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dimanche 10 novembre 2013

Ne craignez point... 2/7

La crainte de la mort

Le deuxième type de crainte est présenté au v. 28. Il s’agit de la peur de mourir. Jésus dit, "Ne craignez pas les hommes. Ils ne peuvent que tuer le corps. Craignez plutôt Dieu car il peut faire périr autant le corps que l’âme." La puissance de l’homme est limitée. Le pire qu’il puisse faire, c’est détruire le corps. Il ne peut pas attaquer l’âme d’une personne. Les hommes peuvent seulement "nous séparer de ce monde et non pas de la vie". Gardons à l’esprit que tous les croyants possèdent la vie éternelle. Nous sommes déjà passés de la mort à la vie, à une vie qui ne s’éteindra plus. (Jean 5.24). Dieu a donné la vie éternelle aux croyants en transférant leur vie de ce monde matériel vers un monde de nature spirituelle, dans les lieux célestes en Christ.

Plutôt que de craindre les hommes qui menacent son existence physique, le chrétien devrait éprouver une crainte respectueuse de celui dont la puissance est illimitée : Dieu. Dieu est à craindre bien plus que les hommes car il peut anéantir complètement un être humain en faisant disparaître à la fois son corps et son âme. Le contraste se fait donc entre la totalité de l’anéantissement en enfer et la destruction incomplète occasionnée par la mort physique. Et l’argument est le suivant : Comparé à la condamnation qui séparera éternellement l’incroyant de Dieu, "la mort physique est un drame bien moins grand qui puisse survenir à un chrétien".

La crainte des blessures

La peur d’être blessé constitue le troisième type de crainte. Au v. 29, le Seigneur Jésus dit, Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Jésus fait allusion ici à des moineaux qui, ayant été blessés, tombent au sol. Ces oiseaux servent parfois d’aliment. On pouvait en acheter à un prix modique dans n’importe quel marché de Jérusalem. Deux moineaux se vendaient pour un sou. C’est pourquoi la plupart des clients provenaient de la classe sociale la moins fortunée. Mais comment capturait-on ces oiseaux? On les prenait au piège (possiblement avec un filet) ou on les assommait en leur lançant des pierres (les armes à feu n’existaient pas à cette époque). On comprendra qu’en utilisant de telles méthodes, il était difficile d’attraper ces animaux sans les blesser.

Il est donc question de blessures et de douleur. Personne n’aime se faire mal et il est tout à fait naturel de chercher à éviter la blessure. Pour certains, la crainte d’avoir mal peut être la cause d’une préoccupation quotidienne. Encore une fois, Jésus nous dit, "Soyez sans crainte. Dans la blessure, vous n’avez pas à avoir peur car Dieu vous aime." Dieu est au courant de tout ce qui arrive sur la terre. Aucun détail ne lui échappe. Il connaît le nombre précis de cheveux qui poussent sur notre tête au point qu’aucun d’eux ne tombe sans qu’il le sache. De même, lorsqu'un moineau tombe au sol, il le sait. Si Dieu prend intérêt aux oiseaux du ciel, combien plus se souciera-t-il de nous qui valons bien plus que les moineaux, nous qui sommes la couronne de sa création! Dieu peut s’occuper de toutes nos blessures et toutes nos douleurs, et faire en sorte qu’elles concurrent à notre bien. "Il donne ainsi un sens et un but à tout ce qui nous arrive".
A suivre...

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