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "suite..."


Face à un choix

"Cette image d’une voie large et d’une voie étroite souligne toute l’importance d’une prise de décision de notre part". Le Seigneur Jésus veut vraiment nous faire comprendre qu’il y a un choix définitif à faire. "Chacun devra se prononcer sur le choix du chemin qu’il prendra et agir en conséquence". Cette situation me fait penser à Josué quand il a mis la nation d’Israël au défi de choisir celui qu’elle voulait servir.

Josué 24.15. …Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.

La large porte représente le monde, alors que la porte étroite représente le ciel. La voie spacieuse est celle qu’emprunte le monde, alors "que la voie étroite est empruntée par les citoyens du ciel". La voie large mène à la mort, alors que la voie étroite mène à la vie. Nombreux sont ceux qui périssent parce qu’ils sont entrés par la large porte. Peu de gens passent par la porte étroite; ceux-là vivront. Et Jésus nous dit, "Choisissez aujourd’hui le chemin sur lequel vous allez marcher. Je vous recommande de prendre le chemin resserré. Mais la décision finale vous revient. Je ne peux pas décider pour vous".

Lorsque nous considérons attentivement la question, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas deux choix, mais seulement "un choix". Il y a certes deux portes, deux chemins, deux foules, deux destinations. "Mais il n’y a qu’un seul choix". Seule la porte étroite fait l’objet d’une décision. Ce n’est pas le cas pour la large porte. L’individu indécis, celui qui hésite à passer par la porte étroite, se trouve dans la même situation que ceux ayant emprunté le chemin spacieux. N’ayez aucun doute là-dessus. Le fait de flotter "dans l’indécision" vous place automatiquement dans la même catégorie que ceux qui marchent sur la voie menant à la perdition, en enfer.

A suivre : N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?

mardi 26 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "suite..."


Les conditions d’admission

La voie du salut est représentée par une porte que Dieu ouvre et que l’homme franchit. "Si Dieu n’ouvre pas la porte, personne ne peut entrer". Une fois la porte ouverte, l’homme doit décider de passer par-là. Or la décision n’est pas facile à prendre. On ne parle pas d’une petite promenade d’agrément, mais plutôt "d’une lutte coûteuse". Certains se contentent de regarder la porte étroite sans jamais la franchir "car ils la trouvent trop étroite". Ils ne sont pas disposés à en payer le prix. Alors ils retournent à la grande porte où il n’y a rien à payer pour être admis. Dieu accepte de recevoir toute personne qui désire entrer par la porte étroite. Mais il y a certains conditions à respecter. Le refus de se plier aux conditions vous fera abandonner l’idée d’utiliser la porte étroite.

Quelles sont ces conditions? Les conditions sont définies par la porte étroite. On peut considérer la porte étroite comme étant un tourniquet qui laisse passer les gens chacun à son tour. "Son étroitesse ne vous permet pas d’apporter tout ce que vous voulez avec vous. Si voulez passer la porte, il faudra les laisser derrière vous".

La première chose qu’il faut accepter d’abandonner est notre mondanité. Notre attachement aux biens de ce monde doit se dissiper. "Nous devons nous éloigner des activités et des attraits qui attirent la foule autour de la grande porte". Les exigences de la vie chrétienne n’ont jamais rendu et ne rendront jamais le christianisme populaire auprès des hommes. C’est pourquoi la décision de suivre Christ ne doit pas dépendre de l’opinion de la majorité. Il est faux de dire, "Puisque la majorité des gens empruntent la voie spacieuse, ce doit être le bon chemin". Dans ce cas précis, la majorité a tort . Pour éviter d’être entraînés par la foule, il faut sortir du chemin.Dans ce cas précis, la majorité a tort "car la Bible nous dit que la voie facile mène à la perdition". Cela exige une décision ferme de notre part. Nous choisissons résolument de ne plus suivre la majorité. Nous prenons la sortie pour emprunter la voie de Dieu. Nous ne laisserons plus le choix de la majorité nous égarer.

Par ailleurs, non seulement devons-nous nous éloigner de la foule, mais nous devons aussi dire adieu aux principes qui régissent ce monde. Le simple fait de se tenir à l’écart de la foule ne signifie pas que vous avez quitté l’esprit du monde. Même si vous viviez en solitude, les coutumes du monde peuvent continuer à exercer leur influence sur vous. "Or nous n’avons pas l’autorisation de passer la porte étroite en apportant des choses qui ne serviraient qu’à satisfaire la chair. Il faut les laisser derrière la porte".

En poursuivant la même ligne de pensée, nous devons également renoncer à notre ancienne nature. L’homme qui est encore dominé par le péché ne peut pas entrer par la porte étroite. Nous devons nous débarrasser de notre nature pécheresse. L’apôtre Paul dit qu’il faut "se dépouiller du vieil homme" (Colossiens 3.9). "La porte est trop étroite pour permettre à deux hommes d’entrer en même temps". Le vieil homme doit rester derrière. Il n’a pas sa place dans le royaume de Dieu. Le Seigneur Jésus parle de  "renoncer à soi-même". Il a dit à ses propres disciples, Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive (Matthieu 16.24). "Si vous ne faites pas cela, vous ne pouvez pas être mon disciple". Si vous ne vous reniez pas, vous ne pourrez pas franchir la porte étroite. Ceux qui la traversent sont ceux qui peuvent affirmer avec grande conviction, Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi (Galates 2.20).

Ainsi la porte étroite est ouverte pour tous. Si elle est étroite, c’est parce que notre admission est conditionnelle au respect de certaines obligations établies par Dieu. Et notre conformité à ces normes présuppose toujours la reconnaissance de nos péchés et de nos faiblesses, ce qui nous conduit à implorer le pardon et la grâce de Dieu.

Suite : Face à un choix

lundi 25 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

Comprenons bien ceci. Si Jésus demande que nous nous efforcions d’entrer par la porte étroite, ce n’est pas parce "que nous pouvons parvenir au royaume de Dieu pas nos propres efforts". "Les efforts intenses se rapportent à l’attention que nous portons à son message et tout particulièrement à notre réponse une fois que le message a été entendu". Nous avons un exemple de ce type d’effort en Proverbes 2.1-5.

Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes préceptes,
2  Si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence;
3 Oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence,
4 Si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor,
5 Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu.

"Avez-vous remarqué toutes les actions qui sont impliquées pour ‘trouver la connaissance de Dieu"? Il faut recevoir les paroles, garder les préceptes, tendre l’oreille, incliner son cœur, appeler, élever la voix, chercher, poursuivre. Ce passage nous informe que la sagesse "ne s’obtient pas sans peine". Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit. Il faut savoir écouter attentivement. "Il faut la demander et la rechercher diligemment". Vous la poursuivez comme si vous cherchiez un trésor. Jésus nous demande d’entrer par la porte étroite en déployant la même intensité d’énergie. En Colossiens 4.12, agonizomai (le mot grec pour ‘s’efforcer’) est traduit par le verbe "combattre". Entrez par la porte étroite en manifestant la même énergie "qu’un combattant luttant pour sa survie". Appliquez votre cœur à rechercher Dieu quels que soient les efforts à faire. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. "Cela doit devenir la priorité de toutes vos priorités".

Comme nous l’avons mentionné plus tôt, vous ne trouverez pas cette porte "si vous ne vous donnez pas la peine de la chercher consciencieusement". On ne peut pas contempler le christianisme de loin sans jamais donner de réponse à son message. Si vous entendez la vérité et que vous acceptez cette vérité, alors vous devez réagir à cette vérité. ‘J’ai entendu le message de l’évangile. Je reconnais qu’il s’agit de la parole de Dieu dans laquelle il nous invite à le suivre. "Je décide alors de lui obéir et de me soumettre à l’autorité de son enseignement". Désormais je vais laisser la parole de Dieu guider toutes les facettes de ma vie. Par une telle détermination, vous faites déjà ce que Jésus demande. Vous vous efforcez d’entrer par la porte étroite.

A suivre : Les conditions d’admission...

dimanche 24 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

Le passage parallèle en Luc rapporte le même enseignement qu’en Matthieu mais avec des mots encore plus frappants. Au lieu de la phrase Entrez par la porte étroite, Luc écrit, Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite (Luc 13.24). Le mot grec pour le verbe "s’efforcer" est agonizomai. On devinera qu’il est à l’origine du mot français "agoniser". Agonizomai est un mot utilisé dans le contexte des jeux olympiques de ce temps. "S’efforcer" signifie que les athlètes pratiquaient leur sport avec toute l’énergie dont ils disposaient. Que ce soit à la course ou au combat, ils faisaient tous les efforts possibles pour gagner. L’énergie dépensée était si grande qu’à l’issue de la compétition, "ils étaient presque qu’à l’agonie". On voit que ce mot décrit un effort intense. Il suffit d’imaginer le sprinter qui court ses 100 mètres ou le gladiateur qui se bat dans l’arène pour préserver sa vie. Ils fournissent tout l’effort dont ils sont capables. Jésus a choisi d’employer ce même mot pour parler de notre admission dans son royaume. "Faites tout votre possible pour entrer dans le royaume de Dieu".

Ceci étant dit, nous devons inévitablement nous poser quelques questions. Est-ce que cela signifie qu’un homme peut être sauvé par les efforts qu’il fournit? Est-on en train d’enseigner un salut par les œuvres? Ne sommes-nous pas sauvés par la foi seule? Ce sont d’excellentes questions et elles méritent certainement d’être soulevées. Ces questions ont ceci en commun : "elles semblent présumer que la foi, les œuvres et les efforts sont incompatibles". Il est tout à fait vrai que personne ne peut franchir la porte étroite sans l’assistance de la grâce de Dieu. Tout le monde est d’accord là-dessus. D’un autre côté, il est tout aussi vrai que la grâce divine ne tombe pas sur vous comme la pluie tombe sur le sol, sans demander votre avis. "Elle respecte votre personne". La grâce de Dieu doit être désirée. On doit la demander et la recevoir "en toute humilité". Certains chrétiens semblent présenter le salut comme si la porte conduisant au royaume de Dieu était une trappe. Vous marchez dessus, vous tombez dans le vide et vous vous retrouvez soudainement au ciel.

Le Seigneur Jésus nous dit, "Si vous demandez, on vous donnera. Si vous frappez à la porte, on vous ouvrira". La porte du royaume des cieux "s’ouvrira à nous quand nous crions à l’Éternel pour notre salut". Mais une fois la porte ouverte, nous devons entrer. "Dieu ne nous poussera pas dans le dos pour nous forcer à y entrer". Il n’y a personne non plus pour nous tirer par la manche et nous emmener à l’intérieur. C’est à nous que revient la décision d’entrer".

Nous constatons ainsi une participation concomitante de Dieu et de l’homme dans le processus du salut. "La grâce de Dieu n’enlève en rien la responsabilité de l’homme". Dieu, dans un geste miséricordieux, "nous ouvre la porte. C’est ce qu’on appelle la grâce de Dieu". Personne ne peut défoncer cette porte si elle est fermée. Par ailleurs, lorsqu’elle est ouverte, nous devons entrer. "Ceci requiert une réponse de notre part". Nous devons prendre une décision personnelle de passer par la porte. Or cette porte est étroite. Elle est difficile à franchir. Nous devons nous humilier devant Dieu. Nous devons nous débarrasser de tous les fardeaux qui alourdissent nos épaules. Tout le poids du péché doit être mis de côté.

A suivre : Rechercher Dieu de tout notre cœur...

samedi 23 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

"Difficile est le sentier qui mène à la vie". Il n’est pas facile d’entrer dans le royaume de Dieu. En effet, il y a un aspect du salut que la Bible décrit comme étant difficile. Il semble qu’on ait tendance à oublier ce point lorsqu'on parle du salut. "Certains chrétiens prêchent le salut comme si on pouvait entrer dans le royaume de Dieu par la grande porte". Ils appliquent sur le message du salut "un épais glaçage afin de le rendre artificiellement plus attrayant". Ils donnent l’impression qu’on peut devenir chrétien sans avoir à subir de changements dans sa vie, que le christianisme accepte tout le monde sans poser de conditions, qu’on n’a rien à perdre en acceptant l’invitation de Dieu. Ils laissent sous-entendre que vous pouvez accéder à la vie éternelle aussi facilement que vous entrez dans votre propre maison. Mais une fois à l’intérieur, vous vous rendez compte que ce n’est pas tout à fait ce qu’on vous a dit. Plus vous vous engagez dans la voie, plus elle semble se rétrécir.

Le ministère de Jésus ne ressemble en rien au jeu de la politique où les agissements visent le plus souvent à gagner la faveur populaire. Le Seigneur ne cherche pas à attirer les hommes sous de faux motifs ou par des discours mielleux. Il veut que l’honnêteté occupe une place prépondérante dans sa relation avec les hommes. S’il est vrai qu’une chose est difficile, il ne nous fera pas croire le contraire. "Vous désirez me suivre? J’en suis ravi. Mais avant d’entrer, je dois vous avertir que le chemin est difficile à emprunter. Il vous en coûtera tout ce que vous possédez car vous ne pourrez rien apporter avec vous". Que cela soit clair dans la pensée de tous : la vie chrétienne débute en franchissant une porte étroite, difficile d’accès.

La porte est étroite car la foi en Dieu entraîne le croyant à faire face à la persécution et à la souffrance. Le texte biblique ne laisse aucun doute là-dessus. Notez que le mot grec pour "étroit" est stenos. Or ce mot stenos réapparaît en Romains 8.35 où il constitue la racine du mot "détresse". Qui est–ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse (stenochoria), ou persécution… Le Seigneur Jésus veut nous faire comprendre qu’en choisissant la porte étroite, "il faudra s’attendre à endurer la souffrance occasionnée par la persécution, les tribulations et la détresse".

Actes 14.22 fait la même remarque. Nous lisons que Paul et Barnabas fortifiaient l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. "Par beaucoup de tribulations". Voilà une autre façon de dire qu’en passant par la porte étroite du royaume de Dieu, il faut passer par bien des tribulations.

A suivre : Luttez pour entrer...

vendredi 22 novembre 2013

Entrez par la porte étroite "Suite..."

Plus tôt dans son sermon, au sixième chapitre de Matthieu, Jésus avait déjà mis certaines choses en opposition. Il y a par exemple "deux sortes de trésor, un trésor sur la terre et un trésor dans le ciel. Il y a deux maîtres, Dieu et mammon". Il y a aussi deux sortes de préoccupations. Elle peut être centrée sur soi-même (en s’inquiétant pour sa propre vie) ou centrée sur Dieu (en cherchant le royaume de Dieu et sa justice). Dans le chapitre suivant, en Matthieu 7, le Seigneur Jésus poursuit son enseignement en utilisant le même style. Cette fois-ci, une porte étroite et une voie étroite sont mises en contraste avec une large porte et un chemin spacieux. Par souci de simplicité, mentionnons que la porte et le chemin symbolisent la même chose dans cette métaphore. Tout ce qui est dit à propos de la porte s’applique également au chemin. Regardons maintenant de plus près les détails de cette illustration.

Voici comment on pourrait s’imaginer la scène. Un homme est en train de marcher. Tout à coup, il se trouve devant une porte. Cette porte est large et beaucoup de personnes la franchissent. Non loin de là se trouve une autre porte. L’homme ne l’a pas aperçue car elle est de petite dimension. Son étroitesse ne permet qu’à une personne à la fois de passer. "Contrairement à l’autre porte, celle-ci est très peu fréquentée".

Certaines toiles montrent un homme se tenant à la bifurcation d’une route, s’interrogeant sur la voie à prendre. Je me dois de dire qu’il s’agit d’une représentation inexacte de notre passage. En réalité, l’homme se trouve devant une porte, et non pas deux portes. Il ne voit qu’une porte, même s’il y a en a deux. Il pense que la large porte est la seule porte puisqu’il a l’impression que tout le monde passe par-là. Avec autant d’activité humaine autour de cette porte, on ne se doute pas de l’existence "d’une autre porte".

Et pourtant, il y a bel et bien une autre porte. Celle-ci est étroite. Elle est si petite que pour la découvrir, il faut scruter l’endroit. Sans un examen attentif des lieux, vous ne la verrez probablement pas. C’est ce que le verset 14 nous permet de supposer. Prenez note du dernier mot. …Et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. La porte étroite est peu apparente. "On doit la chercher avec beaucoup de diligence afin de la trouver".

Vous aurez compris que dans cette métaphore, la large porte représente le monde, "alors que la porte étroite représente le royaume des cieux".

La large porte symbolise le monde. On y entre aisément. Il n’y a aucun obstacle pour vous en bloquer l’accès. Tout le monde peut y aller. Dans la métaphore, c’est la seule porte qui se présente à l’homme. C’est pourquoi il convient de dire que tout être humain se tient devant la large porte. Elle est accessible en tout temps et par n’importe qui. Il n’y a qu’à faire un pas en avant pour la franchir et se retrouver sur le chemin spacieux. "On n’a qu’à suivre ses penchants charnels". Il n’existe aucune restriction, ni dans votre façon de penser, ni dans votre manière de vous conduire. Vous pouvez faire ce que vous voulez et adhérer aux idées qui vous plaisent. Il y a assez d’espace pour accueillir une multitude d’opinions et toutes sortes de valeurs morales. La large porte du monde, tous peuvent y accéder facilement.

Mais n’oublions pas l’autre porte. Elle présente des caractéristiques tout à fait opposées. Elle est étroite. Sa petite dimension diminue considérablement son accessibilité. Contrairement à la large porte, celle-ci ne peut pas recevoir tout le monde car l’espace est très limitée. Jésus mentionne dans un autre passage que sa dimension pourrait se comparer à celle du trou d’une aiguille! En Matthieu 19.24, il dit, Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. On en déduit que la dimension réduite de cette porte "symbolise la difficulté d’y entrer". D’ailleurs la traduction de la Bible du Semeur mentionne un ‘sentier difficile’ plutôt qu’un chemin étroit.

A suivre : Il est difficile d’entrer...

jeudi 21 novembre 2013

Entrez par la porte étroite

Nous allons poursuivre aujourd’hui notre étude du Sermon sur la Montagne. Le discours de Jésus tire maintenant à sa fin. Sa conclusion a de quoi nous surprendre. "Si on espérait des mots d’encouragement, on sera déçu car le Seigneur a choisi plutôt de donner des avertissements et des recommandations". Voici ce que nous lisons en Matthieu 7.13-14.

13 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Une question de vie ou de mort

Cette métaphore est très simple à décrire. Il y a deux chemins. Le premier chemin est spacieux et la porte qui y conduit est large. Beaucoup de gens empruntent ce chemin. Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, il mène à la ruine. L’autre chemin est fort différent. Il est étroit et sa porte est étroite aussi. Peu de gens le prennent même s’il mène à la vie.

L’image de deux chemins, de deux voies distinctes, se trouvait déjà dans l’A.T. Par exemple, le prophète Jérémie mentionne l’existence de deux chemins. Il est écrit en Jérémie 21.8Tu diras à ce peuple: Ainsi parle l’Éternel: Voici, je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort.‘Le chemin de la vie et le chemin de la mort.’ Voilà qui ressemble beaucoup à ce que dit Jésus en Matthieu 7.13 : il y a un chemin qui mène à la vie et un autre qui mène à la perdition. En Psaume 1.6, le contraste se fait entre le juste et le méchant. Car l’Éternel connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine. "La voie des justes mène à la vie, alors que la voie des impies les conduira à leur perte. Ils connaîtront une mort certaine".

Le Seigneur Jésus utilise la même image dans son enseignement pour nous communiquer un important message "concernant notre destinée". "Il y a deux possibilités. La première est représentée par la voie spacieuse et facile. L’autre est illustrée par la voie étroite et difficile". Que peut-on en conclure? En lisant ces deux versets, nous sommes surpris par le caractère tranchant de l’illustration. L’effet de contraste nous saute aux yeux "par l’opposition de la vie à la mort". On a tout de suite l’impression que notre existence en dépend, qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Eh bien, c’est exactement ce que Jésus veut nous faire prendre conscience. Il se sert de cette image pour nous confronter à la délicate question "concernant le sort de notre âme après la vie sur terre".

A suivre : Deux portes et deux chemins...

mercredi 20 novembre 2013

Vous êtes la lumière du monde

Il faut savoir que Dieu est celui qui allume la lumière en nous. Nous lisons par exemple en Psaumes 18.28"Car c’est toi qui fais luire ma lampe, l’Éternel, mon Dieu, fait resplendir mes ténèbres". Par ailleurs la Bible enseigne que l’esprit de l’homme est justement cette lampe que Dieu a donnée aux humains. L’esprit de l’homme est une lampe de l’Éternel; il sonde toutes les profondeurs du cœur (Proverbes 20.27)C’est Dieu qui fait briller notre lumière. Mais comment cette lumière pourra-t-elle se répandre à l’extérieur de moi? Il a fallu que Gédéon et ses hommes brisent leurs cruches pour que la flamme des torches puisse être visible. D’une manière semblable, si nous voulons que le monde voit notre lumière, alors notre nature pécheresse, le corps des péchés de la chair, doit être détruite, brisée, déchiquetée en mille morceaux.

Cette notion de briser le corps, nous le retrouvons dans les paroles de Jésus où il l’applique à lui-même en disant, Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi (1Corinthiens 11.24). Dans quel sens le corps de Jésus a-t-il été rompu, ou brisé? En rompant le pain, Jésus déclara que son corps a été brisé dans le sens qu’il a été crucifié sur la croix. Comment sommes-nous brisés? Comment notre vieille nature pécheresse est-elle réduite à néant? "De la même façon. en la crucifiant". C’est pourquoi Paul écrit en Romains 6.6, Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. La croix est l’instrument spirituel qui permet la destruction de notre nature corrompue. En appliquant la croix à notre vie, nous détruisons notre vieille nature. Et alors, notre lumière pourra se répandre dans le monde.

Il y a donc une condition à respecter et sans laquelle notre lumière ne peut pas fonctionner. Il faut que le vieil homme en nous, notre nature pécheresse, soit mis à mort avec le Christ sur la croix. Et si vraiment la croix a été appliquée à votre vie, les gens en verront le résultat dans votre conduite. On remarquera un changement "radical" de votre comportement, de votre attitude face à la vie, et tout particulièrement à l’égard du péché.

Dans cette leçon, nous avons étudié un passage dans lequel le Seigneur Jésus nous charge d’une glorieuse mission, la mission "d’être la lumière du monde". À cet égard, l’Église tient maintenant la place que Israël occupait autrefois. Mais pour mener à bien cette mission, notre vieille nature doit être "détruite". La croix doit être appliquée à notre vie. Et lorsque notre nature pécheresse est réduite à rien, alors la lumière de Dieu pourra rayonner librement de nous et éclairer l’obscurité de notre monde.

Vous êtes la lumière du monde "suite..."


Caché afin d’être mis en évidence

Mais comment allons-nous accomplir cette mission? Il faut se rappeler que l’Église ne constitue pas une entité qui fonctionne indépendamment de ses membres. L’Église brille pour autant que chacun de ses membres rayonne. Alors sur le plan individuel, comment le disciple en arrive-t-il à briller pour Dieu? Comment devient-il la lumière du monde? Pour répondre à cette question, il faut continuer à lire la suite de l’enseignement de Jésus. En Matthieu 5.15, Jésus dit qu’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous un boisseau. Cette phrase nous rend plutôt perplexe par son évidence. Il est clair que personne n’allume une lampe pour ensuite la cacher sous un boisseau. Pourquoi Jésus a-t-il dit cela?

Nous retrouvons une phrase semblable dans l’Évangile de Marc et ce passage mérite une attention particulière parce qu’il y a quelque chose de très intéressant. Voici ce que nous lisons en Marc 4.21-22.

Marc 4.21. Il leur disait encore : Met–on la lampe sous le boisseau, ou sous le lit ? N’est–ce pas plutôt sur le porte–lampe ?
22 Car il n’est rien de caché qui ne doive se manifester, rien de secret qui ne doive venir en pleine lumière.

J’aimerais attirer votre attention sur le v. 22. Car il n’est rien de caché qui ne doive se manifester. Prenez note de l’intention qui transpire de cette phrase, ‘qui ne doive se manifester.’ Il n’y a rien de couvert qui ne doive paraître au grand jour. Dans la Bible Darby, nous avons la traduction, Car il n’y a rien de secret qui ne soit manifesté, et rien de caché n’arrive, si ce n’est afin de venir en évidence.

Autrement dit, on ne cache pas quelque chose sans avoir l’intention de la faire voir. C’est une idée très bizarre à exprimer, ne trouvez-vous pas? Qu’une chose soit cachée afin d’être mise en évidence. Dans le contexte de notre passage, cette "chose" est évidemment la lumière. Et ce qui complique notre compréhension, c’est qu’en Luc 11.33, Jésus affirme que personne n’allume une lampe pour la cacher. "On la met à un endroit où tous peuvent la voir".

Luc 11.33. Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière.

Pourtant, il était question qu’elle soit cachée ‘afin de venir en évidence.’ Qu’est-ce que Jésus veut nous enseigner ici? Pour nous aider à comprendre, il faut retourner à l’A.T. Essayez de penser à quelque chose, dans l’A.T, qui a été cachée dans le but d’être vue par les hommes. Une lumière qu’on a cachée afin de venir en évidence. "Pensez aux flambeaux de Gédéon". Vous y êtes?

Les torches de Gédéon

Dans cet incident, Dieu a fait appel à Gédéon pour libérer Israël du joug des Madianites. Il n’a eu pour aide que 300 hommes. C’est tout ce que Dieu lui a permis d’avoir à sa disposition. Voici comment Gédéon prépara ses hommes pour le combat.

Juges 7.16. Il divisa en trois corps les trois cents hommes, "et il leur remit à tous des trompettes et des cruches vides, avec des flambeaux dans les cruches".

Gédéon équipa ses hommes avec de curieux objets : des trompettes, des cruches vides, et des flambeaux. Avait-il vraiment l’intention de compter sur ces armes pour affronter l’armée des Madianites? À quoi ces cruches pouvaient-elles bien servir? C’est ici que nous avons la notion d’une lumière qu’on a cachée dans l’intention de la révéler. Lisons le v. 19.

Juges 7.19. Gédéon et les cent hommes qui étaient avec lui arrivèrent aux abords du camp au commencement de la veille du milieu, comme on venait de placer les gardes. Ils sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches qu’ils avaient à la main.

"Gédéon et ses hommes ont amorcé le combat en sonnant des trompettes et en cassant leurs cruches, découvrant du même coup la lueur des flambeaux". Cette stratégie provoqua une grande confusion dans le camp des Madianites, une confusion qui les conduisit à s’entre-tuer. En peu de temps, il ne restait plus rien du camp car tous les survivants prirent la fuite. Gédéon n’a même pas eu à se battre. Par la grâce de l’Éternel, aucun de ses hommes n’a eu à mettre sa main à l’épée. C’est peut-être la seule bataille dans l’histoire qui fut gagnée au moyen de la lumière.

Voyez-vous maintenant le lien étroit qui existe entre ce passage et l’enseignement de Jésus concernant la lumière? Une lumière qui fut cachée afin d’être mise en évidence. "Et Jésus nous dit, De la même façon, vous êtes lumière. Dieu n’a pas allumé cette lumière dans le but de la cacher, mais pour qu’elle soit visible par tous les hommes".

A suivre : Briser l'ancienne nature...

Vous êtes la lumière du monde "suite..."

Ceci me fait penser à un livre bien connu et intitulé "La Cité de Dieu." Dans cet excellent ouvrage, Augustin traite de deux cités : la cité de l’homme et la Cité de Dieu. Chacune présente des caractéristiques très différentes. "La cité de l’homme est habitée par une société païenne vivant selon leurs passions". "À l’opposé, la Cité de Dieu est composée des vrais chrétiens vivant en accord avec la loi de Dieu". Et pour Augustin, la Cité de Dieu n’est rien d’autre "que l’Église de Dieu", l’assemblée des croyants.

Nous commençons à y voir un peu plus clair. Jésus disait à ses disciples et à nous aujourd’hui, "Vous êtes cette ville située sur la montagne et dont Ésaïe a fait mention. Cette montagne domine sur toutes les hauteurs et tous les peuples viendront vers elle pour leur salut. Les nations verront que l’Éternel a établi sa maison sur cette montagne, dans cette ville, la Cité de Dieu".

Lorsque la Bible mentionne une montagne et une ville, bien souvent cette ville est Jérusalem. Et aujourd’hui, l’Église constitue la nouvelle Jérusalem. En Galates 6.16, Paul affirme "que nous sommes l’Israël de Dieu, le vrai peuple élu de Dieu".

Ésaïe a non seulement prophétisé au sujet de la montagne du Seigneur, mais il a aussi parlé d’une lumière qui illuminera le monde. Voici ce qu’il dit dans les trois premiers versets de Ésaïe 60.

Ésaïe 60.1. Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi.
2 Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples; mais sur toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît.
3 Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons.

‘Tu dois te lever et briller avec éclat car ta lumière est venue.’ Savez-vous à qui étaient adressées ces paroles? À Jérusalem. Jérusalem devait se lever et resplendir de mille feux au milieu des ténèbres qui couvrent la terre. Y voyez-vous un rapport avec l’enseignement de Jésus? Le Seigneur Jésus dit, Vous êtes la lumière du monde. Et immédiatement après, il dit, Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Quel peut bien être la relation entre ces deux phrases? Par quel lien ‘la lumière du monde’ s’enchaîne-t-elle avec "une ville construite sur une montagne?" C’est ici que le verset en Ésaïe 60.1 nous vient en aide. Jérusalem devait se lever et briller avec éclat car la présence glorieuse du Seigneur l’illumine. Nous retrouvons essentiellement le même point en Ésaïe 42.6, Moi, l’Éternel, je t’ai appelé (peuple d’Israël) pour le salut, … et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, en d’autres mots, pour devenir la lumière du monde.

Quelle est la signification de tout cela pour nous? Voyez-vous, Israël a reçu le mandat de briller comme une flamme dans l’obscurité de ce monde. Dieu n’a pas choisi la nation d’Israël pour ses qualités. Dieu a choisi Israël pour le servir. De quelle manière devait-il rendre service au Seigneur? Il devait le servir en devenant la lumière des nations afin que le monde puisse connaître la vérité sur Dieu. Et aujourd’hui, l’Église a remplacé Israël. C’est maintenant à l’Église d’être une lumière pour les nations. Voilà toute une mission qui nous attend! Dieu ne nous a pas appelé à profiter de son salut seulement. Il nous a donné la fonction d’être la lumière du monde. Ainsi, c’est à notre tour de nous mettre debout et de briller pour le Seigneur.  "Leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici moi je suis avec vous tous les jours, jusqu'à l’achèvement du siècle". " Mt28/20".La relation entre la lumière du monde et une ville située sur une montagne devient maintenant très claire. Jésus comparait l’Église à une ville dont la lumière est le reflet de la gloire de Dieu.

A suivre : Caché afin d'être mis en évidence...

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