Nous allons poursuivre aujourd’hui notre étude du Sermon sur la Montagne. Le discours de Jésus tire maintenant à sa fin. Sa conclusion a de quoi nous surprendre. "Si on espérait des mots d’encouragement, on sera déçu car le Seigneur a choisi plutôt de donner des avertissements et des recommandations". Voici ce que nous lisons en Matthieu 7.13-14.
13 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
Une question de vie ou de mort
Cette métaphore est très simple à décrire. Il y a deux chemins. Le premier chemin est spacieux et la porte qui y conduit est large. Beaucoup de gens empruntent ce chemin. Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, il mène à la ruine. L’autre chemin est fort différent. Il est étroit et sa porte est étroite aussi. Peu de gens le prennent même s’il mène à la vie.
L’image de deux chemins, de deux voies distinctes, se trouvait déjà dans l’A.T. Par exemple, le prophète Jérémie mentionne l’existence de deux chemins. Il est écrit en Jérémie 21.8, Tu diras à ce peuple: Ainsi parle l’Éternel: Voici, je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort.‘Le chemin de la vie et le chemin de la mort.’ Voilà qui ressemble beaucoup à ce que dit Jésus en Matthieu 7.13 : il y a un chemin qui mène à la vie et un autre qui mène à la perdition. En Psaume 1.6, le contraste se fait entre le juste et le méchant. Car l’Éternel connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine. "La voie des justes mène à la vie, alors que la voie des impies les conduira à leur perte. Ils connaîtront une mort certaine".
Le Seigneur Jésus utilise la même image dans son enseignement pour nous communiquer un important message "concernant notre destinée". "Il y a deux possibilités. La première est représentée par la voie spacieuse et facile. L’autre est illustrée par la voie étroite et difficile". Que peut-on en conclure? En lisant ces deux versets, nous sommes surpris par le caractère tranchant de l’illustration. L’effet de contraste nous saute aux yeux "par l’opposition de la vie à la mort". On a tout de suite l’impression que notre existence en dépend, qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Eh bien, c’est exactement ce que Jésus veut nous faire prendre conscience. Il se sert de cette image pour nous confronter à la délicate question "concernant le sort de notre âme après la vie sur terre".
A suivre : Deux portes et deux chemins...
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