L’apôtre Pierre se sert de l’image projetée par le chien et le cochon pour illustrer la propension de la nature charnelle de l’homme à se complaire dans le péché. Lisons ce qu’il écrit en 2Pierre 2.22.
2Pierre 2.22. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier.
Remarquez à nouveau ce jumelage entre le chien et le porc. "Dans ce verset, Pierre décrit la truie, le cochon, comme un animal aimant la crasse et la saleté. Il parle ici d’une truie qui, après avoir été rendue propre, retourne immédiatement jouer dans la boue". Quelle honte! Vous avez pris la peine de bien laver ce cochon. Il est maintenant propre et net. Puis vous le retourner dehors. Et que fait-il? Il n’a pas oublié le plaisir que lui apportait la boue. Dès l’instant où il voit un bourbier, il s’y vautre, sans aucun souci de la propreté.
L’apôtre Pierre utilise cette image pour nous faire part de la triste vérité biblique selon laquelle il y a des individus qui, même s’ils se disent chrétiens, sont comme cette truie. Ils ont été lavés. Ils ont été baptisés. On les voit régulièrement à l’église. Ils font tout ce qu’un chrétien fait. Mais ils ont un problème fondamental : leur nature n’a pas été transformée. Leur vieille nature, pervertie et dépravée, ne les a jamais quittés. Quand personne ne les regarde, ils se rendent discrètement aux endroits malpropres et prennent plaisir à se rouler dans la saleté. "Ces individus-là qui se disent chrétiens,’ nous dit l’apôtre Pierre, ‘ces personnes qui retournent aux péchés qu’elles avaient pourtant promis d’abandonner à jamais, elles sont comme des truies qui retournent de nouveau se vautrer dans la boue."
" On peut se représenter l’image d’un chien qui s’est rendu malade avec ce qu’il a mangé. Il rejette alors tout ce qu’il avait ingéré. Mais quelque temps plus tard, il revient sur ses pas et mange de nouveau ce qu’il a vomi". Le vomi du chien symbolise ici le caractère odieux du péché. Le faux chrétien est comparé à un chien qui retourne à ce qu’il avait rejeté antérieurement. Il avait tourné le dos, pour un moment, à la vie pernicieuse qu’il menait. Mais il faut croire que tous les troubles occasionnés par une telle vie sont maintenant tombés dans l’oubli. Il retourne alors à son ancienne vie caractérisée par la perversion et le désordre.
L’attrait du péché. Le plaisir de vivre dans le vice. En effet, qui serait attiré par le péché si on n’y trouvait pas un certain plaisir? Le chien et le cochon mettent en lumière de façon frappante le cœur de l’homme dans son état naturel et son attirance pour le péché.
Ces deux animaux servent aussi à illustrer tout ce qui tend à "être agressif et vicieux". Les chiens et les cochons peuvent certainement manifester beaucoup d’agressivité. Essayez d’imaginer la situation que Jésus nous décrit dans ce verset. Il y a un homme qui tient dans sa main un sac rempli de perles précieuses. Il se trouve dans une position peu enviable où il doit faire face à des cochons sauvages et à des chiens errants. Ceux-ci le regardent fixement. Par leur comportement menaçant, il sait que ces animaux ont faim. "Tentant le tout pour le tout, il met la main dans son sac et éparpille ses perles dans la rue. Aussitôt les animaux se ruèrent sur ce qu’ils croyaient être de la nourriture". Mais ils se rendent vite compte qu’il n’y avait rien de bon pour eux. Ces perles sont trop dures et elles n’ont aucun goût. Il n’en fallait pas plus pour enrager ces animaux affamés. Après avoir craché violemment les perles, ils se précipitent sur l’homme et le taillent en pièces.
"Malheureusement les êtres humains peuvent aussi se comporter de la sorte". Je suis sûr que vous avez vu de ces gens devenant ivres de rage parce qu’ils n’ont pas pu obtenir l’objet de leur désir. Vous avez été témoins de toute la méchanceté dont ils pouvaient faire preuve. Personne ne peut nier la capacité du cœur de l’homme "d’extérioriser une sauvage agressivité".
A suivre...
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